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Hassan Nasrallah à la Libération du Liban : « Israël est plus fragile qu'une toile d'araignée » (VOSTFR)

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  • Hassan Nasrallah à la Libération du Liban : « Israël est plus fragile qu'une toile d'araignée » (VOSTFR)

    Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 25 mai 2000, au jour de la Libération du Sud-Liban de l'occupation israélienne.

    Ce 25 mai 2015 marque le quinzième anniversaire de la Libération du Liban par le Hezbollah, une faction armée libanaise de quelques centaines d'hommes, soutenue par l'Iran et la Syrie, qui infligea à Israël la première défaite de son histoire. Une déroute humiliante obtenue par la seule force des armes, sans aucune négociation – car le Hezbollah ne négocie pas avec l'Occupant sioniste.

    En attendant la Victoire finale et la Libération inéluctable de toute la Palestine, revivons ces instants avec un témoin direct des événements, le journaliste Robert Fisk (dont les ouvrages Pity the Nation et The Great War for Civilization sont incontournables), et avec le fameux discours de la toile d'araignée prononcé par Sayed Hassan Nasrallah le jour de la Libération.

    Cette formule célèbre a eu un tel impact que durant la guerre de juillet 2006, Israël a subi de lourdes pertes en essayant vainement de s'emparer de Bint Jbeil, où Hassan Nasrallah avait prononcé ce discours.

    Robert Fisk, Pity the Nation :

    « En mai 2000, Israël implémenta enfin la résolution 425 de l'ONU, qui appelait à un retrait total des forces israéliennes du Sud-Liban. De l'aveu de tous, ils sont partis avec 22 ans de retard – la résolution 425 fut adoptée en 1978. Mais personne ne pourrait dire qu'ils ne sont pas partis précipitamment. Au début du mois, les hommes de l'Armée du Sud-Liban [ASL, collaborationnistes avec l'occupant sioniste] commencèrent à déserter leurs positions le long de la ligne de front israélienne.

    Ils abandonnèrent artillerie, tanks et fortifications, laissant les troupes israéliennes se débrouiller seules. Les Israéliens demandèrent un cessez-le-feu au Hezbollah afin de permettre un retrait en ordre. Le Hezbollah refusa. Ils combattraient jusqu'au dernier instant. Alors, durant une semaine entière, les Israéliens se faufilèrent hors du Liban, en tenant leur base du vieux château des Croisés à Beaufort jusqu'à la fin. Lorsque des milliers de villageois du Sud-Liban revinrent en masse à leurs domiciles, beaucoup d'hommes de l'ASL s'enfuirent pour sauver leur vie. Certains d'entre eux se livrèrent au Hezbollah. Abandonnés par leurs alliés, nombre d'Israéliens quittèrent leurs postes sous le couvert de l'obscurité – afin d'éviter des embuscades de guérilla – et retournèrent chez eux, en Israël, à travers champs. (...)

    Durant les derniers moments de cette retraite, les dernières forces israéliennes furent extraites de Beaufort par hélicoptère juste avant que des jets israéliens apparaissent et bombardent leurs bunkers.

    Des centaines d'hommes de l'ASL cherchèrent asile en Israël – deux furent abattus par des troupes israéliennes paniquées en essayant de traverser la frontière – et nombre d'entre eux obtinrent refuge. A Khiam, des foules forcèrent l'entrée de la prison abandonnée et trouvèrent les prisonniers toujours enfermés dans leurs cellules. Submergés par l'émotion, ils défoncèrent les portes. A l'intérieur, il y avait des hommes qui avaient été détenus sans procès depuis plus de dix ans. Les câbles électriques employés pour la torture étaient toujours en place. Seuls les générateurs de courant avaient été emportés. C'était une véritable débâcle.

    Et pour le Liban, ce fut une libération. A Taibe, je vis un homme du Hezbollah courir vers une maison recouverte de vignes et se jeter dans les armes d'une femme. Sa mère pleura sur son épaule. « Je ne l'ai pas vue depuis 15 ans, me dit-il. ».Je marchai avec les foules à travers Taibe, avec des hommes du Hezbollah et leurs familles – armés et pleurant de joie –, des religieux chiites, des villageois âgés, des centaines d'enfants ; tous voulaient rejoindre le sommet de la colline qui surplombait la ville. Et lorsqu'ils y parvinrent et purent voir la longue route frontalière devant eux, ils se tinrent tous debout, incrédules. Car face à eux s'étendant Israël, la vallée de Galilée baignée dans une pâle brume bleue. Ils avaient attendu ce moment durant tant d'années.

    En 1982, lorsque l'armée israélienne se fraya un chemin jusqu'à Beyrouth en ravageant tout sur son passage, personne n'aurait pu rêver de cela. Le Hezbollah avait dit que ce moment viendrait. Je ne les croyais pas. Mais je me trouvais maintenant avec eux à la frontière, leurs drapeaux jaunes flottant sous la brise. (...)

    Le Hezbollah a démontré que la reddition n'est pas nécessaire, que l'armée la plus puissante du Moyen-Orient peut être humiliée. Les Libanais l'avaient démontré durant le siège de Beyrouth en 1982. Les Palestiniens ont compris la leçon. A Gaza, je découvris que la plupart des Palestiniens regardaient la chaîne satellite du Hezbollah, Al-Manar, qui émettait depuis Beyrouth. Elle montrait des vidéos de leurs propres attaques contre des bases israéliennes, filmées par leurs combattants. Elle exhortait les Palestiniens à combattre comme les Libanais avaient combattu. Elle leur disait que Dieu était de leur côté. »
    Traduction sayed7asan


  • #2
    En 2000, une action mémorable, un évènement historique : la défaite de l'armée la plus puissante de la région par le Hezbollah, par la lutte d'un groupe de Libanais !!!

    Une belle leçon qui montre le chemin unique aux palestiniens : la lutte armée de libération, sans aucune négociation à la manière du Hezbollah qui n'a jamais négocié !!!

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