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Le groupe algerien cevital change ses plans d'investissement en Côte d'Ivoire

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  • Le groupe algerien cevital change ses plans d'investissement en Côte d'Ivoire

    San Pedro, le deuxième port ivoirien, n'intéresse plus Le groupe algerien Cevital, qui voulait y développer un projet agro-industriel. D'après les informations de Jeune Afrique, le conglomérat dirigé par Issad Rebrab veut faire de l'île Boulay, face au port d'Abidjan, un immense complexe agro-industriel.

    Le site devait initialement abriter le deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan, mais le projet a fait long feu. Selon nos sources, Cevital propose aux autorités ivoiriennes de réaliser sur l'île, en vingt-quatre mois, un gigantesque complexe agro-industriel d'un coût de 1 milliard de dollars pour approvisionner à la fois la Côte d'Ivoire, la sous-région et le Brésil.

    Un volume de 10 millions de tonnes de marchandises (en importation et en exportation) pourrait être traité annuellement sur cette plateforme - qui devrait comprendre un port agro-industriel, des infrastructures logistiques et des unités de transformation de matières agricoles, le tout sur une superficie de 350 ha. Le premier groupe privé algérien prévoit par ailleurs la construction d'une centrale électrique sur le site pour assurer son indépendance énergétique.

    Issad Rebrab s'est déjà entretenu plusieurs fois avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, au sujet de ses intentions d'investir dans le pays. Adam Iskounen, le directeur général de Cevital, qui porte le projet, s'appuie sur son partenaire local Hamed Koffi Zarour, patron de la Compagnie internationale pour le commerce et l'agro-industrie (Cica). Ce dernier, bon connaisseur de l'agrobusiness, a par le passé aidé l'américain Cargill à s'implanter en Côte d'Ivoire.


    Africa
    Dernière modification par Ciel, 01 juin 2015, 23h39.

  • #2
    Aaaaaaaah maintenant on voit la couleur et l´odeur de l´argent du sucre , monsieurs rebrab avait un monopole sur le sucre algerien . 80% du sucre consommé en algerie appartenait á Cevital . Dans un pays á économie de maché au sens propre du terme , un tel monopole lui aurait causé des problémes avec la justice ( les lois anti-trust )
    Dernière modification par khayamm, 01 juin 2015, 17h48.

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    • #3
      c'est de l'import -export ,il pourrait le réaliser en Algérie ,en plus ça pourrait développer l'agriculture ddu pays ,pourquoi le faire ailleurs pour 1 milliard de dollar

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      • #4
        pourquoi le faire ailleurs pour 1 milliard de dollar
        Parce que ses projets d'investissement sont bloqués en Algérie. Nombre de ses projets attendent des autorisations du Conseil national de l'investissement (CNI) depuis 2005.

        En 2013, sur l’antenne de Maghreb M., la web radio de Maghreb Emergent, il a rendu responsable Bouteflika du blocage de la plupart de ses projets d’investissement.

        En 2014, il quitte le Forum des chefs d’entreprises (FCE), la principale organisation patronale algérienne, dont il accuse certains de ses membres d’être derrière le blocage de ses projets d’investissements en Algérie.
        Dernière modification par hakimcasa, 01 juin 2015, 19h36.

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        • #5
          normal l'import rapporte plus ! on sait tous pourquoi il y a un blocage !

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          • #6
            Envoyé par haddou
            c'est de l'import -export ,il pourrait le réaliser en Algérie ,en plus ça pourrait développer l'agriculture ddu pays ,pourquoi le faire ailleurs pour 1 milliard de dollar
            Le PDG de Cevital Issad Rebrab

            Q: Vous avez effectué récemment un voyage dans plusieurs pays subsahariens. En quoi consiste votre stratégie dans ces pays ?

            Issad Rebrab : Ces dernières années, le groupe Cevital s’est développé surtout en Algérie, notamment dans lindustrie agroalimentaire, qui représente 60% de nos activités. Mais nous sommes aussi actifs dans la sidérurgie, l’énergie électrique, l’électronique l’électroménager, le verre plat, etc. Après une croissance ininterrompue pendant 12 ans, nous voulons maintenant nous étendre ailleurs en Afrique.

            Nous voulons aujourd’hui aller en amont : jusqu’à maintenant nous importons nos matières premières des pays soit européens soit sud-américains ; nous avons décidé d’aller investir en amont dans des pays africains. Il s’agit non seulement de diversifier nos approvisionnements, mais aussi, étant donné que les terres agricoles inexploitées se trouvent en Afrique, d’apporter notre expertise pour installer des usines de transformation sur place, non seulement pour créer des emplois et de la valeur ajoutée, mais aussi pour exporter et nourrir le marché local.

            Q: Quel sera l'apport de Cevital dans ces pays ?

            Pour ne citer que les principaux, nous avons l’intention d’investir au Soudan, en Tanzanie, en Éthiopie et en Côte d’Ivoire. Nous avons décidé d’aller dans ces pays s’il y a des unités de production qu’on peut reprendre, moderniser ou agrandir. Sinon, nous construirons de nouvelles unités de production. Cela sera étudié au cas par cas.

