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Festival national des Aïssaoua à Mila

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  • Festival national des Aïssaoua à Mila

    Dans une conférence de presse conviviale organisée ce mercredi au siège de la wilaya, le commissaire du Festival national des Aïssaoua, Zine Eddine Benabdallah, a esquissé devant les représentants de la presse écrite le contenu et les objectifs de cet événement artistique qui constitue une première à Mila.

    Prendront part à cette manifestation culturelle, qu’aura à abriter du 10 au 14 décembre prochain la prestigieuse maison de la culture qui verra à l’occasion son ouverture provisoire, une quinzaine de wilayas qui, chacune de son côté, tentera de faire miroiter aux initiés comme aux néophytes, la spiritualité et la religiosité de « tarika aïssaouia », « hansalia », « tidjania », etc. La troupe Soulamiat Bizert de Tunisie sera de la partie, nous confirme-t-on, et se produira en « Guest ».

    C’est à la troupe Tourat Aïssaouiya de Médéa que revient l’insigne honneur de se produire en « in » à l’inauguration du festival. Des spectacles en « off » auront également lieu à Chelghoum Laïd et Ferdjioua, alors que deux spectacles seront offerts aux femmes à Mila. Expositions culturelles spécifiques au festival aïsssaoui, rétrospective en images et conférences basées sur la poésie soufie, la littérature des confréries, et le soufisme et Aïssaoua, seront animées par d’illustres docteurs et chercheurs. Ali Taïbi, directeur de la culture, indique, pour sa part, que tous les préparatifs sont au point pour la prise de plus de 300 artistes et comédiens en plus de dizaines d’invités. « Des véhicules et des guides sont prévus pour faire découvrir aux visiteurs les sites touristiques et les vestiges archéologiques de la wilaya », ajoutera-t-il.

    Mila face au challenge aïssaoui

    Après les remous qu’aura provoqués la très médiatisée affaire de délocalisation impromptue du même festival de sa terre de prédilection, Constantine en l’occurrence, et, à la clé, cet « anecdotique incident » au fronton du tombeau de Massinissa, la voisine, Mila, s’est mise sur son trente-et-un pour tenter de remettre le festival sur son piédestal et lui donner la dimension doctrinale et artistique qui sont siennes.

    Préférant ne pas polémiquer sur cet énigmatique épisode, M. Benabdallah affirme que la domiciliation du festival national de Aïssaoua à Mila s’est concrétisée à la demande du commissaire auprès du ministère de la Culture, et non au regard des spéculations relayées par la presse. L’important, dira-t-il, est de réconcilier ledit festival qui vient de bénéficier d’une assise juridique à la faveur du décret exécutif n° 03-297, avec son véritable cachet scientifique, littéraire et artistique.

    Le charismatique cheikh Fouad Mekedem (invité d’honneur) abondera dans le même sens : « La finalité de tarika aïssaouia repose sur la communion de l’être humain avec son créateur, l’amour de Dieu, la quête du perfectionnisme dans l’éducation religieuse, intellectuelle et artistique, la purification de l’âme et de l’esprit et l’approfondissement du concept de la fraternité entre les disciples et les fidèles, loin de toute connotation de chaâwadha (charlatanisme). »

    Corriger donc les préjugés défavorables dont on affuble le chant aïssaoui, tel est le but recherché par ses promoteurs. L’on apprend que le coup d’envoi du festival sera donné par la ministre de la Culture et qu’il sera couvert par les équipes de l’ENTV, Canal Algérie, Cirta FM et probablement la radio chaînes 1, 2 et 3.

    Et que la fête commence !

    Par El Watan
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