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La bourse de Casablanca , trois années dans le rouge

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  • La bourse de Casablanca , trois années dans le rouge

    Depuis 2010, la place de Casablanca a connu sa première année de croissance. De grosses capitalisations ont permis de terminer l’année sur une note positive. La confiance est de retour et devrait s’installer.
    Après un passage à vide qui a duré trois ans, la Bourse de Casablanca renoue enfin avec la croissance. L’indice principal, le MASI, a terminé 2014 en hausse de 5,73%. Cette croissance marque un nouveau tournant. Sur 22 secteurs listés au niveau de la bourse de Casablanca, une quinzaine ont terminé en hausse, dont 11 enregistrent une progression à deux chiffres. De même, sur les 75 actions cotées, les deux tiers ont clôturé en croissance. Finalement, la reprise profite à la majeure partie de la capitalisation boursière.

    Les cimentiers profitent de leur générosité
    Parmi les grosses capitalisations, "la bonne tenue du secteur cimentier ne passe pas inaperçue, avec une croissance de 20% des trois actions du secteur", signale une analyste d’une banque d’affaires de la place. Contrairement à ce que l’on craignait, les investisseurs ont fermé les yeux sur la baisse de l’activité des cimentiers. Car, faut-il le rappeler, en 2013, les ventes de ciments ont reculé de plus de 6%. Selon toute vraisemblance, 2014 ne sera pas meilleure, puisqu’il est attendu une baisse semblable.

    "Cependant, les investisseurs ont été très sensibles à la générosité des cimentières en termes de dividendes", souligne la même analyste. Cette année, Holcim a offert un rendement du dividende de 20%. Même si Lafarge et Cimar offrent respectivement un rendement de 5,2 et 4,8%, les investisseurs ont estimé que le secteur reste très crédible. La baisse des ventes n’a pas occasionné détérioré la rentabilité des cimenteries.

    L’arrivée d’Emirates booste Maroc Telecom
    Autre secteur à s’inscrire en hausse, celui des télécoms. IAM, l’unique représentante, a terminé 2014 en progressant de 18,5% à 113,8%. On est encore très loin de son plus haut historique, mais il est clair que la confiance est revenue pour cette valeur. Vu sa place au sein de la bourse, avec une capitalisation qui représente plus de 20% du total, Maroc Telecom a toujours un effet psychologique sur le reste de la place. "L’activité de Maroc Telecom ne s’est pas tout à fait redressée, mais la place a réagi très favorablement à l’arrivée du nouvel actionnaire, en l’occurrence Etisalat", souligne un autre analyste.

    Banque et assurance en nette hausse
    La bourse a également profité de la forte croissance enregistrée par deux autres secteurs, notamment les banques et les assurances. La surprise est venue de CIH Bank qui s’est littéralement envolé en progressant de 21,15%. Les banques sont connues pour être des valeurs de fonds de portefeuille, mais on s’attendait à ce que le ralentissement de leur activité ait un impact. CIH, Attijariwafa bank et BCP ont enregistré une progression à deux chiffres, alors que la BMCE Bank a terminé l’année en hausse de 7,58%. Il faut dire que les banques marocaines profitent de la diversification géographique. Le fait d’avoir investi en Afrique permet d’atténuer l’impact d’une conjoncture difficile au Maroc. Attijariwafa bank, BMCE Bank et la BCP disposent de véritables relais de croissance avec leurs filiales africaines.

    Quant à Wafa Assurance, elle s’est appréciée de 20,70%. C’est là une autre évolution inattendue au niveau de la Bourse. C’est au moment de la publication des résultats semestriels que l’action de la filiale du groupe Attijariwafa est passée de 3300 à 3800 dirhams, en moins de trois séances, en septembre 2014.

    Certaines petites capitalisations ont également crevé le plafond. C’est le cas de Stroc Industrie qui s’est remise de la grève de 2012. Les actions CTM, Fénie Brossette et Med Paper, Risma ou Colorado enregistrent toutes une progression supérieure à 35%. Néanmoins, tout n’est pas rose. Le secteur de l’immobilier, composé de grosses capitalisations, n'a pas réussi pas à se redresser. Le scandale de la CGI a sans doute affecté les valeurs immobilières qui ont également fait les frais de rumeurs çà et là. Quoi qu’il en soit, 2014 a marqué un changement au niveau de la bourse de Casablanca, signe d’un début de retour de confiance dans l’économie marocaine.

