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Le marché algérien des énergies renouvelables de plus en plus attractif

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  • Le marché algérien des énergies renouvelables de plus en plus attractif

    Les mesures incitatives contenues dans le programme national actualisé des énergies renouvelables ont augmenté l'attractivité du marché algérien chez les investisseurs nationaux et étrangers, a affirmé lundi à Alger le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassaa.

    "L'intérêt, déjà important, porté au marché algérien des énergies renouvelables (solaire, éolienne et géothermique) par les opérateurs nationaux et étrangers, a augmenté depuis l'actualisation en février 2015 du programme national des énergies renouvelables, lancé en 2011", a expliqué M. Yassaa.

    L'actualisation de ce programme et du développement de l'efficacité énergétique qui permettra, à l'horizon 2030, un déploiement à plus grande échelle du photovoltaïque et de l'éolien, accompagné à moyen terme de la production d'énergie à partir du solaire thermique, a été approuvée lors du Conseil des ministres présidé dimanche par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

    A terme, les énergies renouvelables représenteront 40% de la production nationale d'électricité avec une économie de 300 milliards de M3 de gaz pour la période allant de 2021 à 2030 qui seront orientés vers l’exportation, a expliqué le communiqué du Conseil des ministres.

    Parmi les mesures incitatives, le DG du CDER a souligné la subvention par l'Etat du tarif de rachat de l'électricité produite à partir d'énergie solaire et éolienne, ainsi que l'augmentation de la capacité d'intégration des énergies renouvelables dans la production d'électricité dans le but de couvrir le tiers de la consommation domestique à l'horizon 2030.

    L'actualisation du Programme national des énergies renouvelables a permis de revoir à la hausse la capacité, ambitionnée, de production d'électricité à partir des énergies solaire et éolienne, "qui est passée de 12.000 mégawatts initialement, à 22.000 mégawatts", a ajouté M. Yassaa qui estime que "cela intéresse énormément les investisseurs notamment étrangers".

    L'Algérie est intéressée, selon le même responsable, de développer des partenariats dans le secteur des énergies renouvelables en vertu de sa politique de préparation de l'après pétrole par la promotion de l'exploitation de sources énergétiques propres et renouvelables, a-t-il soutenu.

    M. Yassaa a, toutefois, précisé que ces partenariats "doivent être mutuellement bénéfiques et favorables" au développement des investissements directs étrangers (IDE) et au transfert de savoir-faire et de technologies.

    "Nous recevons régulièrement des propositions de projets de centrales +clé en main+, mais ne nous sommes pas intéressés par ce type de partenariat qui ne comprend ni investissement sur fonds propres ni transfert de savoir-faire".

    Au plan national, M. Yassaa a salué les efforts d'investissements consentis par des entreprises nationales privées et publiques dans l'industrie des énergies renouvelables. "Cela a permis de développer un savoir-faire algérien considérable", s'est-il félicité. "L'importante expérience acquise, ces dernières années, par l'Algérie dans le domaine des énergies renouvelables est le fruit d'une forte volonté politique et une prise de conscience de l'importance de consommer des énergies propres adaptées à une économie durable".



    M Madjid

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