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Bataille de chiffonniers chez les importateurs algériens de voitures

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  • Bataille de chiffonniers chez les importateurs algériens de voitures

    Grace à Said Bouteflika, frère du président algérien, Mourad Oulmi, l'acheteur en France de l'appartement de Nicolas Sarkozy, tente le hold-up sur le marché juteux des voitures. Enquête.



    Patron de la Sovac, 18000 voitures luxueuses importées chaque année, Mourad Oulmi est un de ces hommes d'affaires richissimes qui murmure à l'oreille du frère du président Bouteflika, le tout puissant Said, capable de favoriser ses amis pour l'atttribution des marchés publics ou pour quelques autres gateries. Ce jeune golden boy, élégant et beau gosse, représente déja en Algérie le prestigieux constructeur allemand Volkswagen et ses différentes marques, Seat, Skoda, Audi et Porsche. Ce qui lui assure de confortables revenus, y compris à l'étranger. C'est lui qui, en 2006, rachetait, via une banque suisse, l'appartement à Neuilly du futur Président de la République française, Nicolas Sarkozy.

    Mais désormais, les grands industriels algériens proches du pouvoir n'ont plus de limites à leur boulimie. Mourad Oulmi s'est ainsi placé au cœur d’une vaste bataille pour dégommer Renault, Peugeot etToyata du marché algérien. Sa stratégie diabolique, qui a provoqué la colère des banques françaises, aura été soutenue à la Présidence par la Said Bouteflika. Mais l'ami Mourad a sans doute été trop gourmand. Cette fois, il pourrait bien échouer.

    Abdesslem Bouchouareb, l'allié de poids

    Tout a commencé lors de la préparation de la campagne électorale pour le 4emandat d’Abdelaziz Bouteflika. Oulmi figure parmi les plus importants bailleurs de fonds, en compagnie d'autres multi millionnaires comme Ali Haddad, Mohamed Laïd Benamor ou Mohamed Bairi. Il donne sans compter et prête des voitures pour permettre au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au chef du FLN, Amar Saïdani et à d’autres leaders de la campagne pour le quatrième mandat présidentiel, de parcourir le pays. Après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, Oulmi bombe le torse et se promène dans les lieux les plus fréquentés par les cercles décisionnels algériens en se targuant d’être «l’ami de Saïd Bouteflika». Une amitié qui lui vaudra un rapprochement stratégique avec un certain Abdesslam Bouchouareb, aujourd'hui ministre de l’Industrie.

    Mourad Oulmi convainc Bouchouareb de presser le gouvernement de réglementer le marché de l’automobile. En sa qualité de Président de l'AC2A, l'Association des concessionnaires automobiles d'Algérie, Oulmi exerce tout son lobbying dans l’élaboration du nouveau cahier de charges régissant activités de concessionnaires de véhicules neufs. Bouchoureb accorde une oreille attentive à son ami Oulmi. Et le nouveau cahier de charges élaboré est taillé sur mesure pour Sovac, la société appartenant aux frères Oulmi. A la surprise générale, le ministère de l’Industrie algérien instruit les banques algériennes, sans respecter la procédure dictée par la législation algérienne, de mettre en œuvre les nouvelles dispositions de ce nouveau cahier de charges sans aucun délai !

    En une journée, le 9 avril dernier, les banques algériennes étaient contraintes de suspendre toutes les opérations d’importation commandées par les concessionnaires automobiles. Cette mesure radicale a porté énormément préjudice à Renault, Peugeot et Toyota, les principaux concessionnaires étrangers et rivaux de Sovac d’Oulmi. Comme par hasard, le nouveau cahier de charges de Bouchouareb privilégie essentiellement un seul mode de paiement des importations des véhicules neufs, la lettre de crédit, qu’utilise la Sovac de Mourad Oulmi. En revanche, la nouvelle réglementation refuse la remise documentaire, un mode de paiement employé par Peugeot, Renault et Toyota.

