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Le Maroc troisième destinataire des projets d'investissements directs en Afrique en 2014, selon EY

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  • Le Maroc troisième destinataire des projets d'investissements directs en Afrique en 2014, selon EY

    En nombre de projets, le Maroc a occupé en 2014 la troisième place pour les investissements directs en Afrique derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte, selon une étude du consultant EY. L'Afrique du Nord a attiré en nombre 22,2% des projets et 51% des capitaux. Pour l'ensemble du continent, malgré une diminution du nombre de projets, leur valeur totale a connu une bond de 136% l'an dernier à 128 milliards de dollars.
    Belle performance du Maroc. Le royaume a atteint l'an dernier la troisième position, en nombre de projets d'investissements directs étrangers (soit 9,1% du total) et ce derrière l'Afrique du Sud (16,5%) et l'Egypte (9,7%).
    C'est ce qu'indique le rapport sur l'attractivité de l'Afrique que vient de publier le consultant EY (voir le détail de l'étude ci-dessous).
    EY a recensé 67 projets d'investissements étrangers dans le royaume l'an dernier. Avec les investisseurs français en tête en nombre de projets devant les espagnols
    Au niveau sectoriel ce sont les services financiers et les industries liées à la technologie, média et télécoms qui ont attiré le plus de projets au Maroc, selon EY. Pour rappel, en 2014, le pays a vu le rachat par le groupe émirati Etisalat de 53% de Maroc Telecom pour 4,2 milliards d'euros.

    L'EGYPTE ET LE MAROC EN TÊTE

    En 2014, l'ensemble de l'Afrique a capté 733 projets d'investissements contre 800 en 2013, selon les pointages du consultant qui réalise ce type d'étude sur toutes les grandes parties du monde. L'Europe a attiré ainsi, par exemple, 4 341 projets d'investissements en 2014 (+10%).
    Concernant l'Afrique, par grandes régions, l'Afrique du Nord, avec l'Egypte et le Maroc en tête, a capté la majorité en valeur (51,1%) des IDE contre 19,1% en 2013. Cette zone a même triplé le nombre d'emplois créé par ces IDE à 80 000 postes en 2014, soit 4 emplois sur 10 à l'échelle du continent.
    Mais l'Afrique subsaharienne pour sa part a capté 77% des projets en nombre (83% en 2013) et la valeur moyenne de chaque projet a presque doublé passant de 67,8 millions de dollars à 174,5 millions de dollars en 2014.
    Deux pays tirent bien leur épingle du jeu en Afrique subsaharienne en terme de croissance des IDE, le Mozambique (+88,2%) et l'Ethiopie (+47,1%).
    Sur l'ensemble du continent, la valeur totale des projets a bondi de 136% à 128 milliards de dollars. Ces investissements ont généré 188 400 emplois (+68%). Selon EY, le continent a attiré en 2014 d'avantage d'investissements directs que l'Europe de l'ouest.
    Explication ? "Cette année, l'Afrique subsaharienne enregistrera encore le deuxième taux de croissance économique le plus élevé au monde, avec 22 économies affichant un taux de croissance de 5 % ou plus", indique Ajen Sita, PDG d'EY Africa cité dans l'étude.
    En nombre de projets, EY rappelle cependant que "la part de l'Afrique dans les projets d'investissement direct étranger (IDE) a chuté de 8,4 % en 2014, mais est restée bien supérieure aux niveaux d'avant 2008".
    Ce rapport note que les afflux sectoriels d'IDE à destination du "secteur de l'immobilier, de l'hôtellerie et de la construction ont fortement progressé, faisant de ce secteur l'un des plus attractifs pour les IDE, avec une part de 43,8 % de la valeur du capital et de 33,6 % de la création d'emplois".

    UNE PERCEPTION EN RETRAIT

    Le cabinet d'audit et conseil qui établit aussi une enquête d'opinions sur environ 500 chefs d'entreprises de plus de 30 pays, relève cependant un bémol concernant la perception de l'Afrique par ces investisseurs qui s'est dégradée l'an dernier.
    Cependant pour Ajen Sita, "il est important de ne pas exagérer cette détérioration. (...) L'Afrique est toujours bien placée par rapport à d'autres régions, notamment parmi les sondés qui connaissent bien ce continent".
    Au niveau du climat des affaires, un environnement politique instable (55%), la corruption (26%) et l'insécurité (22%) sont perçus par les chefs d'entreprise interrogés comme les plus forts obstacles à l'investissement.
    Concernant le Maroc EY relève enfin que le "pays a échappé à l'essentiel des troubles qui ont affecté l'Afrique du nord et bénéfie d'un gouvernement stable". Notant que le "Maroc se positionne de plus en plus comme une passerelle vers un continent africain en forte croissance, particulièrement pour les investisseurs américains et européens".
    ND

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