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Bientôt le lancement de la carte à puce Chiffa de la CNAS

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  • Bientôt le lancement de la carte à puce Chiffa de la CNAS

    On parle du lancement de la carte Chiffa pour Avril 2007. Est-ce que toutes les préparatifs ont été effectuées surtout au niveau de la dotation en équipements et la formation des professionnels de la santé ?

    _____________________________
    Séminaire sur le lancement de la carte à puce de la CNAS

    Une première en Afrique


    La Tribune
    02/12/2006
    Faouzia Ababsa

    C’est un projet unique en Afrique. Le ministre du Travail était fier de l’annoncer jeudi dernier à propos de la carte à puce de l’assuré social, à travers la communication lue par Djamel Ould Abbes, ministre de l’Emploi et de la Solidarité qui a tenu à préciser de prime abord que le fait que ce soit lui qui ouvre le séminaire ne signifie nullement qu’il y a eu un changement de gouvernement ou un remaniement ministériel. Le fait est que Tayeb Louh a été dépêché en Jordanie sur instruction du président de la République.

    Comme annoncé dans notre édition de lundi, la carte à puce de la CNAS a été lancée officiellement en début de week-end. Toutefois, elle ne sera délivrée qu’en avril prochain et dans seulement 5 wilayas du pays. Les promoteurs de cet instrument, censé rationaliser les dépenses de la Caisse de sécurité sociale, se sont évertués lors du séminaire international à louer ses mérites tout en affirmant avec insistance que la carte était à 100% sécurisée, pour reprendre les propos de M. Touati, directeur de l’informatique au niveau de la direction générale de la CNAS, alors que les fournisseurs du matériel de reprographie avaient assuré, par la voix du représentant de Gemalto, que le risque «0» n’existait pas. Le même responsable de la CNAS finira par reconnaître devant le ministre de l’Emploi et de la Solidarité que, finalement, nul ne pouvait être à l’abri du génie des hackers. A la question de savoir si les responsables n’avaient pas mis la charrue avant les bœufs en ne commençant pas dans un premier temps par la mise à jour du fichier national des assurés sociaux, notre interlocuteur, appuyé par le P-DG de la CNAS, nous démentira en affirmant que c’était désormais chose faite. Pourtant, ce n’est pas l’avis de plusieurs directeurs des agences de wilaya avec lesquels nous avons discuté et qui ont soutenu que le fichier à un niveau local n’était pas totalement mis à jour. En effet, en consultant le site Web de la Caisse nationale des assurés sociaux nous avons remarqué que toutes les statistiques étaient arrêtées à octobre 2005, soit il y a plus d’une année.

    D’autre part, les professionnels de la santé n’avaient pas été informés avant la tenue du séminaire. Pourtant, ils seront les premiers concernés par l’utilisation de cette carte. Mieux, ils ne sont pas tous codifiés en raison de la non-finalisation de la nomenclature des actes et des tarifs dont la révision a été annoncée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale pour le premier trimestre 2007. Par conséquent, les responsables de la CNAS devront accomplir un véritable marathon pour le respect du délai d’avril prochain, (à moins qu’il ne s’agisse d’un effet d’annonce politique) notamment par rapport à la formation des employés qui devront prendre en charge la dématérialisation des prestations de la Sécurité sociale à travers la puce et que l’on a qualifié de redéploiement du personnel de la CNAS dont 40% est constitué de liquidateurs.

    Bien sûr, tout cela ne diminue en rien l’importance de la carte «Chiffa» qui sera délivrée aux assurés sociaux. Une fois en poche, les bénéficiaires n’auront plus à coller des vignettes ni à se présenter aux centres payeurs pour y déposer leurs feuilles de maladie. Tout se fera de manière électronique. Les médecins seront, eux, dotés du matériel adéquat, c’est-à-dire d’un lecteur de cartes et d’un Token (une sorte de clé USB) sur lequel l’historique médical du patient y sera porté, de même que la nomenclature nationale des médicaments (remboursables et non remboursables). En attendant la carte d’identité nationale électronique, la carte «chiffa» résoudra à n’en point douter beaucoup de problèmes de bureaucratie.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Faut pas que citoyen voit ce topic ou il va avoir une crise cardiaque... Franchement je pense qu'en Algérie les dirigeants brulent les étapes et veulent aller trop vite...Il faut d'abord habituer les gens aux cartes à puces et tout le tremblement pour que ça ai une chance de fonctionner

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    • #3
      >>>D’autre part, les professionnels de la santé n’avaient pas été informés avant la tenue du séminaire. Pourtant, ils seront les premiers concernés par l’utilisation de cette carte.

