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Les asiatiques menacent les américains en Algérie

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  • Les asiatiques menacent les américains en Algérie

    Bonjour

    Le secteur des hydrocarbures en Algérie, longtemps chasse gardée des occidentaux et particulièrement des américains, pourrait rapidement s’ouvrir aux groupes asiatiques jugés plus compétitifs, selon le ministre de l’énergie, Chakib Khelil.
    samedi 2 décembre 2006.
    La domination des américains dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, au Nigeria ou en Angola par exemple, ne sera plus ce qu’elle était par le passé », a déclaré le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, ce jeudi, à l’occasion de la tenue de la conférence Etats-Unis - Afrique sur le pétrole et le gaz.

    Le ministre s’est même dit « préoccupé » pour Anadarko, Halliburton et leurs consœurs qui doivent être « compétitives », car les sociétés asiatiques, explique-t-il, sont extrêmement actives aussi bien en amont qu’en aval du secteur énergétique et cherchent à pénétrer beaucoup de ces marchés en Afrique. Interrogé sur les moyens à mettre en œuvre par les compagnies américaines pour ne pas perdre leur part de marché, M. Khelil a estimé que cette question devrait plutôt être posée au gouvernement Bush qui devrait « peut-être créer un fonds spécial pour les aider à obtenir des marchés en Afrique ».

    Plus explicite, il a dit qu’en termes de marchés, les compagnies américaines ont de meilleures chances d’être compétitives en Algérie parce que le processus d’appel d’offres est transparent. La solution préconisée par le ministre est que les compagnies américaines travaillent davantage avec les firmes pétrolières locales de chaque pays, dans la perspective d’aller conjointement à la recherche d’autres opportunités dans d’autres pays. « Nous avons dépassé le stade où tout ce que nous recherchions était d’attirer des sociétés étrangères en Algérie.

    Ce que nous voulons aujourd’hui c’est de voir se créer des joint-ventures avec des firmes américaines, mais dans d’autres pays » en dehors des frontières de l’Algérie, a déclaré M. Khelil, reprochant à ces dernières leur « lenteur dans l’adaptation aux nouvelles règles du jeu », alors que, pendant ce temps, Sonatrach a créé des partenariats avec des sociétés pétrolières internationales en dehors de l’Algérie, comme cela a été le cas avec l’italienne ENI au Mali.

    Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
    D’après le Jeune Indépendant
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