    Une nouvelle loi taillée sur mesure

    La conséquence est terrible pour ces concessionnaires : pas moins 700 millions d’euros de commandes de véhicules neufs passées lors du Salon internationale de l’automobile d’Alger sont bloqués au Port d’Alger. Les ambassades de France et du Japon passent à l’attaque et protestent officiellement auprès du Premier Ministre, Abdelmalek Sellal. Lequel ne sait plus à quel saint se vouer lorsqu’il comprend que Bouchouareb a été manipulé par Mourad Oulmi.

    Il est trop tard. Le nouveau cahier de charges est entré en application, sans aucun délai d’adaptation ni la moindre mesure préparatif. De nombreux équipements sont exigés des voitures neuves importées que l’on retrouve facilement dans les seuls véhicules Volkswagen. Le marché automobile algérien va-t-il se reconfigurer? Mourad Oulmi l'espère, de nouvelles parts de marché tomberont dans son escarcelle

    Quand les caves se rebiffent

    Hélas, tout ne se déroulera pas comme il le souhaite. La Société Générale et la BNP Paribas, les deux banques françaises avec lesquelles il lance ces opérations d’importations lui font un mauvais tour. Il détient auprès de ces deux des impayés considérables qui se chiffrent une vingtaine de millions d’euros. Ces deux banques refusent de s’embarquer avec lui dans de nouvelles opérations d’importation sans qu’il ne règle, au préalable, ces dettes impayées.

    Mourad Oulmi panique. Il a besoin de nouvelles voitures pour combler demande urgente occasionnée par le blocage des véhicules de Renault, Peugeot et Toyota. Pour peser dans les négociations, il tente la stratégie de la frayeur. Il demande aux médias algériens pour lesquels il finance des contrats publicitaires d’enclencher une campagne de dénigrement médiatique. Et pendant ce temps-là, il part séduire d’autres banques comme la HSBC et la Citibank. Ces dernières ne gobent pas son discours et ses promesses. Quelques jours plus tard, le vent tourne en défaveur du patron de Sovac. Sous la pression des acteurs du marché de l’automobile et des chancelleries françaises et japonaises, le gouvernement algérien est contraint de réparer son erreur et épargne les «les véhicules automobiles dont les opérations d'importation ont fait l'objet d'une domiciliation bancaire avant le 15 avril » de l’application des dispositions du cahier des charges.

    Laurent Fabius, invité surprise


    Le 12 mai dernier, Laurent Fabius proteste auprès du Premier ministre Sellal et lui parle de l’article 4 du Code civil algérien lequel explique clairement qu’une loi ne peut s’appliquer en Algérie que lorsqu’elle est promulguée au Journal Officiel algérien. L’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges régissant les activités des concessionnaires automobiles est donc illégale. Des instructions fermes ont été données sans attendre l’officialisation du décret dans le Journal Officiel.

    Mourad Oulmi déclenche, ainsi, une tempête internationale. Le cahier des charges est revu et recorrigé en urgence, le 17 mai, grace à Ahmed Ouyahia, le chef de cabinet de la Présidence algérienne. Cet ancien Premier ministre a mené son enquête. Abdesslam Bouchouareb a voulu réellement avantagé les intérêts de son ami Oulmi. Le patron de Sovac doit battre en retraite,réglant ses dettes détenues par la Société Générale et la BNP Paribas. Et comment a-t-il fait ? Et ben il a rapatrié ses «ristournes de bénéfice» que lui cèdent à l’étranger ses fournisseurs et qui ne sont pas rapatriés régulièrement en Algérie.

    C’est grâce à cette véritable manne cachée à l’étranger qu'en 2006, Mourad Oulmi et ses frères rachetaient, entre autres, l’appartement d’un certain Nicolas Sarkozy à Neuilly-Sur-Seine. Et dans le secret total.

    Que des jaloux !

    La fortune immense de Mourad Oulmi est dissimullée par une ingénieuse combine. Officiellement en Algérie, SOVAC ne fait presqu’aucun bénéfice et réussit, à peine, à faire face à ses charges. Cette situation rend furieusement jaloux Mahieddine Tahkout, le puissant et influent homme d'affaires et importateur multi-marques via sa société Cima Motors. Tahkout se plaint à ses amis hauts placés : «Pourquoi vous ne réclamez pas à Oulmi des comptes aux sujets de ses bénéfices détournés à l’étranger ?» Delon lui, 5 % des bénéfices de son ennemi seraient transférés illégalement à l’étranger.

