Mon jeune amour
Mon jeune amour, nous sommes arrivés
à la lisière de l'océan de la vieillesse,
le gris, le triste. Contre le lichen de ses rocs
la longue houle de mon désir est condamnée à sommeiller.
Ô ne vois-tu pas : que je suis l'automne perfide,
la lance empoisonnée dirigée vers ton cœur,
toi jeune, ardente, et dont l'amour découvre
pour de brûlantes caresses ta poitrine de jeune fille ?
Ô ne pressens-tu pas, quand tombe la robe
dans un tendre, blanc tourbillon à tes pieds
et quand, telle Aphrodite, tu souris vers
les rives d'un pays de rêve de corail,
que je suis brisé jusqu'à la racine de mon être ?
Arvid MÖRNE
Mon jeune amour, nous sommes arrivés
à la lisière de l'océan de la vieillesse,
le gris, le triste. Contre le lichen de ses rocs
la longue houle de mon désir est condamnée à sommeiller.
Ô ne vois-tu pas : que je suis l'automne perfide,
la lance empoisonnée dirigée vers ton cœur,
toi jeune, ardente, et dont l'amour découvre
pour de brûlantes caresses ta poitrine de jeune fille ?
Ô ne pressens-tu pas, quand tombe la robe
dans un tendre, blanc tourbillon à tes pieds
et quand, telle Aphrodite, tu souris vers
les rives d'un pays de rêve de corail,
que je suis brisé jusqu'à la racine de mon être ?
Arvid MÖRNE
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