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Les pays de l’Opep se réuniront demain à Vienne Statu quo en perspective

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  • Les pays de l’Opep se réuniront demain à Vienne Statu quo en perspective

    elwatan

    La stratégie actuelle de l’Arabie Saoudite, du Koweït, des Emirats arabes unis et du Qatar est de défendre coûte que coûte leurs parts de marché, soit 17 millions de barils par jour.


    La réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se tiendra demain à Vienne (Autriche), bien que scrutée de très près par les marchés, ne devrait accoucher d’aucun bouleversement, selon bon nombre d’analystes et d’observateurs. De fait, tous les scénarios indiquent que l’Opep, dominée par les riches monarchies du Golfe, devra maintenir inchangé son plafond de production, fixé officiellement à 30 millions de barils par jour, depuis la très controversée réunion de novembre dernier.

    L’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar, qui pompent à eux seuls près de 17 millions de barils par jour (mbj), soit plus de la moitié des 31 mbj produits actuellement par l’Opep, ont déjà donné le ton en affichant leur volonté de défendre coûte que coûte leur stratégie actuelle qui favorise surtout la sauvegarde de leurs parts de marché. «La demande augmente, l’offre ralentit. C’est un fait.

    Le marché se stabilise», a ainsi déclaré, en début de semaine, le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al Nouaïmi, comme pour attester du bien-fondé de la politique actuelle de l’Opep de ne pas réduire sa production. Pourtant, l’Arabie Saoudite, elle-même, n’a pas été épargnée par la chute drastique des cours pétroliers, qui ont perdu près de la moitié de leur valeur par rapport à leur niveau d’avant juin 2014, où ils caracolaient aux alentours de 115 dollars pour le brent et 108 dollars pour le WTI.

    En effet, les réserves en devises étrangères de l’Arabie Saoudite ont fondu de 49 milliards de dollars durant les quatre premiers mois de l’année en cours, du fait de l’effondrement des cours pétroliers, révélait en début de semaine le cabinet saoudien Jadwa Research, en précisant que cette évaluation n’a pas tenu compte des coûts liés à l’intervention militaire actuelle au Yémen. Or, malgré le net recul des ses revenus pétroliers, l’Arabie Saoudite, qui demeure le premier exportateur mondial de brut avec une production de plus de 10 millions de barils par jour, arbore encore un matelas de réserves de change des plus confortables, évalué à quelque 683 milliards de dollars à fin avril dernier.

    L’Arabie Saoudite en chef de file

    Aussi, les monarchies du Golfe, l’Arabie Saoudite à leur tête, ne semblent guère disposées, notent les analystes, à reculer d’un iota sur leur stratégie de maintien des quotas actuels de production, surtout si les pays non-Opep, comme la Russie, ne consentent nulle concession concrète pour faire remonter les prix. Lors de sa dernière réunion il y a six mois, l’Opep, sous l’influence de l’Arabie Saoudite, avait, rappelle-t-on, pris pour ainsi dire tout le monde à contrepied en décidant de ne pas baisser son plafond de production, alors que les cours pétroliers perdaient plus de la moitié de leur valeur.

    Pour la réunion de demain, l’Organisation ne devrait donc pas changer de cap, d’autant que la production américaine de pétrole de schiste a commencé à reculer et que les cours de brut se stabilisent depuis quelques semaines autour des 65 dollars le baril. Seul espoir infime de voir donc l’Opep modifier un tant soit peu sa politique actuelle, l’hypothèse — du reste peu crédible — que le front constitué par certains pays membres, comme l’Algérie et le Venezuela, arrivent enfin à faire entendre leur voix en faveur d’une réduction du plafond de production.

    Le Venezuela, faut-il le souligner, a vu ses revenus diminuer de moitié du fait de la baisse des cours pétroliers. L’Algérie, elle, subit à la fois l’impact de la baisse des prix, mais aussi d’un recul de sa production d’hydrocarbures, entrant ainsi officiellement en période de grave crise, avec surtout des réserves de change qui risquent de se contracter à 38 milliards de dollars, voire quatre fois moins, si le brent ne se maintient pas à 60 dollars.

    Reste que, comme le prédisent la majorité des observateurs, des pays comme l’Algérie et le Venezuela sont loin de pouvoir peser sur la stratégie que les pays du Golfe décideront d’imposer au sein de l’Opep. Certains pays actuellement à court d’argent, explique en ce sens Richard Mallinson, analyste chez Energy Aspects, cité par l’AFP, «voudraient voir l’Opep réduire son plafond pour faire grimper les prix», mais même ces membres, ajoute-t-il, ne sont eux-mêmes «pas prêts à diminuer leur propre production».


    Akli Rezouali

  • #2
    La division s'impose donc entre les pays d'accord avec les saouds et les pays de l'opep contre les saouds

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    • #3
      Salam

      La réunion de l'OPEP se tiendra aujourd'hui le 6 juin 2015 à Vienne en Autriche

      Le sommet du G7, se tiendra du 7 au 8 juin 2015 en Bavière, Allemagne (à quelques kilomètres de la frontière Autrichienne)

      Suivra la conférence Bilderberg qui se déroulera le lendemain du 9 au 14 Juin 2015 en Autriche ...

      Selon l’éminent économiste Martin Armstrong, la Réserve fédérale, la BCE ,ainsi que les banques centrales Suisse et Danoise projettent de se réunir à Londres courant juin 2015 ,pour débattre sur l'abolition du cash.

      ....
      “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

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