      Raté, je l'ai vu

      Les professionels de santé, seront les plus grands perdants, lorsqu'ils s'apercevront que la carte qu'on souhaite leur faire avaler, est un véritable piège.
      Après les scandales constatés par la CNAS, par des médecins et des pharmaciens, cette dernière, manquant d'imagination trouve la parade...déporter la résponsabilité chez ces derniers puisque ils seront seuls responsables juridiquement sur la fiabilité de la carte.
      Dans l'article on parle de signature électronique, cette dernière permet à la CNAS de porter la responsbilité chez le professionel de santé en cas de pépin la signature éléctroniuqe, théoriqument, permet ce qu'on appelle la non répudiation de la transaction. En gros si le pharmacien par le bias du tiers payant fourni des médicaments et enregistre les données sur son PC, ces transactions sont réputées être probantes aux yeux de la CNAS y compris lorsque la carte est falsifiée. Donc si la signature est effectuée par un certificat électronqiue comme c'est le cas dans la chaffia, la CNAs peut refuser cette transaction au motif de la non conformité du certificat. C'est le pharmacien qui paye dans ce cas là. Par ailleurs, Gemalto ont vendu un système de cartes standalone, sous la pression des décideurs de la CNAS pour ne pas autoriser les pharmaciens de demander une autorisation au système de la CNAS avant toute transaction. Si c'était le cas, la CNAS devient co-responsable de la transaction et donc le verrou de la non-répudiation saute...


      C'est pour cette raison qu'on n'invite pas des gens qui risquent de foutre en l'air le projet qui a déjà absorbé quelque chose comme 15 Millions d'euros....

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      • #4
        Salut citoyen,

        Je sais que c’est un sujet qui te tient à coeur. Avant d’arriver aux responsabilités, est-ce que tu penses que le système est opérationnel techniquement ? Je parle au niveau des professionnels de la santé et pas uniquement coté CNAS. Quel moyen de connexion réseaux a été adopté pour connecter les professionnels de la santé ? Si tu as des informations sur ça, elles seront les bienvenues.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Bien sûr qu'il peut être opérationnel techniquement comme il a été conçu. Il n'y a rien de compliqué.
          Il n'y a pas de connexion réseau, les pharmaciens sont tenus de fournir la liste des transactions par disquettes 3 pouces. Certains ont la possiblité de lancer leur transfert par FTP (non sécurisé) sous la condition que le serveur FTP et la ligne RTC ou ADSL soient opérationnelles.

          Mais cette technique, comme pourrait le constater n'importe quel néophite, ne convient pas pour des raisons de sécurité évidentes. On est pas entrain d'échanger des chansons ou des photos de vacances.

          Par ailleurs, la carte gemalto est limitée en mémoire (200 k je crois) cela suffit à peine pour enregistrer un historique de 15 à 30 jours pour un malade chronique. Les autres cartes -semblet-il- disposent d'une mémoire de 30 k (le standart). Après avoir déposer les informations d'identification de l'assuré et sa clé privée il ne restera pas grand chose en capacité mémoire...
          Et puis qui est chargé de reformater la carte lorsqu'elle sera pleine. Le pharmacien, la CNAS, ou bien l'assuré lui même chez un pirate de quartier et à quelle fréquence.
          Par ailleurs, un pharmacien diposant d'un pc est assujeti à toute sorte de menaces, nous allons retenir la plus fréquente : les virus informatiques...c'est intéressant donc pour la CNAS de récupérer sur ses propres serveurs des fichiers venant de toutes les pharmacies du territoire, enfin c'est ridicule cette histoire et j'ai bien peur qu'ils viennent de jeter par la fenêtre quelques millions d'Euro.

          Une autre utopie, on dit que les medecins vont être équipés d'une clé token, or c'est la même sanction, un médecin disposant d'un pc (à croire que tout les médecins vont adopter les conneries de la CNAS) qui va le former qui va lui installer son logiciel, qui va pouvoir le soulager quand son logiciel lui fait rebooter sa bécane 3 fois par heure.

