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Washington DC – De notre envoyé spécial – Jusqu’à la dernière minute, rien n’était acquis d’avance. Lorsque, à 11H15 le cortège officiel du président Béji Caïd Essesbi a franchi jeudi le portail de la Maison Blanche, chacun du côté tunisien avait la main sur le cœur : La Tunisie obtiendra-t-elle le statut de pays allié majeur des Etats-Unis, non membre de l’OTAN. Ce privilège, parcimonieusement accordé à des « amis très proches », comme le Japon, la Jordanie, ou l’Egypte et tout récemment l’Arabie saoudite », confère des avantages très recherchés en matière de défense. Il s’agit notamment de l’accès à des ressources importantes en matière de recherche et développement, armement et renseignement, mais aussi participer aux initiatives de lutte contre le terrorisme et aux sessions de formation. La définition officielle est large, mais le contenu effectif, couvert par le secret-défense, réserve des bénéfices substantiels.
Que n'avait pas fait BCE avec John Kerry, les influents administateurs du Peace Institute, les sénateurs et congressmen, se mouillant la chemise par une journée assez caniculaire.Jusque tard dans la nuit du mercredi, les différentes approbations nécessaires manquaient. La plus précieuse tombera vers minuit. Il ne restait plus que la décision finale du président Barack Obama. Tôt le matin jeudi, Béji Caïd Essebsi était invité à prendre le petit-déjeuner avec le vice-président, Joe Biden, à sa résidence privée. Peu médiatisé mais très influent, il garde une position prééminente. C’était l’ultime carte à jouer. Et, elle a fonctionné ! Biden sera d’ailleurs au côté d’Obama lors de l’entretien accordé à Caïd Essesbi, tout comme la ministre du Commerce, Penny Pritzker. Issue d’une famille des plus riches à Chicago et amie de longue date du couple présidentiel, elle avait dirigé sa campagne électorale pour l’accession à la Maison Blanche.
Barack Obama sera heureux d’annoncer son intention à son hôte tunisien. Rebondissant sur cet acquis précieux, Caïd Essebsi lui dira : « Ensemble nous avons signé aujourd’hui une tribune dans le Washington Post. Ensemble nous ouvrons maintenant un nouveau chapitre encore plus prometteur dans la longue amitié entre nos deux pays.»
De multiples avantages précieux
L’importance de ce statut se lit au moment où les menaces terroristes qui s’exercent sur la Tunisie sont de plus en plus redoutables, exigeant une mobilisation militaire et sécuritaire très forte. Par la voix du président Obama, les Etats-Unis ont réitéré leur détermination à apporter à la Tunisie dans cette lutte, un soutien renforcé. Des sources à la Maison Blanche ont indiqué, comme le relève Leaders, que la Tunisie constitue un partenaire essentiel en matière de la lutte contre le terrorisme dans la région. Depuis 2011, l’assistance sécuritaire a bénéficié d’une enveloppe de 225 millions de dollars. Des budgets additionnels et des programmes spéciaux viendront s’ajouter en 2015 et 2016.
Si la coopération militaire et sécuritaire vient en tête des acquis de la visite du président Caïd Essebsi à Washington, les questions économiques et éducatives ont bénéficié de leurs côté d’un appui substantiel. L’aide financière et de nouvelle garantie à la demande d’un montant de près d’un demi-million de dollars pour couvrir des besoins de financement ont été obtenues. Plus et mieux encore, indiquent à Leaders des sources proches de la délégation officielle tunisienne, les relations consolidées avec des dirigeants de grandes compagnies américaines, lors de la table ronde organisée par la ministre Pritzker, comme lors d’un déjeuner débat à la Chambre de Commerce, sont porteuses d’espoirs réels.
Un autre acquis significatif pour le président Essebsi, c’est le renforcement des bourses d’études octroyées aux jeunes tunisiens. Plus d’une fois, il en avait mention à différents interlocuteurs rencontrés. Le président Obama y sera sensible. Avant de clore l’entretien officiel avec son hôte, il lui demandera s’il souhaitait obtenir pour la Tunisie une nouvelle initiative américaine. Sa réponse a été immédiate : « Des bourses d’études. Je veux renverser les tendances. Aujourd’hui, nous n’avons que 300 étudiants tunisiens aux Etats-Unis, alors qu'il y a plus de 3000 jeunes dans les rangs de Daech. Mon vœu le plus cher est de voir plutôt 3000 étudiants chez vous et zéro chez les autres » ! Très intéressé par l’approche, Obama acquiescera. Le nombre exact de nouvelles bourses sera bientôt communiqué à la partie tunisienne.