    Source: le360.ma

  • #2
    voila une autre preuve sur la fabulation et le Bluff des annonces sur les investissements étrangers au Maroc . La bourse de Casablanca était dans le rouge pendant plus de 3 ans , et enfin elle a gagné 6% en 2014 . le flux des capitaux etrangers vers le Maroc auraient propulsé cette bourse vers le ciel mais hélas se ne fut pas le cas .

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    • #3
      Si la bourse est rouge, c'est que ça thesaurise trop. Le moralisme en est une cause. L'intégrisme empêche la croissance et retarde le progrès. On n'arrivera jamais à me faire croire que les stratèges saoudiens soutiennent la moralisation des banques.
      Dernière modification par jour, 05 juin 2015, 11h08.

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      • #4
        Khayamm tu confonds investissements classiques et investissements financiers. Les investissements financiers étrangers sont beaucoup moins importants que les investissements traditionnels.

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        • #5
          Envoyé par khayamm Voir le message
          voila une autre preuve sur la fabulation et le Bluff des annonces sur les investissements étrangers au Maroc . La bourse de Casablanca était dans le rouge pendant plus de 3 ans , et enfin elle a gagné 6% en 2014 . le flux des capitaux etrangers vers le Maroc auraient propulsé cette bourse vers le ciel mais hélas se ne fut pas le cas .
          maintenant tu peut dormir tranquile, ce n'est que bluff, la seule valeur sure au maghreb est le petrole algerien (100 milliards $ par an soit 50% du pib)

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          • #6
            Khayamm tu confonds investissements classiques et investissements financiers. Les investissements financiers étrangers sont beaucoup moins importants que les investissements traditionnels.
            Nous sommes en 2015 et l´investisseur moderne d´aujourd´hui qui veut investir dans un pays quelconque , regardes les indicateurs économiques de ce pays et ensuite il regarde la Bourse .
            à la bourse de Casablanca sont cotées les plus grandes compagnies marocaines . donc si les investisseurs étrangers tournent le dos á la bourse de Casa c´est qu´ils ne croient pas aux perspectives de croissance de ces entreprises cotées

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            • #7
              maintenant tu peut dormir tranquile, ce n'est que bluff, la seule valeur sure au maghreb est le petrole algerien (100 milliards $ par an soit 50% du pib)
              jmlix Pas d´hors sujet S´il te plait

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              • #8
                Si une bourse est dans un tendance baissière ce n'est forcément pas du qu'au pays cela peut être du en partie au contexte internationale de crise financière et internationale. L'entreprise dont l'action chute ou ne monte pas peut enregistrer un bon résultat économique et financier mais avoir une politique boursière inadaptée (non distribution de dividendes, titre peu liquide, flottant faible en quantité, politique de rachat inadaptée, la valeur peu être la cible de speculateur, etc...) les raisons peuvent être nombreuses

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                • #9
                  khayamm

                  tu veux discter de quoi? tes khoza3bilat?

                  Nous sommes en 2015 et l´investisseur moderne d´aujourd´hui qui veut investir dans un pays quelconque , regardes les indicateurs économiques de ce pays et ensuite il regarde la Bourse .
                  c'est pour ça que le maroc a été 3eme destination des ide en afrique en 2014, il a été convaincant mais espere plus

                  à la bourse de Casablanca sont cotées les plus grandes compagnies marocaines . donc si les investisseurs étrangers tournent le dos á la bourse de Casa c´est qu´ils ne croient pas aux perspectives de croissance de ces entreprises cotées
                  pour arriver à de tel conclusion il te faut des chiffres
                  Le poids des investisseurs étrangers à la Bourse de Casablanca
                  Bourse-de-Casablanca9
                  Selon les données du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM), le gendarme du marché financier marocain, les investisseurs étrangers (y compris les Marocains résident à l’étranger) détiennent des participations dans 49 entreprises sur les 75 cotées à la Bourse de Casablanca.



                  La valeur du stock détenu par ces entreprises, à fin juin 2014, s’est établie à 139,2 milliards de dirhams, en amélioration de 1,60 % par rapport au niveau de fin décembre 2013. Cette évolution étant le reflet de la hausse du marché action au terme du premier semestre de l’année en cours. Ce stock correspond à 30,5 % de la capitalisation boursière globale de la place.
                  Les investissements des étrangers sont constitués globalement de placements stratégiques qui représentent presque 90 % des placements des étrangers au niveau des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca à fin octobre 2014. La part flottante des capitaux étrangers investis au niveau de la place ressort à 3,11 % de la capitalisation boursière de la place.
                  Du point de vue géographique, les investisseurs européens pèsent 50,3 % des investissements étrangers au niveau de la Bourse de Casablanca suivis par ceux du Moyen-Orient avec 42,36 % des placements.

