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InfoSoir
«Allô maman, je suis à Bagdad. Dans deux jours, je me sacrifierai pour l'Islam. Pardonne-moi et demande à mon père de me pardonner», c'est la dernière conversation qu'a eue avec ses parents Jamal Ahchouchi, un kamikaze marocain de 25 ans. Cet entretien a eu lieu le 26 octobre, au lendemain de de l'Aïd al-Fitr. «Trois jours plus tard, un interlocuteur se présentant comme Abou Zaïd l'Irakien a téléphoné sur le portable de mon fils Ismaël, pour annoncer laconiquement sa mort et présenter ses condoléances», raconte son père Mohamed. Jamal, coiffeur dans le quartier de Bario à Tétouan, est parti en Irak, sans prévenir ni son épouse Sanaâ de 22 ans, ni ses frères Ismaël et Abdelouahad, ni son père Mohamed, retraité, ni sa mère, Fatima. Jamal n'avait jamais annoncé qu'il se préparait à se rendre en Irak. «Il nous a dit qu'il partait pour de longues vacances, qu'il avait suffisamment d'argent», explique son frère Abdelouahad, ce que confirme son épouse Sanaâ. En juillet, quatre jeunes âgés de 22 à 30 ans de Mezwak, autre quartier populaire de Tétouan, étaient, eux aussi, partis en Irak. Depuis, leurs parents sont sans nouvelles. Le quartier pauvre de Mezwak a déjà fait parler de lui. Cinq jeunes, liés aux attentats de Madrid en mars 2004 en étaient originaires. Encerclés par la police, ils s'étaient fait sauter dans un appartement de Leganes, dans la banlieue de la capitale espagnole.
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«Allô maman, je suis à Bagdad. Dans deux jours, je me sacrifierai pour l'Islam. Pardonne-moi et demande à mon père de me pardonner», c'est la dernière conversation qu'a eue avec ses parents Jamal Ahchouchi, un kamikaze marocain de 25 ans. Cet entretien a eu lieu le 26 octobre, au lendemain de de l'Aïd al-Fitr. «Trois jours plus tard, un interlocuteur se présentant comme Abou Zaïd l'Irakien a téléphoné sur le portable de mon fils Ismaël, pour annoncer laconiquement sa mort et présenter ses condoléances», raconte son père Mohamed. Jamal, coiffeur dans le quartier de Bario à Tétouan, est parti en Irak, sans prévenir ni son épouse Sanaâ de 22 ans, ni ses frères Ismaël et Abdelouahad, ni son père Mohamed, retraité, ni sa mère, Fatima. Jamal n'avait jamais annoncé qu'il se préparait à se rendre en Irak. «Il nous a dit qu'il partait pour de longues vacances, qu'il avait suffisamment d'argent», explique son frère Abdelouahad, ce que confirme son épouse Sanaâ. En juillet, quatre jeunes âgés de 22 à 30 ans de Mezwak, autre quartier populaire de Tétouan, étaient, eux aussi, partis en Irak. Depuis, leurs parents sont sans nouvelles. Le quartier pauvre de Mezwak a déjà fait parler de lui. Cinq jeunes, liés aux attentats de Madrid en mars 2004 en étaient originaires. Encerclés par la police, ils s'étaient fait sauter dans un appartement de Leganes, dans la banlieue de la capitale espagnole.
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