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L’Algérie lance un programme de plantation de 500 000 ha d’oliviers

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  • L’Algérie lance un programme de plantation de 500 000 ha d’oliviers

    Bonjour, comme vous vous en doutez, l'Algérie à un énorme retard par rapport à ses voisins, un projet utile qui fera reculé le désert et créera des emplois dans le monde rural, une quinzaine de wilayas sont concernées par le projet.
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    L'Algérie a décidé de lancer un programme de plantation de 500 000 ha d'oliviers à travers une quinzaine de wilayas. L'annonce a été faite ce week end par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, M. Abdeslam Chelghoum, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'olive. Il s'agit, en fait, d'un programme très ambitieux dont l'objectif principal est de hisser la filière oléicole algérienne au rang des grands pays producteurs d'olive et d'huile d'olive dont certains ne sont que nos voisins tunisiens et marocains. Il faut dire, néanmoins, que ce programme est impressionnant. Ce qui nécessitera, inéluctablement des efforts de part et d'autre.

    Ainsi, le département de Saïd Barkat , par la voix de son secrétaire général , a lancé un appel aux agriculteurs les incitant à adhérer à ce qu'il a qualifié de programme prometteur. Il s'agit , selon lui , d'un programme qui vise à réduire la dépendance de l'Algérie en huile, notamment végétale, dont les cours ne cessent de grimper sur le marché international. Notre pays a accusé un retard considérable en matière de production oléicole.

    C'est un constat que nul ne peut renier aujourd'hui. Rien qu'en la comparant aux pays du Maghreb , l'Algérie est malheureusement en bas de l'échelle . Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. C'est d'ailleurs , dans cette nouvelle vision que s'inscrit ce nouveau programme de plantation. Il faut savoir que l'Algérie ne compte actuellement qu'une surface de 350 000 ha de plantations d'olivier, alors que la Tunisie par exemple possède pas moins de 1,5 million d'hectares. Autrement dit, le retard à rattraper est plus qu'énorme. Notons, par ailleurs, que la production d'huile d'olive a toujours été concentrée dans les pays du pourtour méditerranéen tels que l'Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Turquie, Tunisie et Maroc, lesquels totalisent à eux seuls plus de 90% de la production mondiale. Les principaux pays consommateurs sont également les principaux pays producteurs. L'ensemble des pays de l'Union européenne représente 71% de la consommation mondiale. Les pays du pourtour méditerranéen représentent 77% de la consommation mondiale.

    Chez nous, la production oléicole s'élève, au cours de cette dernière décennie, à 2,2 millions de quintaux, une production très fortement liée aux conditions climatiques et à l'effet de saisonnement de l'olivier. Du point de vue superficie, l'on compte une oliveraie dite moderne et une oliveraie traditionnelle de 85% du verger oléicole national. Les variétés dominantes d'olives à huile sont le Chemlal, Azeradj, Bouchouk, Blanquette et la Roussette. La superficie totale du verger national est de 177.220 ha pour plus de 17 millions d'arbres dont 15 millions sont en production. Le rendement moyen obtenu au cours de ces dix dernières années est de 13,1q/ha toutes espèces confondues (l'olive de table 10,3q/ha et l'olive à huile 13,5 q/ha). 90% du verger est détenu par les wilayas de Béjaïa, Tizi-Ouzou et Bouira. La couverture des besoins de consommation est assurée à 100% par la production nationale.

    En matière d'exportation, l'Algérie exporte de modestes quantités d'olives de table et d'huile d'olives vers le Canada, la France et la Jordanie. Le chiffre d'affaires de la filière de l'huile d'olive s'élève à 1,5 milliard de dinars et 900 millions de dinars pour l'olive de table. Les capacités de transformation pour l'olive à huile sont de 1.705 huileries dont 85% sont des huileries traditionnelles et 10% des huileries modernes. Un programme de modernisation du secteur de transformation est en cours. Il existe également 45 unités de conditionnement.

    Les opportunités de partenariat existent dans les domaines technique et commercial. La filière a, certainement, un avenir radieux, surtout que les huiles végétales connaissent des hausses importantes sur les cours internationaux. Pourvu que les professionnels s'en occupent sérieusement. Pour revenir , au nouveau programme de plantation d'oliviers , celui-ci touchera les wilayas qui possèdent un fort potentiel de production. Hormis les régions déjà connues pour cette spécialité allant de la Kabylie à Jijel et de Mascara à Oran, d'autres wilayas dont les conditions climatiques sont favorables à ce type de plantation figurent dans la liste établie par les services concernés.

    C'est le cas de Biskra, d'El-Oued et de Khenchela dont les expériences menées ont démontré des résultats assez satisfaisant en matière d'adaptation aux conditions climatiques. La réussite de ces expériences ont amené ainsi les pouvoirs publics à envisager d'autres plantations.

