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La visite du roi Mohammed VI au Sénégal tourne au fiasco
Dakar, 25/05/2015 (SPS).- La visite du roi du Maroc, Mohammed VI, au Sénégal, a été marquée par deux incidents qui ont terni l'image que le pouvoir marocain a voulu véhiculer sur les relations entre les deux pays.
En plus du dossier judiciaire qui accable l'ami intime du roi Mohammed VI, Karim Wade, des altercations ont eu lieu entre les gardes rapprochées du souverain marocain et du président sénégalais. Ils se sont frottés à deux reprises: à l'accueil du roi à l’aéroport et à l’arrivée de Mohammed VI au palais de l’avenue Senghor. Les deux incidents ont été largement commentés par les organes de presse du Maroc et du Sénégal.
Par ailleurs, Ahmed Khalifa NIASSE, Chef religieux, Leader politique et Ancien ministre, dans un article publié par le site sénégalais Ferloo, a évoqué l'état des relations entre les deux pays, critiquant la stagnation qui les caractérise.
“La diplomatie menée par les différents ambassadeurs Marocains qui se sont succédé au Sénégal a évolué comme des actions en Bourse. Et personne ne peut dire aujourd’hui que ces actions sont en hausse”, affirme-t-il.
M. Niasse dénonce l'arrogance des marocains opérant dans les banques marocaines installés au Sénégal. “ Des DG inaccessibles, même à des personnalités de premier choix dans le pays. Des cadres Sénégalais compétents ont vu leurs prérogatives réduites aux rôles d’hôtesses ou de stewards”. a-t-il ajouté.
“Le Roi du Maroc cherche un co-développement Sénégalo-Marocain. Et dans un co-développement les arrogants n’ont pas leur place”, ajoute-t-il allant jusqu'à accuser les marocains de voleurs. “De soi disant investisseurs privés Marocains ne font que nous spolier indirectement, en pratiquant des lobbyings. Par lesquels ils se font allouer par l’Etat des terrains d’une très grande valeur ajoutée, quelques fois d’une valeur supérieure aux bâtiments qu’ils y érigent. Et, ce, contre le franc symbolique. Ces investisseurs refusent tout partenariat entre les secteurs privés des deux pays. Ils passent par l’Etat pour nous spolier”, dit-il. SPS
Dakar, 25/05/2015 (SPS).- La visite du roi du Maroc, Mohammed VI, au Sénégal, a été marquée par deux incidents qui ont terni l'image que le pouvoir marocain a voulu véhiculer sur les relations entre les deux pays.
En plus du dossier judiciaire qui accable l'ami intime du roi Mohammed VI, Karim Wade, des altercations ont eu lieu entre les gardes rapprochées du souverain marocain et du président sénégalais. Ils se sont frottés à deux reprises: à l'accueil du roi à l’aéroport et à l’arrivée de Mohammed VI au palais de l’avenue Senghor. Les deux incidents ont été largement commentés par les organes de presse du Maroc et du Sénégal.
Par ailleurs, Ahmed Khalifa NIASSE, Chef religieux, Leader politique et Ancien ministre, dans un article publié par le site sénégalais Ferloo, a évoqué l'état des relations entre les deux pays, critiquant la stagnation qui les caractérise.
“La diplomatie menée par les différents ambassadeurs Marocains qui se sont succédé au Sénégal a évolué comme des actions en Bourse. Et personne ne peut dire aujourd’hui que ces actions sont en hausse”, affirme-t-il.
M. Niasse dénonce l'arrogance des marocains opérant dans les banques marocaines installés au Sénégal. “ Des DG inaccessibles, même à des personnalités de premier choix dans le pays. Des cadres Sénégalais compétents ont vu leurs prérogatives réduites aux rôles d’hôtesses ou de stewards”. a-t-il ajouté.
“Le Roi du Maroc cherche un co-développement Sénégalo-Marocain. Et dans un co-développement les arrogants n’ont pas leur place”, ajoute-t-il allant jusqu'à accuser les marocains de voleurs. “De soi disant investisseurs privés Marocains ne font que nous spolier indirectement, en pratiquant des lobbyings. Par lesquels ils se font allouer par l’Etat des terrains d’une très grande valeur ajoutée, quelques fois d’une valeur supérieure aux bâtiments qu’ils y érigent. Et, ce, contre le franc symbolique. Ces investisseurs refusent tout partenariat entre les secteurs privés des deux pays. Ils passent par l’Etat pour nous spolier”, dit-il. SPS
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