          J'ai cité ici 5 % des soucis qu'un "professionel de santé" peut avoir or les gens qui ont floué la CNAS c'est à dire gemalto ont calqué le système français, les acteurs français, l'infrastructure française sur le système algérien qui n'a rien de tout çà.

          Pour moi il aura fallu que le gouvernement aide tout le monde à se doter des infrastructures nécessaires pour faire fonctionner correctement une telle approche, il n'a pas hésité à le faire pour l'aéroport d'alger par exemple en ramenant l'infrastructure et les professionels qui vont avec. Sur ce coup là ils vont bouffer du sable et comme toujours personne n'est réponsable. Mais là on est plus dans la même échelle de coût...

          Kuchiki, je suis en forme El HamdouLillah, et toujours alerte, ce n'est pas des incapables qui ont pris l'habitude de dilapider les deniers de l'état qui vont me conduire à l'hopital ou m'accompagner vers la demeure éternelle, ca restera toujours une décision DIVINE.
          Dernière modification par citoyen, 02 décembre 2006, 13h26.

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          • #6
            @citoyen

            les pharmaciens sont tenus de fournir la liste des transactions par disquettes 3 pouces. Certains ont la possiblité de lancer leur transfert par FTP (non sécurisé) sous la condition que le serveur FTP et la ligne RTC ou ADSL soient opérationnelles.
            C’est des suppositions ou des informations confirmées ?

            un médecin disposant d'un pc (à croire que tout les médecins vont adopter les conneries de la CNAS) qui va le former qui va lui installer son logiciel, qui va pouvoir le soulager quand son logiciel lui fait rebooter sa bécane 3 fois par heure.
            C’est vrai que la gestion des équipements au niveau des professionnels de la santé ne sera pas facile. Il faut que le CNAS ou un autre organisme met en place un service de hotline efficace avec même des déplacements chez les médecins et les pharmaciens si nécessaire. Si la CNAS s’occupera uniquement de son système central et ignore les professionnels de la santé ça sera la mort assurée de la carte Chiffa.
            Dernière modification par shadok, 02 décembre 2006, 14h45.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Dans tout système d'information, trois niveaux doivent être appréhendés.
              A la lecture de l'information, j'ai l'impression que pour les gens de la CNAS Le système global se résumerait à la plateforme matérielle et le système d'application (Base de données et l'ensemble des programmes). et encore.
              Il existe un troisième niveau, non moins important, et qui concerne l'aspect organisationnel : le "qui" fait "quoi" "où" et "quand".

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              • #8
                Shadock, tu peux poser la question à n'importe quel pharmacien conventionné avec la CNAS, il t'expliquera comment il se prend chaque mois pour acheminer les transactions qu'il a enregsitré pour tous les tiers payants inscrit dans sa pharmacie.

                Au mieux il va te dire que j'ai une connexion FTP (perso je ne connais personne équipé de cette façon), au pire il se rend chaque mois au centre de la CNAS avec un carton de dossiers et il fera la queue ou fera appel à son petit copain du guichet pour accèlérer le traitement.

                Jawzia, le plus gros problème de l'équipe de la CNAS c'est la totale ignorance du METIER des acteurs avec lesquels ils sont sensés travailler. L'équipe projet dépend directement des décideurs nommés par copinage et cirage de bottes.

                Le système d'information est la dernière étape, lorsque le terrain est déblayé, on peut imaginer des solutions et faire de coupes en fonction des compétences, du budget et du contexte. Manifestement ce projet est encore une fois un effet d'annonce, le journaliste, qui a priori ne maîtrise pas du tout la question, a senti quelque chose et selon moi il a entièrement raison.

                Je prédis que les associations de professionels ne vont pas tarder à flairer le piège et peut être qu'il y aura de la casse.

                Par ailleurs, à l'annonce du désir de la CNAS de se doter de cette carte, Maitres renards par l'odeur alléchés...., se sont tous bousculés au portique. Gemalto est légitime sur ce coup là, mais son travail s'arrête à la fourniture d'une partie de la solution.

