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GENèVE - Jérusalem a rejeté les conclusions de la commission d'enquête sur la guerre au Liban, lors de la discussion du rapport des experts de l'ONU au Conseil des droits de l'homme. Ceux-ci ne mentionnent pas les attaques du Hezbollah.
Le rapport, publié le 21 novembre, des trois experts, Clemente Baena Soares (Brésil), Mohamed Chande Othman (Tanzanie) et Stelios Perrakis (Grèce), affirme qu'Israël a commis des "violations flagrantes" du droit humanitaire lors de la guerre au Liban.
Les trois experts mandatés par une résolution du Conseil adoptée le 11 août ont estimé qu'Israël "a recouru à la force de manière excessive, indiscriminée et non proportionnelle contre les civils", lors de la guerre menée contre le Hezbollah au Liban du 12 juillet au 14 août.
Les trois experts ont rappelé que plus de 900'000 civils ont été déplacés en raison d'"attaques indiscriminées", qui ont fait 1191 morts et 4409 blessés.
L'ambassadeur israélien Itzhak Levanon a rejeté leur argumentation selon laquelle l'Etat hébreu n'a pas donné d'avertissement à la population libanaise, comme le prévoit le droit humanitaire.
"Israël a fait le maximum pour épargner les civils", a déclaré M. Levanon. Il a critiqué le fait que les experts n'aient pas mentionné l'obligation du Liban de désarmer le Hezbollah et n'aient pas examiné les conséquences des attaques du mouvement chiite dans le nord d'Israël.
"Le silence assourdissant de la commission d'enquête sur les violations commises par le Hezbollah mine sa légitimité et sa crédibilité", a conclu l'ambassadeur.
Lors d'une conférence de presse, les trois experts ont rejeté les critiques israéliennes en affirmant que le mandat donné par le Conseil se limitait à l'examen des dommages causés par Israël au Liban.
SDA-ATS
GENèVE - Jérusalem a rejeté les conclusions de la commission d'enquête sur la guerre au Liban, lors de la discussion du rapport des experts de l'ONU au Conseil des droits de l'homme. Ceux-ci ne mentionnent pas les attaques du Hezbollah.
Le rapport, publié le 21 novembre, des trois experts, Clemente Baena Soares (Brésil), Mohamed Chande Othman (Tanzanie) et Stelios Perrakis (Grèce), affirme qu'Israël a commis des "violations flagrantes" du droit humanitaire lors de la guerre au Liban.
Les trois experts mandatés par une résolution du Conseil adoptée le 11 août ont estimé qu'Israël "a recouru à la force de manière excessive, indiscriminée et non proportionnelle contre les civils", lors de la guerre menée contre le Hezbollah au Liban du 12 juillet au 14 août.
Les trois experts ont rappelé que plus de 900'000 civils ont été déplacés en raison d'"attaques indiscriminées", qui ont fait 1191 morts et 4409 blessés.
L'ambassadeur israélien Itzhak Levanon a rejeté leur argumentation selon laquelle l'Etat hébreu n'a pas donné d'avertissement à la population libanaise, comme le prévoit le droit humanitaire.
"Israël a fait le maximum pour épargner les civils", a déclaré M. Levanon. Il a critiqué le fait que les experts n'aient pas mentionné l'obligation du Liban de désarmer le Hezbollah et n'aient pas examiné les conséquences des attaques du mouvement chiite dans le nord d'Israël.
"Le silence assourdissant de la commission d'enquête sur les violations commises par le Hezbollah mine sa légitimité et sa crédibilité", a conclu l'ambassadeur.
Lors d'une conférence de presse, les trois experts ont rejeté les critiques israéliennes en affirmant que le mandat donné par le Conseil se limitait à l'examen des dommages causés par Israël au Liban.
SDA-ATS
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