                  Emiratis et français

                  Toutefois, par nationalité, les personnes morales des Emirats Arabe Unis sont les premiers investisseurs en termes de stock avec près de 40 % du total des investissements détenus par les étrangers. Ce poids récent des investisseurs émiratis est le résultat de l’acquisition par l’émirati Etisalat de la participation de Vivendi dans Maroc Telecom. Ils sont talonnés de près par les français avec 39,26 % des investissements des étrangers au niveau de la place. Ces investisseurs sont présents dans de nombreuses grandes entreprises marocaines cotées : Lafarge, BMCI, Crédit du Maroc, BMCE Bank, BCP, Centrale Laitière, Lesieur Cristal, Brasseries du Maroc, Lydec, etc.

                  financialafrik
                  et pour t'eclairer un peu plus, lire, lire , lire

                  MAROC: Bourse de Casablanca: 93,25 % des parts détenues par des étrangers
                  http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=340377

                  et surtout lis les corrections

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                  • #10
                    Trop d'erreurs, de fraudes et de manipulations pour octroyer quelques crédibilité aux chiffres de la bourse de casa.

                    Commentaire


                    • #11
                      Si une bourse est dans un tendance baissière ce n'est forcément pas du qu'au pays cela peut être du en partie au contexte internationale de crise financière et internationale. L'entreprise dont l'action chute ou ne monte pas peut enregistrer un bon résultat économique et financier mais avoir une politique boursière inadaptée (non distribution de dividendes, titre peu liquide, flottant faible en quantité, politique de rachat inadaptée, la valeur peu être la cible de speculateur, etc...) les raisons peuvent être nombreuse
                      Merci pour ce rappelle de cours de Bourse mais le probléme de la bouse de Casablanca est ailleurs vous avez hélas des entreprises cotées en bourse qui sont lourdement endettées c´est la raison pour laquelle les investisseurs étrangers avaient tournés le dos á votre bourse.

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                      • #12
                        u veux discter de quoi? tes khoza3bilat
                        jmlix@

                        Continue avec ce language ordurier et je vais te signaler á la modération
                        Dernière modification par khayamm, 05 juin 2015, 13h53.

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                        • #13
                          que qulqu'un lui explique c'est quoi "khoza3bilat"

                          en attendant d'avoir des explication, que dis tu de la suite de mon intervention?

                          Commentaire


                          • #14
                            jmlix @Tu n´es pas qualifié pour un débat , alors continue ton chemin . Lorsque tu rentres dans ce forum tu dois au moins cirer tes souliers

                            Commentaire


                            • #15
                              Un economiste marocain, sur un journal marocain, évoque la bourse marocaine :

                              Profit warnings : La confiance outragée !

                              Par Mohammed Benmoussa -
                              Publication : 17/05/15 15:00 -

                              Décidément, rien n'aura été épargné à la Bourse de Casablanca. Aucune erreur, aucune défaillance, aucun manquement, aucune fraude, n'auront manqué à la liste des «anomalies» infligées au marché boursier marocain depuis plus d'une décennie. Tout le monde aura compris que le terme «anomalies» est un euphémisme.

                              Prenons un exemple pour en mesurer l'ampleur : le groupe Alliances a ouvert son capital à la SFI en mars 2014, par le biais d'une augmentation de capital réservée à cette institution financière au prix d'émission de 556 DH par action (cours du 11 mai 2015 : 111.2 DH). La note d'information préparée à cet effet, signée par la banque d'affaires de BMCE Bank et visée par le CDVM, annonçait un bénéfice prévisionnel de 802.5 MDH en 2014. Quelques mois plus tard, le résultat net consolidé 2014 publié par Alliances s'est soldé par une perte de 969 MDH. Excusez du peu ! Imaginez le sentiment actuel du management de la SFI et devinez son appréciation sur la fiabilité et la loyauté des données financières contrôlées par les autorités marocaines de régulation boursière. La dernière «anomalie» en date concerne les sanctions infligées par le CDVM aux sociétés cotées, qui ont enfreint la réglementation régissant la communication financière.