                En avril vous aurez probablement des cartes en plastique avec la photo des années 20 du pauvre malade et où la puce est là pour faire fun et hate techno, mais en réalité elle ne servira à rien.

                Le seul point positive sera d'acquérir un retour d'expérience sur les déboires de ce projet, il servira à d'autres téméraires bien sûr si la CNAS reconnait ses erreurs sinon c'est de la ZAKAT pour le benéfice de gemalto.

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                • #9
                  Envoyé par citoyen
                  En avril vous aurez probablement des cartes en plastique avec la photo des années 20 du pauvre malade et où la puce est là pour faire fun et hate techno, mais en réalité elle ne servira à rien.

                  Le seul point positive sera d'acquérir un retour d'expérience sur les déboires de ce projet, il servira à d'autres téméraires bien sûr si la CNAS reconnait ses erreurs sinon c'est de la ZAKAT pour le benéfice de gemalto.
                  Comme as dit citoyen Gemalto va fournir uniquement la carte à puce. Mais qui va fournir le système global pour utiliser la carte en back-office (CNAS) et en front-office (médecins, pharmaciens) ? Est-ce une autre entreprise ou la CNAS qui va développer ce système ? C'est là la grande question.

                  Si rien n'a été fait ça sera le fiasco.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10
                    Le système d'information de la cnas est fondé autour de quelques serveurs avec à ma connaissance de l'oracle comme composant central. Il se pourrait qu'il eurent à acheter des composants complémentaires puisés dans lasuite Oracle : Serveurs d'application, supervision, admin etc. Mais pas grand chose pour prendre en charge les logiciels métiers...en clair je n'ai jamis vu des clients lourds dans les agences, ce qui laisse penser qu'il n'ont pratiquement aucun logiciel métier et tout le travail se fait comme au bon vieux temps : LE BATCH fichier...autant utiliser du COBOL dans ces cas là...

                    De plus mettre en place des processus dématérialisés revient à dire au moins de partir des processus actuels et les dématrialiser, or avec cette solution les processus actuels ne fonctionneraient pas, alors mystère sur le nouveau processus qui sera lui adapter à la solution et pas le contraire. Ce qui en soit une erreur stratégique. En gros on prend une solution et une adapte le métier à la solution alors que pour les bonnes âmes normalement constituées c'est plutôt le contraire qui en général appliqué...

                    Tu le sais mieux que moi shadock , on est pas au premier fiasco et probablement pas le dernier.

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                    • #11
                      @citoyen

                      Dommage de voir l'incompétence et le laxisme perdurer en Algérie. On lance des projets sans études, on fait confiance aux fournisseurs, il n y aucun suivi réel des projets… J’ai vu plusieurs projets où des millions de dollars sont partis par les fenêtres sans que ces projets aboutissent. Le projet de la CNAS n’est pas le premier et le dernier.
                      Dernière modification par shadok, 02 décembre 2006, 19h29.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #12
                        >>>on fait confiance aux fournisseurs

                        On ne peut pas faire confiances aux fournisseurs, leur but n'est pas de gagner la confiance des clients. Leur but c'est de rentabiliser leur travail, et on devrai les imiter, sinon nous aurons des trous dans la poche....

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                        • #13
                          ??????
                          en Algerie il faut d abord cesser de nous mentir à ns meme et et commencer a etre realiste, apres le reste deviendra facile, on n est pas appeler à reinventer la roue!

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                          • #14
                            >>>en Algerie il faut d abord cesser de nous mentir à ns meme et et commencer a etre realiste, apres le reste deviendra facile, on n est pas appeler à reinventer la roue!

                            C'est un constat ou un conseil ! et qui ment à soi même ?

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                            • #15
                              C'est un constat ou un conseil ! et qui ment à soi même ?
                              tu sais bien que la carte n est pas un simple truc qu on importe et qu on distribuent aux assurés!
                              c est tou un systeme, qu il faut installer, et l Algerie n a meme pas installé la carte bancaire pour les distibuteurs automatique, un system analogue, mais beaucoup plus simple! alosr pour un systeme fragile comme la carte à puce destinée pour remplacer les formulaires à remplir ( ceci est plus realiste en Algerie que l introduction de cette carte!!) etc!

                              pour te repondre: c est un constat et un conseil en meme temps!

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