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    e SG du RND a fait, devant les militants, un tour complet des questions politiques de l’heure. Sur les compétitions électorales de l’année prochaine, Ouyahia s’est dit “optimiste”.

    Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, multiplie les sorties en direction des militants de son parti. Jeudi dernier, il a été à la rencontre des ses militants de la wilaya de Blida. Cette réunion, tenue à huis clos au centre culturel Djillali-Bounaâma, a permis au patron du Rassemblement d’écouter les préoccupations des militants de base de cette wilaya. C’est lui-même qui l’a indiqué à sa sortie du huis clos qui a duré quatre heures. “J’ai été à l’écoute des préoccupations des militants et je leur ai expliqué les positions du parti sur les questions de l’heure”, a-t-il noté dans ses réponses aux questions de la presse, présente sur place. Parmi les sujets sur lesquels Ouyahia a été interpellé, figure la question de son départ de la chefferie du gouvernement. “C’est lors de ces rencontres de proximité (c’est la sixième du genre) que les militants posent ce genre d’interrogations. Sur la question du départ du gouvernement, je les comprends sur un double plan : sur un plan affectif parce que un des leurs a occupé un poste de responsabilité, et sur un autre plan me permettant à travers les explications que je leur apporte de les transmettre à la base”, a-t-il noté. À propos des prochaines échéances électorales, le patron du RND a fait une mise au point : “Je travaille dans le cas d’un contrat au sein du parti et à ce titre, je ferai une tournée dans toutes les wilayas jusqu’en février prochain dans le cadre de la préparation des élections locales d’octobre prochain et du scrutin législatif qui aura lieu en mai 2007, mais je ne fais pas de campagne pour les sénatoriales”, a-t-il indiqué. Son explication est simple : “Le renouvellement du Conseil de la nation (le Sénat) n’est pas une question d’élections, ce renouvellement est la résultante des élections locales de 2002.” En ce sens que le corps électoral, lors de ce renouvellement, est représenté par les élus locaux dont la majorité est détenue par le FLN. Ceci étant, Ouyahia qui porte son regard sur le double scrutin local et législatif de 2007 se dit “optimiste” tout en faisant une évaluation critique des résultats des élections de 2002 : “Dans 80% de cas, les raisons de la défaite du RND a été la primauté des intérêts personnels sur ceux du parti”, a-t-il reconnu. À ce propos, parmi ces intérêts personnels, Ouyahia évoque “le militantisme pour les postes”. Interrogé à ce sujet sur le départ des militants RND vers d’autres formations à l’image du FLN, le leader du parti a expliqué que “le voyage politique est une réalité dans notre pays”. “50% des militants RND sont issus du FLN. Et j’ai été heureux d’apprendre qu’un important militant FFS de Tizi Ouzou a rejoint le RND”, note-t-il encore tout en expliquant qu’on “a empêché seulement deux catégories de personnes d’intégrer le RND : les traîtres de la guerre de Libération nationale et ceux qui ont participé à la décennie du terrorisme”. La lutte contre le terrorisme a été également au centre des débats. Interrogé à ce propos, Ouyahia, qui notera “une baisse de la vigilance des citoyens”, indiquera que la lutte contre le terrorisme “se poursuivra”.

    “Des poursuites contre les gendarmes sont en cours”
    Interrogé sur le retour de la gendarmerie en Kabylie qui a fait le mécontentement d’un délégué des archs, le patron du RND indiquera que “ce redéploiement est une nécessité pour la démocratie, la sécurité de la vie et des biens des citoyens”. Notant à ce propos que “lorsque nous discutions sur la question de la sécurité, nous sommes arrivés à la conclusion que non seulement la sécurité devait être assumée par l’État dans le cadre de la prise en charge de ses responsabilités parce que le citoyen a besoin de sécurité, mais aussi parce que la wilaya de Tizi Ouzou détient un triste record en matière de kidnappings, de rackets…” Et d’expliquer : “Des correctifs de code de conduite ont été introduits pour la Gendarmerie nationale, ses effectifs ont été changés, et il y a des poursuites en cours”. “La société doit avoir l’oreille de tout le monde et essayer d’aborder les problèmes avec sérénité”, note-t-il tout en commentant par un “tant mieux” à l’interpellation du délégué des archs ayant démoli mercredi dernier une plate-forme de la Gendarmerie nationale à Tizi Ouzou.

    “Je n’étais pas contre les augmentations de salaires”
    Sollicité sur les augmentations de salaires et si le temps lui a donné raison sur cette question, l’orateur indiquera que “non ce n’est pas le fait de me donner raison ou pas, et d’abord, je n’étais pas contre les augmentations de salaires”. Son explication est que “les conventions de branches qui ont donné les augmentations salariales, c’est moi qui les ai installées”, dit-il tout en notant que “l’augmentation du SNMG en Algérie a un rythme triennal, il a été augmenté en 1997, 2000 2003, et il allait donc connaître une augmentation en 2006”. “Simplement, c’était une question de management”, explique-t-il avant de souligner que “ce que je disais en tant que Chef du gouvernement ne pouvait pas être différent de celui du chef de parti que je suis”.
    Ouyahia, qui dira à ce propos “ne pas vouloir bâtir un succès partisan sur le dos d’un pays qui connaît des problèmes”, s’est déclaré étonné par les promesses faites à certains travailleurs dont les entreprises sont déficitaires : “Ce que j’ai trouvé anormal, c’est d’entendre que par rapport à une entreprise déstructurée, c'est-à-dire en faillite correspond une augmentation de salaires de tant”, dit-il tout en notant : “Je crois quelque part qu’en voulant bien faire les choses avec la plus sincère des intentions — je n’accuse personne ni l’UGTA ni le gouvernement —, on a voulu créer une situation anormale où on aura en fin de compte donné une illusion aux travailleurs parce qu’une entreprise déstructurée, c’est une entreprise qui ne paye pas ses salaires pendant huit, dix mois (…) Je crois qu’on aurait pu dire davantage les choses avec franchise, du moins à cette catégorie de travailleurs”, relève-t-il tout en expliquant : “Je serai le dernier à ne pas applaudir en voyant les salaires de ces travailleurs d’abord arriver et puis s’améliorer pour leur bonheur et celui de leurs enfants”.

    NADIA MELLAL
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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