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Les cinq dossiers chauds qui attendent le nouveau patron d’Air Algérie!

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  • Les cinq dossiers chauds qui attendent le nouveau patron d’Air Algérie!

    Mohamed Abdou Bouderbala est le nouveau P-DG d’Air Algérie. L’ex-patron des Douanes a été nommé par le président, Bouteflika en remplacement de Mohamed Salah Boultif,la veille de la saison estivale, une période particulièrement délicate pour la compagnie.

    Ce changement est sans doute une sanction pour Boultif, suite aux errements constatés dans la gestion d’Air Algérie. Néanmoins, il semble que Bouderbala hérite d’un cadeau empoisonné, tant la situation est jugée catastrophique.

    Retour sur les cinq dossiers chauds qui attendent Bouderbala.

    Les retards : une constante de la compagnie

    Les retards sont monnaie courante à Air Algérie. Plus inquiétante est leur durée, pouvant atteindre plusieurs heures. En revanche, ces retards ont pris une proportion et une fréquence alarmante ces derniers mois, à l’image du retard de 24 heures accusé sur le vol Tunis-Alger du 25 avril dernier. Un exemple parmi tant d’autres.

    Mohamed Abdou Bouderbala a « du pain sur la planche » et aura pour tâche de résorber ces retards et remédier efficacement à cette situation. Un objectif loin d’être une sinécure.

    Dysfonctionnements à répétition

    Il est aisé de relever les différents dysfonctionnements au niveau d’Air Algérie. Les faits les plus probants résident sans doute dans « l’abandon » de passagers, parfois plusieurs jours durant dans les aéroports à travers le monde, en raison d’une grève du personnel naviguant (PNC). 250 passagers bloqués à Casablanca au début du mois d’avril, plusieurs centaines de pèlerins en rade à Djeddah…


    Au-delà, des cas de télescopage d’avions, certes sans gravité, ont été signalés au niveau de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Pire, le crash du vol affrété par Air Algérie pour la liaison Ouagadougou ayant fait 116 morts à cause d’une défaillance de l’équipage. Une série noire qui nuit à la réputation et à l’image la compagnie battant pavillon national reflétant les nombreux dysfonctionnements.

    Il s’agit, pour Bouderbala de redorer le blason d’Air Algérie en exigeant une certaine rigueur et en faisant preuve de prévoyance dans la gestion de l’entreprise.

    Une qualité de service exécrable

    Un autre défi de taille attend le nouveau dirigeant d’Air Algérie : la mise à niveau de la qualité de service de la compagnie. Loin des standards internationaux, les services de l’entreprise publique à ses clients se limitent au strict minimum. De la prise en charge et l’accueil des passagers, à la manière de s’adresser aux clients, jusqu’aux prestations à bord (divertissement, service…), de nombreux éléments sont à améliorer.

    Démobilisation des salariés

    Précisément, Bouderbala ne peut sûrement pas améliorer la situation seul. Il se doit de faire en sorte que les salariés de la compagnie s’impliquent pleinement dans le redressement d’Air Algérie. Pourtant, les grèves à répétition, la « fuite des cerveaux » des mécaniciens et pilotes expérimentés vers d’autres compagnies, sont symptomatiques d’une démobilisation du personnel.

    La qualité d’un leader se mesure également à travers sa capacité à mobiliser et motiver ses troupes. C’est sans conteste une des clefs du succès pour le nouveau P-DG.

    Résiliation du contrat du nouveau siège d’Air Algérie

    Sans doute la casserole la plus gênante héritée de l’ère Boultif. Ce dernier a résilié, de manière unilatérale, le contrat liant Air Algérie et le groupe canadien SM pour la réalisation du nouveau siège de la compagnie dans le quartier des affaires de Bab Ezzouar à Alger. L’entreprise canadienne a eu recours, comme le prévoient les clauses du contrat, à l’arbitrage international et réclame un dédommagement conséquent : une épée de Damoclès qui ne pèse pas moins de 100 millions d’euros. TSA
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