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Sellal : l’Algérie est confrontée à une situation « délicate »

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  • Sellal : l’Algérie est confrontée à une situation « délicate »

    Le premier ministre Abdelmalek Sellal ne sait pas s’il doit rassurer ou dire la vérité à propos de la situation économique du pays. Il a alterné, aujourd’hui à Alger, les propos apaisants et alarmants lors de son intervention devant les cadres du secteur de l’Energie.
    Les dépenses budgétaires de l'Etat ont baissé durant le 1er trimestre 2015 « suite aux arbitrages portant gel ou report de certaines opérations d'équipements », a indiqué Sellal, cité par APS. Autre indicateur positif, les réserves de changes ont augmenté de 1,8 milliard de dollars sous « l'effet croisé de la baisse des flux de réserves de change et de leur valorisation positive ».

    La situation demeure « sous contrôle », assure-t-il, avant d’avouer que le pays est confronté à une situation « délicate », vu que les recettes des exportations d'hydrocarbures ont baissé de 45% durant le 1er trimestre de 2015, soit un recul de 7,8 milliards de dollars.

    Tout en rappelant les mesures d’ajustement visant, entre autres, à réduire les importations, Abdelmalek Sellal n’a pas caché sa vision de développement économique basé essentiellement sur l’exploitation des hydrocarbures. « Notre potentiel n'est pas suffisamment exploré et exploité. Nous devons mettre en production les nouvelles découvertes. Ceci est possible et fondamental. Il appartient à Sonatrach de s'investir davantage dans l'exploration, la production d'hydrocarbures et leur valorisation », a-t-il insisté.

    Révision de l'IBS et de la TAP dans la LFC 2015

    Par ailleurs, Abdelamlek Sellal a annoncé, selon APS, que l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) seront révisés dans le cadre de la loi de finances complémentaires (LFC) de 2015. Cette mesure concerne « l'investissement productif créateur de richesses et d'emplois au détriment des activités commerciales ». Une manière pour le gouvernement de rectifier la mesure de la LF 2015 qui a mis sur un pied d’égalité les entreprises de production et celles opérant dans le commerce, en leur imposant un taux d’IBS de 25 %. Ce taux était auparavant de 19% pour les entreprises de production et de 25% pour les sociétés d'importation et de services.
    El Watan

  • #2
    Vous avez eu 15 ans d'aisance pour amorcer la révolution économique .. .
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      « Notre potentiel n'est pas suffisamment exploré et exploité. Nous devons mettre en production les nouvelles découvertes.
      Chakib Khelil l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.
      Dernière modification par mohoo, 25 mai 2015, 21h11.

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      • #4
        ça bricole trop ...

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        • #5
          c'est chaud....bouillant. Des nuages sur les capacités budgetaires

          J'ai lu recemment des etudes sur l'evolution des PME en Algerie ..y a eu un leger mieux mais c'est loin d'être suffisant vu le Mur que doit commencer à affronter l'economie algerienne

          Je parle bien sûr surtout de PME productives ( entreprises de transformation et de production directe )

          L'heure de choix draconiens est arrivée compte tenu de la baisse des rentrées financieres issues de la vente d'hydrocarbures du fait d'une stagnation ( au mieux ) durable des prix des hydrocarbures ( le petrole est bloqué autour des 60 dollars le baril depuis un petit moment)

          Il y a déjà une baisse automatique des importations . La question se pose d'une surtaxation de certaines importations afin de favoriser le developpement de l'offre interne ........car l'Algerie avec des moyens en baisse ne peut maintenir l'importation de tout, du necessaire comme du moins necessaire, a fortiori si ce moins necessaire pourrait être produit en interne à moyen terme grâce à un developpement consequent des PME ( qui sont et seront toujours la force d'une economie, le gage de la vitalité , de l'emploi , de l'emulation)

          Pour les secteurs strategiques, les seuils 51 /49 % pour l'origine des investissements dans une société ( 51% d'origine algerienne ) n'est pas un problème.
          Pour les autres secteurs , la question peut être examinée à la loupe..peut être les seuils doivent sauter pour aller plus vite vers une dynamisation de la production interne
          Dernière modification par Sioux foughali, 26 mai 2015, 00h46.

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          • #6
            Oui, il faut garder la loi 51/49 que pour le secteur de des hydrocarbures, le reste c'est inutile.

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            • #7
              Le secteur minier aussi ...est en general jugé strategique. Y a des gisements de minerais divers ...pas forcement très chers mais aux applications multiples

              Les zones portuaires aussi ( comme aux USA par exemple , ce secteur n' est pas ouvert au libre echange il me semble.)

              Pour le reste , faut assouplir je pense
              Dernière modification par Sioux foughali, 26 mai 2015, 00h47.

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              • #8
                indicateur positif, les réserves de changes ont augmenté de 1,8 milliard de dollars ??---- la solution idéale un relèvement des taux de la Réserve fédérale a 7%
                Dernière modification par magh91, 25 mai 2015, 21h47.

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