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Le Maroc continue sur sa lancée. Alors que Renault dispose déjà de deux usines, dont une usine géante à Tanger, et qu’il était annoncé que Peugeot comptait, lui aussi, investir dans le pays, voilà que le quotidien Le Monde rapporte que le constructeur automobile américain Ford a annoncé, ce mardi 26 mai, avoir décidé d’investir dans le royaume.
S’il ne compte pas créer d’usine dans l’immédiat, Ford va installer un bureau d’achat à Tanger et établir une base commerciale régionale à Casablanca. « Ce bureau rayonnera sur l’ensemble de l’Afrique du Nord, » écrit Le Monde.
Si Ford comptait installer un pied-à-terre en Afrique du Nord, pourquoi n’a-t-il pas choisi l’Algérie ? Après tout, le Maroc dispose-t-il, dans l’absolu, plus de potentiel que l’Algérie ? Non, le Maroc n’a pas plus de potentiel que l’Algérie. Ce qu’a le Maroc par contre, c’est une volonté de ses dirigeants de faire progresser leur pays. Le Maroc dispose de zones franches à Tanger et Kenitra, qui permettent à ceux qui s’y installent de disposer d’une exemption fiscale de 25 ans, à condition que la production soit essentiellement dirigée vers l’exportation.
En s’étant plié en quatre pour faire venir l’usine géante de Renault, le Maroc dispose aujourd’hui de dizaines de fournisseurs automobiles qui se sont installés dans les zones franches suite à l’arrivée du constructeur français. Les bienfaits de cette usine sur l’économie marocaine sont quantifiables. Ils ne se limitent pas seulement à jouer sur la fibre patriotique, comme c’est le cas de la Symbol « made in Algérie ».
Le Maroc n’a pas de règle 49/51 qui freine et entrave l’investissement car il reconnaît le besoin de diversifier son économie et sait que les investissements étrangers permettent de créer de l’emploi et générer un cercle vertueux. Le climat des affaires est propice, car le Maroc n’est pas un pays hostile aux entreprises. Le Maroc est un pays stable, car des réformes ont été immédiatement engagées dès que la gronde a commencé à se faire sentir durant le printemps arabe.
L’histoire de la rivalité entre l’Algérie et le Maroc est celle du lièvre et de la tortue. Nous avons été tellement privilégiés ces dix dernières années grâce au pétrole que nous avons oublié qu’il y avait peut-être une course à gagner. Pendant que le Maroc se retroussait les manches, notre fierté nous empêchait d’avoir une discussion rationnelle et de faire quoi que ce soit de productif. Aujourd’hui, le Maroc conforte sa position de base mondiale de l’automobile et l’Algérie ne peut que constater son gâchis, en espérant pouvoir remédier les choses. Encore faudra-t-il en avoir la volonté.
TSA
S’il ne compte pas créer d’usine dans l’immédiat, Ford va installer un bureau d’achat à Tanger et établir une base commerciale régionale à Casablanca. « Ce bureau rayonnera sur l’ensemble de l’Afrique du Nord, » écrit Le Monde.
Si Ford comptait installer un pied-à-terre en Afrique du Nord, pourquoi n’a-t-il pas choisi l’Algérie ? Après tout, le Maroc dispose-t-il, dans l’absolu, plus de potentiel que l’Algérie ? Non, le Maroc n’a pas plus de potentiel que l’Algérie. Ce qu’a le Maroc par contre, c’est une volonté de ses dirigeants de faire progresser leur pays. Le Maroc dispose de zones franches à Tanger et Kenitra, qui permettent à ceux qui s’y installent de disposer d’une exemption fiscale de 25 ans, à condition que la production soit essentiellement dirigée vers l’exportation.
En s’étant plié en quatre pour faire venir l’usine géante de Renault, le Maroc dispose aujourd’hui de dizaines de fournisseurs automobiles qui se sont installés dans les zones franches suite à l’arrivée du constructeur français. Les bienfaits de cette usine sur l’économie marocaine sont quantifiables. Ils ne se limitent pas seulement à jouer sur la fibre patriotique, comme c’est le cas de la Symbol « made in Algérie ».
Le Maroc n’a pas de règle 49/51 qui freine et entrave l’investissement car il reconnaît le besoin de diversifier son économie et sait que les investissements étrangers permettent de créer de l’emploi et générer un cercle vertueux. Le climat des affaires est propice, car le Maroc n’est pas un pays hostile aux entreprises. Le Maroc est un pays stable, car des réformes ont été immédiatement engagées dès que la gronde a commencé à se faire sentir durant le printemps arabe.
L’histoire de la rivalité entre l’Algérie et le Maroc est celle du lièvre et de la tortue. Nous avons été tellement privilégiés ces dix dernières années grâce au pétrole que nous avons oublié qu’il y avait peut-être une course à gagner. Pendant que le Maroc se retroussait les manches, notre fierté nous empêchait d’avoir une discussion rationnelle et de faire quoi que ce soit de productif. Aujourd’hui, le Maroc conforte sa position de base mondiale de l’automobile et l’Algérie ne peut que constater son gâchis, en espérant pouvoir remédier les choses. Encore faudra-t-il en avoir la volonté.
TSA
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