    Dalila B.
    3 Dec 2006. Le Maghreb
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Espérons que ce projet se fera vraiment et que l'Etat ira encore plus loin...

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    • #3
      je me demandais tjrs pourquoi l olive et son huil d un petit pays comme la tunisie envahit le monde, alors que chez nous l huil d olive est rare et couteuse! Je sais qu à SIG (Oranais) et la Kabylie cultivent l o.livier! on arrive meme pas alors à s autosatisfaire ??!! c est triste

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      • #4
        Beaucoup de plantations centenaires ont été brulées durant la décennie noire.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Beaucoup de plantations centenaires ont été brulées durant la décennie noire
          est-ce que la situation etait elle meilleure avant cette fameuse decenie noir qui devient un alibi pour cacher nos incapacitées retarsd cummulés!
          Jusqu à quand allons nous imputer tous les maux du pays à cette decenie ?
          ca fait dejà 10 ans qu on en parle,
          avant c etait le colonialsime!
          beintot ca sera quoi?

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          • #6
            On annonce déjà une chute de la production de 60% par rapport à l'année passée dans la région de Jijel. Les conditions climatiques et les incendies sont pour principales causes.


            Plusieurs facteurs, notamment climatiques et les incendies, ont abouti à la baisse de la production des oliviers séculaires.
            La campagne de la cueillette des olives, qui a démarré la semaine dernière dans la région de Jijel, sera indiscutablement, et de l’avis même des oléiculteurs, des plus décevantes. Des oliviers séculaires qui d’ordinaire donnaient deux ou trois quintaux d’olives par campagne, vont atteindre difficilement cette année le seuil des 20 à 30 kg. L’autre signe d’une récolte insignifiante est le temps mis par les oléiculteurs à boucler leur récolte. Si d’habitude ils consacraient plus d’un mois à ramasser leurs olives, cette saison, ils ont mis souvent à peine une semaine pour faire le tour des arbres. “Mes olives sont cette saison asséchées avant l’heure et le moindre mouvement d’air les fait tomber de l’arbre”, explique un agriculteur.

            La pulpe qui renferme l’huile a été endommagée par un été aride et prolongé. La cinquantaine de foyers d’incendies qui se sont déclarés au moment de la maturation des fruits, à travers 20 communes sur les 28 que compte la wilaya, n’ont fait que consacrer le désastre. Ne pouvant lutter contre les deux phénomènes de la nature, sécheresse et incendies, les oléiculteurs se contentent de faire le constat de leur manque à gagner et reporter leurs espoirs sur les années à venir. “La production oléicole obéit très fortement aux fluctuations climatiques”, nous précise un cadre du secteur de l’agriculture. La région de Jijel est située dans un microsystème de type pluvial et l’irrigation d’appoint est rarement pratiquée pour les oliviers. Concernant la présente année où le rendement à l’hectare n’atteindra sans doute pas la moyenne des scores, les services concernés prévoient, cette année, une chute de 60% par rapport la production oléicole de l’année passée. Cette production en dents de scie s’explique, aussi, par le fait que 60% des oliveraies sont situées dans les zones bioclimatiques semi-arides, Chehna, Texenna, Settara, et où l’irrigation d’appoint n’a pas été introduite. Le “goulage”, cette technique ancestrale de la récolte des olives, utilisée les années précédentes, est jugée par certains connaisseurs comme facteur aggravant. Le goulage, qui consiste à faire tomber les fruits en frappant les branches de l’arbre avec une longue perche, blesse les rameaux fruitiers et compromet la récolte de l’année suivante. Les techniques actuelles, en usage dans la plupart des pays producteurs d’olives, sont les vibreurs qui secouent les branches sans danger et les peignes à olive. Après l’exode rural qu’a connu la région de Jijel durant la décennie noire, les paysans ont abandonné des milliers d’oliviers dans les mechtas de Ziama Mansouriah, El Aouana, El Millia et Selma pour ne citer que ces communes-là. Pourtant, ces paysans sont prêts à rejoindre leurs douars où ils ont réalisé par le passé des prouesses dans la plantation d’oliveraies. Il suffit que l’État les aide pour repeupler ces douars dans le cadre des programmes du FNRDA et du PNDRA. Ce serait une façon de donner à ces plans leur dimension sociale d’outil de lutte contre le déséquilibre régional.

            Liberté
            (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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            • #7
              je me demandais tjrs pourquoi l olive et son huil d un petit pays comme la tunisie envahit le monde, alors que chez nous l huil d olive est rare et couteuse! Je sais qu à SIG (Oranais) et la Kabylie cultivent l o.livier! on arrive meme pas alors à s autosatisfaire ??!! c est triste
              Le problème c'est que chez nous les jeunes ne veulent plus travailler la terre ils trouvent ça ringard et préfèrent tous faire du trabendo, faire du business comme vendre des portables, etc... C'est normal que d'année en année il y-a moins d'olive puisque par exemple en Kabylie il n'y a que les vieux qui font encore ce travail les pauvres à plus de 60 ans tu les vois encore récolter les fruits des arbres, car les jeunes ne veulent pas en entendre parler c'est mal payé c'est hyper fatiguant on travail du levé du jour jusque la tombé de la nuit etc...

