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OCP: Les premiers résultats explosent

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  • OCP: Les premiers résultats explosent

    LES VENTES S’ACCÉLÈRENT DE 27%
    LES EXPORTATIONS AUGMENTENT DE 20% À FIN AVRIL
    L’AFRIQUE REPRÉSENTE LE TIERS DES VENTS D'ENGRAIS


    OCP: Les premiers résultats explosent
    Le groupe OCP affiche des performances en nette amélioration signant le début d’un cycle haussier. Pour son développement, l’opérateur a déclenché un plan d’investissement de 169 milliards de DH à l’horizon 2020. Depuis le début d’année, le groupe a investi près de 3,6 milliards de DH
    Le groupe OCP démarre l’année sur les chapeaux de roue. Les premiers résultats en hausse confirment ainsi la fin du cycle de tassement du marché des phosphates et dérivés. La forte demande en engrais et des cours d’engrais plus favorables (en hausse de 10% entre janvier et mars 2015) ont permis à l’industriel d’améliorer ses ventes de 4%. L’OCP a bouclé les trois premiers mois de l’année avec un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars (soit plus de 10 milliards de DH) en hausse de 27%. Cette reprise dynamique se poursuit au mois d’avril. Selon l’Office des changes, les expéditions se sont nettement accélérées sur les quatre premiers mois de l’année pour atteindre 13 milliards de DH, soit une hausse de près de 20% par rapport à la même période de 2014. Une amélioration qui a nettement contribué à l’accroissement des exportations globales. Celles-ci ont généré plus de 71 milliards de DH à fin avril. La forte reprise à l’export a fortement allégé le déficit commercial. Celui-ci a été ramené à 50,2 contre 69,3 milliards de DH en un an.
    Au niveau opérationnel, la hausse est plus probante bénéficiant entre autres de l’effet positif du taux de change. L’excédent brut d’exploitation a bondi de 84% à 3,94 milliards de DH. Ce qui a permis à l’opérateur d’afficher une marge d’exploitation en amélioration à 36% à fin mars 2015 contre 25% à la même période de l’année précédente. Le résultat d’exploitation s’est, pour sa part, bonifié de 92% à 8,6 milliards de DH. Les retombées des différents accords conclus semblent visibles sur la performance du groupe. Dans le même sens, l’exploitation du slurry pipeline s’est également accélérée. Pipeline qui constitue un des éléments importants du plan de réduction des coûts de l’Office.
    Ce tuyau long de 187 km (Khouribga-Jorf Lasfar) a nécessité un investissement de 4,5 milliards de DH pour une capacité de 38 millions de tonnes. Des économies supplémentaires sont attendues sur les prochaines années avec l’utilisation à pleine capacité de ce tronçon. Un autre pipeline (Gantour-Safi) est prévu pour 2021. Le groupe compte aussi tripler sa capacité de production à travers la construction de 10 nouvelles unités intégrées de production d’engrais pour une capacité additionnelle de 11,7 millions de tonnes au niveau de Jorf Lasfar. Un projet qui fait partie du plan d’investissement de l’Office, dont le montant s’élève à 17 milliards de dollars (soit plus de 169 milliards de DH) à l’horizon 2020. D’où sa dernière levée de fonds qui lui a permis d’emprunter pas moins de 1 milliard de dollars (environ 10 milliards de DH) sur les marchés financiers internationaux. L’Office est sur une dynamique d’investissement de l’ordre de plus de 20 milliards de DH par an. Il veut accroître sa part de marché de 21 à 40% sur les engrais notamment. L’OCP a, entre autres, investi pas moins de 3,6 milliards de DH durant les trois premiers mois de l’année. Cette stratégie agressive répond au besoin de l’OCP de préserver sa position de leader sur le marché international qui voit poindre à grande vitesse la concurrence. L’arrivée d’un nouvel opérateur ne fait que perturber cet équilibre. L’entreprise saoudienne Ma’aden nourrit de grosses ambitions sur le marché des phosphates. Elle avance aussi des arguments bien solides. L’un des intrants les plus importants dans l’industrie des phosphates est le gaz. Une ressource dont dispose largement ce nouvel acteur, contrairement au Maroc qui dépend totalement des importations. Dans la même veine, le premier marché de consommation des phosphates représenté par l’Inde est bien plus proche géographiquement de l’Arabie saoudite que le Maroc.
    Au niveau international, la demande reste importante sur les gros marchés de l’industriel (Amérique du Nord et du Sud). Le groupe vient de finaliser l’acquisition de 10% du géant brésilien Fertilizantes Heringer SA. L’Office enregistre également une percée sur le continent. L’opérateur y a triplé ses expéditions en engrais, représentant ainsi le tiers du chiffre d’affaires global. Pour le management, cette part est encore appelée à augmenter à travers la signature de partenariats. Dernier en date, l’accord conclu avec le Gabon pour la prochaine ouverture d’une unité de production.
    A. Lo
    leconomiste
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