                              Ce sont 11 émetteurs, dont un établissement de crédit filiale d'une grande banque internationale, la BMCI en l'occurrence, qui se sont vu infliger des sanctions disciplinaires et pécuniaires pour absence ou retard de publication d'une alerte sur leurs résultats. Cette affaire est plus sérieuse que la nature des sanctions ne laisse à penser. Cette affaire est plus lourde de conséquences que la réaction désinvolte des émetteurs aux sanctions ne semble suggérer. Cette affaire est plus destructrice de valeurs économiques et immatérielles, que l'évolution des indices ou des volumes traités en Bourse ne laisse apparaître. En réalité, c'est la crédibilité du marché boursier, de ses opérateurs, de ses régulateurs, qui est gravement remise en cause.

                              C'est la confiance des investisseurs nationaux et internationaux qui est violemment outragée. Et ce sont les petits porteurs qui constituent le principal dommage collatéral, faisant d'eux les éternels dindons de la farce.La Bourse de Casablanca n'est pas à ses premiers déboires. Elle est coutumière de cette sorte d'ivresse de l'impunité, lorsque tous les moyens sont bons pour amasser de l'argent sale sur le dos de l'ignorance des investisseurs individuels ou de la naïveté (ou connivence ?) des institutionnels. L'histoire du marché boursier marocain post réforme est féconde de ces grands moments d'égarement collectif, de ces scandales boursiers qui ont défrayé la chronique sans aucun lendemain judiciaire : bons de privatisation, Agma Lahlou Tazi, Financière Diwan, SNI, Addoha, HPS, Samir, GSI, Finatech, Alliances ... Dans toutes ces affaires où l'on suspectait des infractions boursières, délits d’initiés, manipulations de cours, rétentions d'informations, diffusions de données erronées ou franchissements de seuil non déclarés, il y a un dénominateur commun : une réglementation inadaptée et mal appliquée par des régulateurs inexpérimentés et inféodés. Ce même dénominateur commun se retrouve aujourd'hui dans le dossier des «profit warnings».

                              Les sanctions pécuniaires prononcées par le gendarme du marché, consistent en l'application d'une amende de 1000 DH par jour de retard de publication. Les diligences qu'il a effectuées lui ont permis de constater que les dirigeants des sociétés mises en cause, auraient pris connaissance de la baisse des résultats 2014 à des dates différentes durant le 1er trimestre 2015, voire plus tôt pour l'une d'entre elles (le 25 septembre 2014). Qui pourrait croire encore aujourd'hui qu'une société structurée opérant dans la banque, l'industrie ou les NTIC ne serait en mesure de connaître ses résultats semestriels qu'au terme d'un délai aussi long ? Ou que les directions financières ne seraient pas en situation d'établir des tableaux de bord quasiment en temps réel pour faire remonter les signaux d'alerte aux états majors ? Outre l'application simpliste de cette amende quotidienne qui est purement symbolique et qui a dû déclencher l'hilarité générale de la communauté financière, aucune explication n'est fournie sur les raisons de la gradation des sanctions disciplinaires et sur leur portée juridique, ni sur l'identité des responsables incriminés au sein des sociétés concernées. Aucune information non plus n'est fournie au sujet des investigations menées par le CDVM sur les transactions boursières initiées par les personnes dites «sensibles», celles qui auraient pu avoir accès très tôt aux informations de résultats, par leurs ayants droit ou leurs proches préalablement à la publication des profit warnings.La communication financière des entreprises cotées doit être permanente et fiable.

                              Les formes classiques de communication restent nécessaires, comme la publication en temps et en heures de comptes annuels, semestriels et trimestriels, la diffusion de lettres aux actionnaires ou de communiqués de presse, les réunions d’information avec les analystes financiers, les interviews et les articles de presse, la création de sites web dédiés à l'information des investisseurs et la communication digitale. Mais ces formes ne sont plus suffisantes pour garantir la loyauté du marché et l'égalité de traitement des épargnants et des investisseurs institutionnels. Une vigilance toute particulière doit être accordée aux événements significatifs, qui sont susceptibles d’avoir un impact sur les résultats attendus pour l’exercice en cours ou les exercices suivants. Parce qu'elles influent directement sur le cours des titres, ces informations doivent être publiées de façon permanente et dés leur survenance. Ce principe de transparence financière absolue est consubstantiel à l'existence même d'un marché boursier réglementé. Tout biais qui l'entraverait, conduirait inexorablement à le priver de son unique source d'énergie : la confiance.

                              *Mohammed Benmoussa*
                              Economiste et chef d’entreprise
                              Dernière modification par jawzia, 05 juin 2015, 14h24.

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