              Si l’on remarque bien malgré que la Kabylie soit une grande région pour la production nationale, la production de cette région reste faible car à la base cette production n’est pas industrielle c’est une production familiale. En ce sont de simples personnes qui exploitent une terre familiales et qui à la base n’est pas faite pour une production à grande échelle pour nourrir les exportations ou la consommation local. Un autre inconvénient et que la région est montagneuse et donc difficile d'accès, et qui en plus ne peut avoir de grande parcelle de 500 à 1000 hectares pour la production de type industrielle. Mais il existe d'autres régions qui peuvent abriter des surfaces aussi grandes mais de nombreux problèmes se posent (manque d'eau, quand l'eau est là les infrastructures d'irrigations manquent, sinon les régions en question sont éloignées ou manquent en infrastructure de transport ce qui à pour conséquence de faire monter le prix du produit et le rend alors hors de prix, le manque de main d'oeuvre motivé joue aussi un grand rôle, (à cause des salaires faibles, mais aussi de la fainéantise, beaucoup de jeune esquivent l’agriculture etc..)

              Chez nos voisins c’est différend la culture oléicole est de type industrielle sur de grande surface et implanté dans des zones irriguées.
              Dernière modification par walid_dz, 04 décembre 2006, 15h44.

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              • #8
                @Churikan

                Notre ami Tunisien Churikan pourrait peut être nous expliquer la hausse des prix de l'huile d'olives en Tunisie cette année.

                Les prix ont presque doublé. Le litre est à 5 Dinars Tunisiens( sinon plus) alors qu'il avoisinait les 3 dinars pour une huile de bonne qualité.

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                • #9
                  @walid_dz
                  Si l’on remarque bien malgré que la Kabylie soit une grande région pour la production nationale, la production de cette région reste faible car à la base cette production n’est pas industrielle c’est une production familiale.
                  tout à fait, ce qui d'ailleurs rend ce travail trés pénible.

                  (manque d'eau, quand l'eau est là les infrastructures d'irrigations manquent,
                  L'olivier est un arbre qui ne demande pas beaucoup d'efforts et qui ne nécessite pas beaucoup d'eaux, en général l'eau de la pluie lui suffit largement.

                  Sinon je partage ton avis sur le reste!!
                  Dernière modification par hakkimm, 04 décembre 2006, 16h12.
                  (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                  • #10
                    Bjr Hakkimm

                    L'olivier est un arabe qui ne demande pas beaucoup d'efforts et qui ne nécessite pas beaucoup d'eaux, en général l'eau de la pluie lui suffit largement.
                    Non c'est vrai que c'est un arbre qui résiste beaucoup à la sécheresse mais pour avoir des olives grosses, juteuses et qui donne beaucoup d’huile, il faut bien arroser l’arbre. Certaines olives qui viennent d'arbre qui ont passés de long mois de sécheresse sont souvent petites avec une fine peau autour du noyau. C'est souvent ça au bled qui donne un produit de qualité médiocre qui donne peut d'huile, et un fruit desséché qui a perdu tout son goût et ses vitamines.

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                    • #11
                      Oui peut être tu as raison, dans ma région on ne s'occupe pas beaucoup des oliviers et il est vrai que ces arbres sont de taille moyenne et voir plus petite.
                      (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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                      • #12
                        Oui peut être tu as raison, dans ma région on ne s'occupe pas beaucoup des oliviers et il est vrai que ces arbres sont de taille moyenne et voir plus petite.
                        C'est ce que j'ai remarqué aussi sur une parcelle tu trouves de beaux fruits sur une autre qui est juste voisine les fruits sont complétement desséché tu as l'impression de ne manger que des noyaux lol

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                        • #13
                          Des investisseurs étrangers

                          Pour booster le secteur de l'olive en Algérie il faut aussi inviter des investisseurs étrangers dans ce secteur.

                          Todolivo, une société espagnole exerçant dans la filière oléicole, s’est installée au Maroc. En association avec des opérateurs locaux, elle a déjà planté dans divers vergers situés dans les principales régions productrices, totalisant une superficie globale de 330 ha. L’exploitation de 600 autres ha est prévue dès l’année prochaine. L’entreprise espagnole, qui détient le record mondial en matière de productivité avec plus de 20 t/ha contre 1t/ha au Maroc, apportera son savoir-faire et assurera un débouché pour le produit marocain.
                          http://www.lavieeco.com/Echos/Le-cha...talle-au-Maroc

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