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C’est hier que s’est clôturée la «fête» de la fraise de Skikda, après trois jours de tintamarre. Un semblant de fête, qui s’est encore faite sans innovation, sans intérêt populaire, sans âme et surtout sans fraises.
On n’en retiendra que le bruit du cortège des responsables locaux, suivis comme d’habitude d’élus locaux, qui se bousculaient et se poussaient même pour être près du wali, au lieu de faire un tour auprès de ces agriculteurs de Stora, de Zouit et de Chraïa. Ces mêmes agriculteurs qui triment pour préserver Lemkerkba, cette variété locale qui a tendance à disparaître. Mais qui s’en soucie du moment que d’autres variétés de fraises existent et peuvent même servir de substitut pour faire la fête.
Il suffisait pourtant d’aller parler à ces agriculteurs pour connaître leur désarroi et le mal qu’ils se donnent pour pérenniser la culture de la fraise de Skikda. Qu’a-t-on fait pour les agriculteurs de Stora et de la Grande-Plage pour les encourager à cultiver la fraise locale ? Rien ! On ne leur a même pas permis de bénéficier de quelques ares d’extension pour doper la production et de nourrir leurs familles. On a de tout temps refusé de leur accorder cet avantage en prétextant qu’il s’agissait de terres forestière et que la loi l’interdit.
Pourtant, des hectares entiers de terres forestières ont été donnés à de promoteurs immobiliers un peu partout à Skikda. Mais tout le monde sait qu’on ne donne qu’aux riches. Quant à ces pauvres cultivateurs de Lemkerkba, ils n’ont qu’à changer de production pour achever ainsi une histoire vieille d’un siècle. C’est un véritable crime contre un patrimoine local, qui continue de se jouer devant nos yeux et on s’obstine tout de même de faire la fête.
Khider Ouahab
On n’en retiendra que le bruit du cortège des responsables locaux, suivis comme d’habitude d’élus locaux, qui se bousculaient et se poussaient même pour être près du wali, au lieu de faire un tour auprès de ces agriculteurs de Stora, de Zouit et de Chraïa. Ces mêmes agriculteurs qui triment pour préserver Lemkerkba, cette variété locale qui a tendance à disparaître. Mais qui s’en soucie du moment que d’autres variétés de fraises existent et peuvent même servir de substitut pour faire la fête.
Il suffisait pourtant d’aller parler à ces agriculteurs pour connaître leur désarroi et le mal qu’ils se donnent pour pérenniser la culture de la fraise de Skikda. Qu’a-t-on fait pour les agriculteurs de Stora et de la Grande-Plage pour les encourager à cultiver la fraise locale ? Rien ! On ne leur a même pas permis de bénéficier de quelques ares d’extension pour doper la production et de nourrir leurs familles. On a de tout temps refusé de leur accorder cet avantage en prétextant qu’il s’agissait de terres forestière et que la loi l’interdit.
Pourtant, des hectares entiers de terres forestières ont été donnés à de promoteurs immobiliers un peu partout à Skikda. Mais tout le monde sait qu’on ne donne qu’aux riches. Quant à ces pauvres cultivateurs de Lemkerkba, ils n’ont qu’à changer de production pour achever ainsi une histoire vieille d’un siècle. C’est un véritable crime contre un patrimoine local, qui continue de se jouer devant nos yeux et on s’obstine tout de même de faire la fête.
Khider Ouahab
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