Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Journées d’étude sur la transcription de tamazight

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Journées d’étude sur la transcription de tamazight

    L’usage de la graphie latine entériné

    Ces journées ont vu la participation massive des enseignants de langue amazighe, des étudiants, des animateurs associatifs mais également des spécialistes et autres chercheurs et universitaires venus de plusieurs wilayas.

    “Quelle graphie pour tamazight” est le thème des deux journées d’étude organisées par l’association des enseignants de tamazight en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, abritées par la salle Petit théâtre de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Ces journées ont vu la participation massive des enseignants de langue amazighe, des étudiants, des animateurs associatifs mais également des spécialistes et autres chercheurs et universitaires venus de plusieurs wilayas. La rencontre a été ouverte par MM. Mhenna Boudinar, président de l’association des enseignants de tamazight, Ould Ali El Hadi, directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et Youcef Merahi, secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité.

    Cette question “récurrente” a été décortiquée et analysée sous plusieurs angles. La première journée a été marquée par des thèmes comme “Présence graphique de tamazight”, “Choix linguistiques et grammatisation de tamazight”, “Ecriture berbère : soucis et rêves”, “La transcription de tamazight : un faux débat” et “Entre l’urgence de la planification linguistique et les interférences idéologiques”, donnés respectivement par Zahir Meksem, Mahmoud Amaoui, enseignants à l’université de Béjaïa, Mohand-Akli Salhi, enseignant au DLCA de Tizi Ouzou Alloua Rabehi, enseignant au DLCA de Béjaïa Hamid Oubagha enseignant et auteur, Alger, Sadeg El Madjid. Enseignant au DLCA de Tizi Ouzou. La journée du jeudi a vu l’intervention de Abderrezak Dourari enseignant à l’université d’Alger et directeur du centre d’aménagement linguistique, Chemakh Saïd, enseignant au DLCA de Tizi Ouzou, Mouloud Lounaouci, sociolinguiste Seïdh Chalah , Samir Hadad, enseignants au DLCA de Tizi Ouzou, Kamel Bouamara, enseignant au DLCA de Béjaïa, Brahim Tazaghart , auteur, autour des thèmes “Place de la graphie dans l’aménagement global de la langue tamazigh”, “Comment aménager le tamazight ? Soubassements idéologiques et propositions pratiques”, “La question de la norme ou support graphique dans l’enseignement du tamazight en Algérie”, “Les inconvénients de la transcription de tamazight en caractères arabes”, “Notation usuelle et textes littéraires” et “Pour un centre d’aménagement linguistique de tamazight”.

    A l’issue de ces deux journées, les participants sont sortis avec des recommandations qui ont été scindées en quatre volets, à savoir la graphie, l’enseignement, la terminologie et la production culturelle, concernant la graphie, l’usage des caractères latins pour la transcription de tamazight est réitéré, “les participants aux journées d’études considèrent que l’usage a tranché en faveur de la graphie latine. Il est recommandé l’organisation de rencontres pour la résolution des problèmes en suspens dans le cadre de la graphie latine comme la signalisation, la ponctuation...”. Pour le volet enseignement, ils recommandent “la généralisation de l’enseignement de tamazight dans les établissements où des cours sont dispensés en attendant l’ouverture de nouvelles divisions pédagogiques, la formation d’enseignants par l’ouverture de l’UFC à tamazight, recrutement de tous les diplômés sortant des DLCA de Tizi Ouzou et Béjaïa, l’augmentation du volume horaire, la séparation des manuels édités par l’ONPS en cahiers.

    Concernant la terminologie et la production culturelle on peut retenir “la création d’une commission de terminologies spécialisées (environnement, justice, mass média...), l’organisation d’une rencontre pour l’homogénéïsation du lexique scolaire et l’encouragement des productions écrites et audiovisuelles ainsi que la traduction d’œuvres universelles vers tamazight”.

    En somme, cette rencontre a été plus que fructueuse de l’avis de tous les présents et organisateurs. Abdellah Arkoub, enseignant et membre du bureau de l’association des enseignants de tamazight nous a fait part de sa “satisfaction de la qualité des communications, du débat qui a caractérisé ces deux journées, animé par les enseignants, les spécialistes et les praticiens de la langue. Tamazight en tant que langue et civilisation mérite beaucoup de travail et de recherche pour son épanouissement et développement dans tous les domaines de la vie”, avant de remercier “tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette manifestation, à leur tête la direction de la culture, le HCA et la Maison de la culture Mouloud-Mammeri”.

    Par la Dépêche de Kabylie
Chargement...
X