Tes paupières s'ouvrent comme une braguette
Sur la maturité du jour
Tes yeux fécondent la lumière
Ton regard naissant secoue
A grands coups de paupières les murs de la chambre
Sur lesquels s'est déversée l'ombre battante de tes rêves
Tes yeux s'agrippent au balancier de l'horloge
Pour essuyer le gras de la nuit sur ton visage
Qui s'adapte à tous les âges
La mer sourit librement sur tes lèvres
Le soleil éclate dans tes prunelles
Comme un fruit trop mûr qui rejette un excédent de saison
Les poches du jour sont pleines d'étoiles
Et cette brise matinale qui te frictionne la peau
Te souffle leur appel de gisant
Comme un espoir
Chacun de tes réveils en entame un autre.
Djamal Kharchi
Sur la maturité du jour
Tes yeux fécondent la lumière
Ton regard naissant secoue
A grands coups de paupières les murs de la chambre
Sur lesquels s'est déversée l'ombre battante de tes rêves
Tes yeux s'agrippent au balancier de l'horloge
Pour essuyer le gras de la nuit sur ton visage
Qui s'adapte à tous les âges
La mer sourit librement sur tes lèvres
Le soleil éclate dans tes prunelles
Comme un fruit trop mûr qui rejette un excédent de saison
Les poches du jour sont pleines d'étoiles
Et cette brise matinale qui te frictionne la peau
Te souffle leur appel de gisant
Comme un espoir
Chacun de tes réveils en entame un autre.
Djamal Kharchi