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Tentative d’assassinat contre Abrika ?

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  • Tentative d’assassinat contre Abrika ?

    Interpellé mercredi matin pour des faits auxquels il dit ne pas avoir assisté, agressé le lendemain lors d’une conférence aux Ouadhias. Bélaid Abrika, le délégué des Archs, vient de vivre deux évènements curieux en deux jours.

    Selon une déclaration de la CADC parvenue hier à notre rédaction, le représentant des archs, qui se trouvait dans la journée de jeudi à Ouadhias pour une conférence sur les victimes du Printemps noir, a été victime d’une agression physique de la part de "la maffia locale". "

    A l’heure où Bélaid Abrika en compagnie d’autres délégués s’apprêtait à donner une conférence sur les blessés du Printemps noir, aux Ouadhias, des sbires à visage découvert accompagnés par des gendarmes en civil, armés de couteaux, de haches et de P.A, ont fait irruption dans la salle et se sont attaqués aux délégués présents et particulièrement à Bélaid Abrika (lequel est blessé au visage) dans l’intention manifeste de le tuer. Les délégués pris en chasse jusqu’à l’extérieur de la salle n’ont dû leur salut qu’à la présence d’esprit et la vigilance des citoyens et des blessés présents sur les lieux", précise le document du Mouvement citoyen qui identifie une partie de ces "visiteurs" comme étant "une bande de barbouzes à la solde de la maffia locale et nationale, notamment celle des lieux de débauche". Et parmi ces derniers, les archs citent deux propriétaires de deux cabarets d’Amechras : "le Liberté” et le “31".

    Cette agression est considérée, dans le document des archs, comme "une tentative d’assassinat" et tient ainsi à "alerter l’opinion nationale et internationale sur ces dérives susceptibles de plonger encore la région dans le chaos" et dépose "une plainte collective des délégués présents sur les lieux contre les auteurs de cet attentat meurtrier dûment identifiés".

    S’il n’est pas permis, pour le moment, de définir les contours de cette accélération d’événements, il y a lieu de constater que la situation dans la région est loin d’être meilleure et la peur de la voir plonger, encore une fois, dans une spirale est de mise.

    Parce que cet événement, s’il en est, pourrait être intimement lié à d’autres qui se sont produits ces derniers mois et qui portent un cachet : le mystère.

    Le terrorisme qui a repris ses actes meurtriers ajoute bien sûr à la confusion qui règne dans une région en perpétuelle recherche d’une stabilité. Si la majeure partie de la Kabylie est "pacifiée", il n’en demeure pas moins que nous assistons depuis un certain temps à une peur d’un nouveau genre. Les actes de racket, les kidnappings et les assassinats ciblés font désormais partie du quotidien des habitants de la région. Ayant ciblé, au départ, des personnes riches de la région et leurs enfants, pris en otage puis libérés contre de fortes rançons, les actes d’agression touchent, à présent, les hommes politiques et les personnalités de la région.

    Le 12 octobre dernier, Rabah Aissat, président de l’APW de Tizi Ouzou, d’obédience FFS, est assassiné dans un café à Ain Zaouïa après la rupture du jeûne. Sa mort demeure mystérieuse même si la piste terroriste est privilégiée.

    Le mercredi passé, le délégué de Tizi Ouzou du Mouvement citoyen, Bélaid Abrika, est interpellé par la police suite à une plainte de l’administration sur "la destruction de biens publics", qui fait référence à une tentative de sabotage d’une plate-forme destinée à la construction d’une caserne de l’armée à Sikh Oumeddour, près de Oued Aissi, à 5 km à l’est du chef-lieu de wilaya, en pleine polémique sur le retour des brigades de gendarmerie.

    Mais qui veut pousser au pourrissement et pourquoi maintenant ? C’est la question à laquelle les autorités se doivent de répondre avant que cela ne soit trop tard.

    Par la dépêche de Kabylie

  • #2
    A l’heure où Bélaid Abrika en compagnie d’autres délégués s’apprêtait à donner une conférence sur les blessés du Printemps noir, aux Ouadhias, des sbires à visage découvert accompagnés par des gendarmes en civil, armés de couteaux, d
    ç une blague ça non ?
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Peut-être, cherche t-on à empêcher la réinstallation de la gendarmerie en Kabylie? Seule la mafia locale a intérêt à le faire.

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      • #4
        Vraiment n'importe quoi... Comme quoi on a des torchons qui valent pas mieux que certains journeaux marocains que l'on critique toujours....

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        • #5
          A mon avis , on cherche à redorer son blason qq peu terni ces derniers temps, et je ne sais pas si vous avez remarqué, dans les pays sous dev comme le notre, quand on veut regagner un peu de popularité on dit qu'on a voulu nous assassiner! Qui? les"services" bien sur! ça marche à tous les coups.

          ( encore que je parle sans avoir meme vu de quoi il s'agit mais parfois je n'ai meme plus envie de lire ce genre d'histoire tellement ça a un air de déjà rabacher)

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