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(Agence Ecofin) - L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a publié, le 19 mai, une étude détaillant les principales similitudes et différences entre le Maroc et l’Afrique du Sud, les deux pays africains dont la dette en devises dispose d’une note située dans la «catégorie d’investissement» (Investment grade), en l’occurrence «BBB-».
S&P souligne, de prime abord, que la note de la dette en monnaie locale de l’Afrique du Sud («BBB +») est plus élevée que celle du Maroc, ce qui reflète significativement une plus grande flexibilité monétaire. Elle précise aussi que l’Afrique du Sud dispose d’un niveau de revenu par habitant environ deux fois plus élevé que celui du Maroc et d’institutions plus fortes, notant cependant que le royaume chérifien s’en sort mieux en termes d’égalité sociale et de lutte contre la pauvreté.
L’agence fait aussi remarquer que le taux de croissance économique prévu au Maroc est environ deux fois plus important que celui prévu en Afrique du Sud.
S&P rappelle, d’autre part, les déficits du compte courant, les besoins de financement externes et les charges de la dette des deux pays sont similaires, tout en indiquant que le Maroc est sur une trajectoire plus positive que la nation arc-en-ciel dans ce chapitre. L’agence américaine s’attend, dans ce cadre, à ce que les deux pays continuent à traîner des déficits budgétaires durant les quatre prochaines années au moins.
S&P souligne, de prime abord, que la note de la dette en monnaie locale de l’Afrique du Sud («BBB +») est plus élevée que celle du Maroc, ce qui reflète significativement une plus grande flexibilité monétaire. Elle précise aussi que l’Afrique du Sud dispose d’un niveau de revenu par habitant environ deux fois plus élevé que celui du Maroc et d’institutions plus fortes, notant cependant que le royaume chérifien s’en sort mieux en termes d’égalité sociale et de lutte contre la pauvreté.
L’agence fait aussi remarquer que le taux de croissance économique prévu au Maroc est environ deux fois plus important que celui prévu en Afrique du Sud.
S&P rappelle, d’autre part, les déficits du compte courant, les besoins de financement externes et les charges de la dette des deux pays sont similaires, tout en indiquant que le Maroc est sur une trajectoire plus positive que la nation arc-en-ciel dans ce chapitre. L’agence américaine s’attend, dans ce cadre, à ce que les deux pays continuent à traîner des déficits budgétaires durant les quatre prochaines années au moins.