    Pour l'instant, ni les menaces des chancelleries étrangères, ni la colère de Sellal, ni le nombre incroyablement élevé de ses ennemis n’ont réussi à abattre Mourad Oulmi. Combien de temps l’amitié que lui voue Saïd Bouteflika, le frère du président, lui servira-telle d'assurance vie?

    LOUISE DIMITRAKIS -mondafrique.com


    Mondafrique.com est un site internet d'information fondé par le journaliste d'investigation Nicolas Beau.Nous vous proposons depuis janvier 2014 des enquêtes sur les politiques, les économies, les sociétés et les cultures africaines.

  • #2
    Intéressant, a vérifier la véracité.

    Le 12 mai dernier, Laurent Fabius proteste auprès du Premier ministre Sellal et lui parle de l’article 4 du Code civil algérien lequel explique clairement qu’une loi ne peut s’appliquer en Algérie que lorsqu’elle est promulguée au Journal Officiel algérien.
    On aimerai ne pas croire que les étrangers connaissent mieux que les nôtres les lois algérienne, mais rien ne nous étonnes.

    Officiellement en Algérie, SOVAC ne fait presqu’aucun bénéfice et réussit, à peine, à faire face à ses charges.
    Pa étonant, beaucoup ne paye pas leur impôts, du petit épicier aux grands groupes mais surtout les grands.

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    • #3
      La on parle de corruption à grand échelle , le petit épicier devient un ange devant ces crocodiles:22:
      Y'en qui croient que les harky ont quitté l'Algérie en 62 , pour moi ces corrompus sont plus que des traîtres, et Abdel Azize Buteflika est leur chef

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      • #4
        le petit épicier devient un ange devant ces crocodiles:22:
        Tu as tort de le penser, c'est le même esprit malhonnête et pourri, les petits feront plus que les gros si on leur donne les moyens. Les gros corrompus ont souvent commencé petit.
        Dernière modification par BeeHive, 02 juin 2015, 20h13.

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        • #5
          Tu as tort de le penser, c'est le même esprit malhonnête et pourri, les petits feront plus que les gros si on leur donne les moyens. Les gros corrompus ont souvent commencé petit.
          Je suis tout à fait d'accord que c'est malhonnête , mais le responsable c'est le crocodile , il a instauré un système de corruption généralisé , autrement dit il a corrompu la majorité du peuple , chacun selon son poids ....comme ça personne ne parle , car la majorité a mis le doigt dans le pote du confiture:22:

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          • #6
            Y'en qui croient que les harky ont quitté l'Algérie en 62 ,
            j'ai toujours dit que les vrais et les plus grands et les plus dangereux harki sont ceux qui sont resté au pays et qui de plus on gagné la sphere des hauts grades de notre armée, et les plus haute fonction du pays

            chadli caporal chef dans l'armée coloniale president de la riboublique algerienne
            khaled nezzhar caporal dans l'armée coloniale deviens Giniral juste ça Giniral dans l'armée de riboublique algerienne

            on s'etonne aujourdhui de ceci et de cela, ya jamaâ le diagnostic a été posé depuis 62 on vous a dit que l'Algérie avait une gangrene au pied, vous voulez qu'en 2015 elle allait guerir par l'operation du saint esprit, il fallait en ce temps là couper les parties gangrené , je crains que le mal s'est deja disséminé dans toute l'algérie aujourd'hui wen etchouf , ou va-ton voir et qui va-t-on guerrir ? sauver ou punir ? tag aâlamen tag, chacun pour soi et dieu pour tous

            je crois que c'etait kaid ahmed un ancien ministre des finances en 1965 qui avait dit nous (Algerien) somme au bord d'un gouffre et nous avons fait un grand pas vers l'avant....... ou somme nous aujourd'hui ? eh bien dans le trou des tenebres

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            • #7
              Maintenant le chef des Harky s'appelle Abdel azize Bouteflika

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