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Les services de police s’intéressent à l’emploi des expatriés. Ils mènent, depuis peu, une enquête sur les ressortissants étrangers qui sont employés sans permis de travail.
La Police générale (PG) relevant de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) vient d’ouvrir une enquête sur les expatriés qui exercent sans permis de travail en Algérie. Recrutés à coups de millions d’euros et de dollars à partir des pays européens et asiatiques pour une période allant de 2 à 5 ans, ces expatriés travaillent dans divers secteurs d’activité, dont l’automobile, le bâtiment, le médicament, le textile, l’agroalimentaire et autres services, tels que l’électroménager et la téléphonie.
Le pot aux roses a été découvert chez un grand concessionnaire automobile qui, vraisemblablement, n’a pas investi le moindre sou pour assurer et déclarer ses employés recrutés à partir de l’Europe.
Après des investigations poussées, la sûreté de daïra de La Colonne a ouvert une enquête pour identifier ces personnes qui, jusqu’ici, n’ont fourni aucun justificatif valable pour exercer une activité professionnelle en Algérie.
D’autant que ces dernières recrues ne sont pas recensées à la wilaya d’Alger et au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Selon une source sécuritaire, ces ressortissants étrangers ne disposent que de visas touristiques qui leur permettent tout juste de séjourner en Algérie pour une durée déterminée, conformément aux lois régissant la circulation des personnes.
Du coup, ils deviennent des employés au noir qui perçoivent des salaires échappant à l’imposition. Ils sont donc exploités par leurs employeurs le temps de la validité de leurs visas. L’enquête ainsi menée a pour objectif de débusquer ces expatriés travaillant au noir.
Les services de la DGSN comptent établir un rapport détaillé et documenté qui sera remis à la justice. Les employeurs, coupables de l’infraction aux lois relatives à l’emploi, seront sanctionnés.
Les employés au noir aussi. Ces derniers sont passibles d’une expulsion pure et simple du territoire algérien. Tout récemment, les services de police ont constaté de nombreuses situations d’expatriés employés sans permis de travail chez des concessionnaires automobiles.
Parmi les cas relevés, il y a des cadres d’entreprise qui exercent sans la moindre déclaration apurée des services concernés par l’emploi. L’autre infraction relevée a trait à la poursuite de l’exercice d’une activité professionnelle, alors que les permis de séjour et de travail ont expiré.
Liberté
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La Police générale (PG) relevant de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) vient d’ouvrir une enquête sur les expatriés qui exercent sans permis de travail en Algérie. Recrutés à coups de millions d’euros et de dollars à partir des pays européens et asiatiques pour une période allant de 2 à 5 ans, ces expatriés travaillent dans divers secteurs d’activité, dont l’automobile, le bâtiment, le médicament, le textile, l’agroalimentaire et autres services, tels que l’électroménager et la téléphonie.
Le pot aux roses a été découvert chez un grand concessionnaire automobile qui, vraisemblablement, n’a pas investi le moindre sou pour assurer et déclarer ses employés recrutés à partir de l’Europe.
Après des investigations poussées, la sûreté de daïra de La Colonne a ouvert une enquête pour identifier ces personnes qui, jusqu’ici, n’ont fourni aucun justificatif valable pour exercer une activité professionnelle en Algérie.
D’autant que ces dernières recrues ne sont pas recensées à la wilaya d’Alger et au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Selon une source sécuritaire, ces ressortissants étrangers ne disposent que de visas touristiques qui leur permettent tout juste de séjourner en Algérie pour une durée déterminée, conformément aux lois régissant la circulation des personnes.
Du coup, ils deviennent des employés au noir qui perçoivent des salaires échappant à l’imposition. Ils sont donc exploités par leurs employeurs le temps de la validité de leurs visas. L’enquête ainsi menée a pour objectif de débusquer ces expatriés travaillant au noir.
Les services de la DGSN comptent établir un rapport détaillé et documenté qui sera remis à la justice. Les employeurs, coupables de l’infraction aux lois relatives à l’emploi, seront sanctionnés.
Les employés au noir aussi. Ces derniers sont passibles d’une expulsion pure et simple du territoire algérien. Tout récemment, les services de police ont constaté de nombreuses situations d’expatriés employés sans permis de travail chez des concessionnaires automobiles.
Parmi les cas relevés, il y a des cadres d’entreprise qui exercent sans la moindre déclaration apurée des services concernés par l’emploi. L’autre infraction relevée a trait à la poursuite de l’exercice d’une activité professionnelle, alors que les permis de séjour et de travail ont expiré.
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