            Par exemple, le Soudan a un grand potentiel pour la production sucrière. L’Éthiopie, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire ont également un grand potentiel agricole. On peut y produire de la canne à sucre et de la betterave sucrière.

            Et pourtant, ces pays importent du sucre, ce qui est anormal. Un pays comme l’Éthiopie qui a plus de 73 millions d’hectares de terres arables n’exploite que 15 millions d’hectares, et encore, de manière artisanale.

            Les taux de rentabilité sont un tiers de ce qu’ils seraient si ces terres étaient travaillées de façon scientifique et mécanisée. L’Éthiopie devrait être un des plus grands producteurs de sucre en Afrique et dans le monde. Il leur manque non seulement des moyens financiers, mais aussi le savoir-faire. Or nous avons le savoir-faire, nous savons comment mobiliser les moyens financiers. Nous avons donc décidé d’investir.

            Q: Et en ce qui concerne la Côte d’Ivoire ?

            Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire importe un million de tonnes de riz d’Asie. Pourtant, il lui suffirait d’exploiter 300 000 hectares pour être autosuffisante et même dégager des excédents pour l’export. Notre priorité est à Abidjan, là où il y a le plus de population, le plus de surface. J’ai également été à San Pedro , mais, pour l'instant, ce qui nous intéresse et ce sur quoi nos discussions ont porté avec les autorités, c’est d’abord d’investir dans la production du riz pour assurer la sécurité alimentaire et les faire passer d’importateurs à exportateurs. Nous allons procéder étape par étape.

            Avec le port d’Abidjan, qui doit s’agrandir, nous voulons mettre en place un complexe agroalimentaire pour pouvoir décharger un bateau à 2000 tonnes à l’heure : il faut des installations industrielles qui peuvent recevoir le produit car, une fois que l'on a produit, il faut exporter.

            Q: Comment peut-on réussir le pari de la sécurité alimentaire ?

            Force est de constater que les prix des matières premières agricoles ne font qu’augmenter. Cela s’explique par le fait que des grands pays très peuplés comme la Chine, l’Inde, le Mexique ou le Brésil ont vu leur pouvoir d’achat augmenter et consomment toujours plus. Sans compter la croissance démographique au niveau mondial. Et avec des aléas climatiques, il peut y avoir même un risque aujourd’hui de famine dans certains pays. Même pour des pays qui ont des revenus pétroliers, l’argent ne suffira pas.

            En 2007-2008, par exemple, le Vietnam a refusé de vendre son riz à l’export. Les Russes ont agi de même. Ce n’est pas du protectionnisme ; il s’agit avant tout pour eux d’assurer la sécurité alimentaire de leurs peuples. Il est donc temps que les gouvernements africains essayent d’encourager le développement de l’agriculture pour au moins assurer leur propre consommation.

            Dans tous ces pays j’ai rencontré des ministres de l’Agriculture, des Premiers ministres, des chefs d’État. Nous les avons sensibilisés et ils sont très ouverts à notre arrivée.

            Q: Vos ambitions africaines se limitent-elles à l’agriculture ?

            Nous avons des projets agricoles, mais pas seulement. Nous avons aussi des projets électriques. En Algérie nous avons trois centrales électriques.

            Il y a des pays africains qui ont des besoins en énergie électrique et nous sommes prêts à investir pour les aider à les mettre en œuvre. Ce ne sont pas obligatoirement des projets adossés à des usines agroalimentaires.

            Certains pays qui ont découvert du gaz récemment comme la Tanzanie ont actuellement entre 600 et 700 MW de capacité installée. Nous sommes prêts à doubler, voire tripler, les capacités de ce pays. Nous sommes en discussion avec les autorités à ce sujet.

            Nous voulons aussi développer la logistique dans certains pays, notamment dans les ports. Aujourd’hui, dans la plus part de pays africains, les ports sont sous équipés : ils n’ont pas un tirant d’eau suffisant pour recevoir de grands bateaux.

            Plus vous augmentez le volume plus vous réduisez les coûts. Deuxièmement, un bateau est fait pour naviguer, il n’est pas fait pour stationner dans des ports. Il y a aujourd’hui des ports africains saturés, où les bateaux restent quelques fois un, deux, trois mois. Nous avons une expérience à Bejaïa, où nous avons réalisé un terminal de déchargement portuaire grâce auquel on peut décharger un bateau de 50 000 tonnes en 48h, ce qui permet d’économiser 40 dollars par tonne. C’est un investissement très vite amorti.


            .
            Dernière modification par Ciel, 02 juin 2015, 00h29.

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            • #7
              Les intentions de Rebrab concernant l'investissement en Afrique remontent à 2012.

              Qu'en est-il aujourd'hui ?

              Toujours rien. Aucun projet n'a encore vu le jour. Rebrab évoque des "lourdeurs bureaucratiques".

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