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Son Slurry Pipeline permettra 3 millions de m3 par an d’économie en eau et réduira à terme les coûts logistiques de 90%
C’était un des panels les plus attendus.
Il a été consacré au grand projet innovant de l’OCP, le Slurry Pipeline, une prouesse technologique de taille et ce, de l’avis des experts présents au 3 ème symposium international de l’innovation et technologie de l’industrie de phosphate (Symphos).
Construite entre le bassin minier de Khouribga et la plateforme industrielle de Jorf Lasfar sur 187 km, le Slurry Pipeline, cette infrastructure de transport d'une capacité de 38 millions de tonnes par an, révolutionne aussi bien l’amont que l’aval de l’exploitation du phosphate au Maroc.
En effet, le pipeline principal est doté d’un maillage supplémentaire de 48 km de pipelines secondaires, disséminés dans tout le bassin minier de Khouribga.
Ces conduites secondaires acheminent le minerai vers le pipeline principal qui centralise à son niveau l’approvisionnement de la plateforme de Jord Lasfar. Et c’est surtout une des réalisations phares d’OCP qui permettra à terme une réduction des coûts logistiques de 90 % et de celle des émissions CO2 de 30%, ainsi qu'une économie d'eau estimée à 3 millions de m3 par an.
«C’est le système le plus étoffé au monde» explique Julian Rusconi, senior Engineer de Paterson & Cooke avec un travail minutieux réalisé après 4 ans de chantier et qui a mobilisé près de 1.800 personnes.
Le pipeline, qui fait 190 km, est le plus long de son genre au monde et a nécessité un investissement de 4,5 milliards de DH.
Dès la phase de conception, le tracé du pipeline a été optimisé au maximum, minimisant la longueur des conduites, évitant les obstacles géographiques des terrains traversés et veillant à contourner les populations, expliquent les ingénieurs qui y ont participé.
Totalement enterré sous une profondeur de deux mètres, ce pipeline se distingue par sa vitesse optimale comparée à celle des pipelines en phosphate existants.
Outre le gain de temps, la technologie retenue a été basée sur l’écoulement gravitaire de la pulpe de phosphates qui favorise la conservation de l’humidité naturelle de la roche.
C’est une réelle stratégie Eau qui est d’ailleurs désormais pensée et déployée par le groupe en vue d’optimiser la consommation d’eau.
Le défi: doubler la capacité minière et tripler celle de la transformation chimique tout en maintenant le même volume de consommation d’eau.
Avec la mise en service du slurry pipeline, le phosphate après traitement est transporté à travers le minéroduc vers la plateforme de Jorf Lasfar où la partie destinée à l’export sera filtrée, séchée et granulée, et l’autre valorisée, livrée sous forme de pulpe prête à être utilisée dans les unités de transformation chimique.
L'Economiste
C’était un des panels les plus attendus.
Il a été consacré au grand projet innovant de l’OCP, le Slurry Pipeline, une prouesse technologique de taille et ce, de l’avis des experts présents au 3 ème symposium international de l’innovation et technologie de l’industrie de phosphate (Symphos).
Construite entre le bassin minier de Khouribga et la plateforme industrielle de Jorf Lasfar sur 187 km, le Slurry Pipeline, cette infrastructure de transport d'une capacité de 38 millions de tonnes par an, révolutionne aussi bien l’amont que l’aval de l’exploitation du phosphate au Maroc.
En effet, le pipeline principal est doté d’un maillage supplémentaire de 48 km de pipelines secondaires, disséminés dans tout le bassin minier de Khouribga.
Ces conduites secondaires acheminent le minerai vers le pipeline principal qui centralise à son niveau l’approvisionnement de la plateforme de Jord Lasfar. Et c’est surtout une des réalisations phares d’OCP qui permettra à terme une réduction des coûts logistiques de 90 % et de celle des émissions CO2 de 30%, ainsi qu'une économie d'eau estimée à 3 millions de m3 par an.
«C’est le système le plus étoffé au monde» explique Julian Rusconi, senior Engineer de Paterson & Cooke avec un travail minutieux réalisé après 4 ans de chantier et qui a mobilisé près de 1.800 personnes.
Le pipeline, qui fait 190 km, est le plus long de son genre au monde et a nécessité un investissement de 4,5 milliards de DH.
Dès la phase de conception, le tracé du pipeline a été optimisé au maximum, minimisant la longueur des conduites, évitant les obstacles géographiques des terrains traversés et veillant à contourner les populations, expliquent les ingénieurs qui y ont participé.
Totalement enterré sous une profondeur de deux mètres, ce pipeline se distingue par sa vitesse optimale comparée à celle des pipelines en phosphate existants.
Outre le gain de temps, la technologie retenue a été basée sur l’écoulement gravitaire de la pulpe de phosphates qui favorise la conservation de l’humidité naturelle de la roche.
C’est une réelle stratégie Eau qui est d’ailleurs désormais pensée et déployée par le groupe en vue d’optimiser la consommation d’eau.
Le défi: doubler la capacité minière et tripler celle de la transformation chimique tout en maintenant le même volume de consommation d’eau.
Avec la mise en service du slurry pipeline, le phosphate après traitement est transporté à travers le minéroduc vers la plateforme de Jorf Lasfar où la partie destinée à l’export sera filtrée, séchée et granulée, et l’autre valorisée, livrée sous forme de pulpe prête à être utilisée dans les unités de transformation chimique.
L'Economiste
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