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En tous les cas c'est ce qui ressort d'une étude publiée par l'institut japonais de l'énérgie en cas d'attaque contre l'Iran, le brent pourrait aller jusqu'à 100 dollars.
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Le prix du baril de pétrole brut pourrait grimper jusqu’à 100 dollars si les Etats-Unis attaquent les installations nucléaires de l’Iran et si ce dernier prend des mesures de rétorsion, estime une étude publiée jeudi par l’Institut japonais de l’économie de l’énergie (IEEJ).
Le prix du baril évolue actuellement aux alentours de 62 dollars. Selon le rapport de l’IEEJ, un organisme public nippon, le cours du baril chutera en revanche rapidement jusqu’à 50-55 dollars si une solution pacifique est trouvée à l’actuelle crise nucléaire iranienne.
Le document de l’Institut tente de prédire l’impact sur le marché pétrolier des différents scénarios possibles d’évolution de la crise : détente, attaque américaine, sanctions économiques et maintien du statu quo. Si les Etats-Unis décident de frapper militairement les installations nucléaires iraniennes, l’IEEJ prédit que Téhéran ripostera «en utilisant le pétrole comme arme, en contrôlant la fourniture de pétrole sur les marchés internationaux ou en coupant l’approvisionnement de certains pays».
De plus, l’Iran pourrait «accroître son influence sur le sud de l’Irak, et perturber suffisamment la sécurité de cette zone pour entraîner une diminution des exportations pétrolières de la région». «Ces mesures de rétorsion, associées aux attaques qui auront précédé contre les installations nucléaires iraniennes, déclencheront une réaction extrêmement forte sur le marché à terme du pétrole.
Le prix du brut augmentera rapidement, jusqu’au niveau temporaire de 90 dollars le baril», avertit l’IEEJ. «Si la situation devient plus sérieuse, s’enlise ou se complique, le prix du brut pourrait même atteindre 100 dollars le baril», poursuit-il.
Dans l’hypothèse où les Etats-Unis s’abstiendraient d’attaquer l’Iran mais où l’ONU imposerait de sévères sanctions internationales, le baril pourrait atteindre 70 dollars, voire 80 si Téhéran riposte en restreignant sa production ou en étendant son influence sur le sud de l’Irak, ajoute l’étude.
Par AFP
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Le prix du baril de pétrole brut pourrait grimper jusqu’à 100 dollars si les Etats-Unis attaquent les installations nucléaires de l’Iran et si ce dernier prend des mesures de rétorsion, estime une étude publiée jeudi par l’Institut japonais de l’économie de l’énergie (IEEJ).
Le prix du baril évolue actuellement aux alentours de 62 dollars. Selon le rapport de l’IEEJ, un organisme public nippon, le cours du baril chutera en revanche rapidement jusqu’à 50-55 dollars si une solution pacifique est trouvée à l’actuelle crise nucléaire iranienne.
Le document de l’Institut tente de prédire l’impact sur le marché pétrolier des différents scénarios possibles d’évolution de la crise : détente, attaque américaine, sanctions économiques et maintien du statu quo. Si les Etats-Unis décident de frapper militairement les installations nucléaires iraniennes, l’IEEJ prédit que Téhéran ripostera «en utilisant le pétrole comme arme, en contrôlant la fourniture de pétrole sur les marchés internationaux ou en coupant l’approvisionnement de certains pays».
De plus, l’Iran pourrait «accroître son influence sur le sud de l’Irak, et perturber suffisamment la sécurité de cette zone pour entraîner une diminution des exportations pétrolières de la région». «Ces mesures de rétorsion, associées aux attaques qui auront précédé contre les installations nucléaires iraniennes, déclencheront une réaction extrêmement forte sur le marché à terme du pétrole.
Le prix du brut augmentera rapidement, jusqu’au niveau temporaire de 90 dollars le baril», avertit l’IEEJ. «Si la situation devient plus sérieuse, s’enlise ou se complique, le prix du brut pourrait même atteindre 100 dollars le baril», poursuit-il.
Dans l’hypothèse où les Etats-Unis s’abstiendraient d’attaquer l’Iran mais où l’ONU imposerait de sévères sanctions internationales, le baril pourrait atteindre 70 dollars, voire 80 si Téhéran riposte en restreignant sa production ou en étendant son influence sur le sud de l’Irak, ajoute l’étude.
Par AFP