A bord de l'avion qui le ramenait en vol direct dans la nuit du jeudi à vendredi à Tunis après ces deux journées tant intenses, le président Caïd Essebsi affichait sa satisfaction. Discutant avec les quatre députés venus l’en féliciter dans la cabine présidentielle, il leur dira : « Vous êtes pétillants d’intelligence et de patriotisme et vous appartenez à différents partis. Vous venez d’être témoins oculaires d'acquis de grande importance pour notre pays. Je le fais pour le pays et plus particulièrement pour vous, les jeunes générations. Ses dividendes vous profiteront pendant longtemps. »
LEADERS
Que n'avait pas fait BCE avec John Kerry, les influents administateurs du Peace Institute, les sénateurs et congressmen, se mouillant la chemise par une journée assez caniculaire.Jusque tard dans la nuit du mercredi, les différentes approbations nécessaires manquaient. La plus précieuse tombera vers minuit. Il ne restait plus que la décision finale du président Barack Obama. Tôt le matin jeudi, Béji Caïd Essebsi était invité à prendre le petit-déjeuner avec le vice-président, Joe Biden, à sa résidence privée. Peu médiatisé mais très influent, il garde une position prééminente. C’était l’ultime carte à jouer. Et, elle a fonctionné ! Biden sera d’ailleurs au côté d’Obama lors de l’entretien accordé à Caïd Essesbi, tout comme la ministre du Commerce, Penny Pritzker. Issue d’une famille des plus riches à Chicago et amie de longue date du couple présidentiel, elle avait dirigé sa campagne électorale pour l’accession à la Maison Blanche.
Barack Obama sera heureux d’annoncer son intention à son hôte tunisien. Rebondissant sur cet acquis précieux, Caïd Essebsi lui dira : « Ensemble nous avons signé aujourd’hui une tribune dans le Washington Post. Ensemble nous ouvrons maintenant un nouveau chapitre encore plus prometteur dans la longue amitié entre nos deux pays.»
De multiples avantages précieux
L’importance de ce statut se lit au moment où les menaces terroristes qui s’exercent sur la Tunisie sont de plus en plus redoutables, exigeant une mobilisation militaire et sécuritaire très forte. Par la voix du président Obama, les Etats-Unis ont réitéré leur détermination à apporter à la Tunisie dans cette lutte, un soutien renforcé. Des sources à la Maison Blanche ont indiqué, comme le relève Leaders, que la Tunisie constitue un partenaire essentiel en matière de la lutte contre le terrorisme dans la région. Depuis 2011, l’assistance sécuritaire a bénéficié d’une enveloppe de 225 millions de dollars. Des budgets additionnels et des programmes spéciaux viendront s’ajouter en 2015 et 2016.
Si la coopération militaire et sécuritaire vient en tête des acquis de la visite du président Caïd Essebsi à Washington, les questions économiques et éducatives ont bénéficié de leurs côté d’un appui substantiel. L’aide financière et de nouvelle garantie à la demande d’un montant de près d’un demi-million de dollars pour couvrir des besoins de financement ont été obtenues. Plus et mieux encore, indiquent à Leaders des sources proches de la délégation officielle tunisienne, les relations consolidées avec des dirigeants de grandes compagnies américaines, lors de la table ronde organisée par la ministre Pritzker, comme lors d’un déjeuner débat à la Chambre de Commerce, sont porteuses d’espoirs réels.
Un autre acquis significatif pour le président Essebsi, c’est le renforcement des bourses d’études octroyées aux jeunes tunisiens. Plus d’une fois, il en avait mention à différents interlocuteurs rencontrés. Le président Obama y sera sensible. Avant de clore l’entretien officiel avec son hôte, il lui demandera s’il souhaitait obtenir pour la Tunisie une nouvelle initiative américaine. Sa réponse a été immédiate : « Des bourses d’études. Je veux renverser les tendances. Aujourd’hui, nous n’avons que 300 étudiants tunisiens aux Etats-Unis, alors qu'il y a plus de 3000 jeunes dans les rangs de Daech. Mon vœu le plus cher est de voir plutôt 3000 étudiants chez vous et zéro chez les autres » ! Très intéressé par l’approche, Obama acquiescera. Le nombre exact de nouvelles bourses sera bientôt communiqué à la partie tunisienne.
A bord de l'avion qui le ramenait en vol direct dans la nuit du jeudi à vendredi à Tunis après ces deux journées tant intenses, le président Caïd Essebsi affichait sa satisfaction. Discutant avec les quatre députés venus l’en féliciter dans la cabine présidentielle, il leur dira : « Vous êtes pétillants d’intelligence et de patriotisme et vous appartenez à différents partis. Vous venez d’être témoins oculaires d'acquis de grande importance pour notre pays. Je le fais pour le pays et plus particulièrement pour vous, les jeunes générations. Ses dividendes vous profiteront pendant longtemps. »
LEADERS
.. Par ailleurs, c'est une mauvaise nouvelle pour Daech en Libye 
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