Maroc: sanctions contre deux journalistes après un reportage qualifiant « d’agression » l’intervention militaire au Yémen
Deux journalistes de la télévision publique marocaine 2M ont été sanctionnés après la diffusion d’un reportage qualifiant d' »agression » les opérations militaires de la coalition arabe au Yémen, auxquelles participe le Maroc, a indiqué jeudi une responsable de la chaîne.
La chaîne 2M a diffusé mercredi, dans son journal de la mi-journée, un reportage consacré à une marche des miliciens houthis au Yémen, dans lequel la journaliste de 2M utilise le terme d' »agression » pour qualifier les frappes de la coalition.
« Sur la terre du Yémen, l’agression se poursuit toujours », indique le commentaire du reportage, qui donne la parole à des manifestants houthis. Il s’agit d’une « erreur professionnelle » car le « terme agression ne traduit pas la réalité de l’action menée par les forces de la coalition, (…) ni même la ligne éditoriale de 2M », a déclaré jeudi au site Le360 la directrice de l’information de 2M, Samira Sitaïl.
Elle a indiqué que des sanctions avaient été prises contre la journaliste et la rédactrice en chef du journal, à savoir une mise à pied de 30 jours pour la première et un avertissement pour la seconde. Les sanctions arbitrairement prononcées contre les hommes des médias interviennent dans une conjoncture marquée par de graves atteintes répétées au droit à la liberté d’expression.
Dans son rapport 2014/2015, Amnesty international a affirmé que les autorités marocaine « ont engagé des poursuites pénales contre des journalistes, des militants, des artistes et d’autres personnes qui avaient critiqué – ou étaient considérées comme ayant insulté- le roi ou les institutions étatique (…) ». Le rapport a cité plusieurs journalistes sanctionnés, à l’instar de Ali Anouzla et Hamid el Mahdaoui. (Agences)
Algerie 1
Deux journalistes de la télévision publique marocaine 2M ont été sanctionnés après la diffusion d’un reportage qualifiant d' »agression » les opérations militaires de la coalition arabe au Yémen, auxquelles participe le Maroc, a indiqué jeudi une responsable de la chaîne.
La chaîne 2M a diffusé mercredi, dans son journal de la mi-journée, un reportage consacré à une marche des miliciens houthis au Yémen, dans lequel la journaliste de 2M utilise le terme d' »agression » pour qualifier les frappes de la coalition.
« Sur la terre du Yémen, l’agression se poursuit toujours », indique le commentaire du reportage, qui donne la parole à des manifestants houthis. Il s’agit d’une « erreur professionnelle » car le « terme agression ne traduit pas la réalité de l’action menée par les forces de la coalition, (…) ni même la ligne éditoriale de 2M », a déclaré jeudi au site Le360 la directrice de l’information de 2M, Samira Sitaïl.
Elle a indiqué que des sanctions avaient été prises contre la journaliste et la rédactrice en chef du journal, à savoir une mise à pied de 30 jours pour la première et un avertissement pour la seconde. Les sanctions arbitrairement prononcées contre les hommes des médias interviennent dans une conjoncture marquée par de graves atteintes répétées au droit à la liberté d’expression.
Dans son rapport 2014/2015, Amnesty international a affirmé que les autorités marocaine « ont engagé des poursuites pénales contre des journalistes, des militants, des artistes et d’autres personnes qui avaient critiqué – ou étaient considérées comme ayant insulté- le roi ou les institutions étatique (…) ». Le rapport a cité plusieurs journalistes sanctionnés, à l’instar de Ali Anouzla et Hamid el Mahdaoui. (Agences)
Algerie 1
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