Tweet
Objectif: relier entre elles les universités du Maroc avant de s’attaquer à d’autres objectifs
Sécuriser les données hébergées, une priorité
Une des recommandations de CloudTech’15 qui s’est déroulée à Marrakech
- Ils s’appellent Cloud computing et Big data et sont les nouveaux révolutionnaires du monde de l’information. Impossible d’y échapper. Pire, il faut s’y adapter car ils remettent en cause les métiers existants pour en créer de nouveaux. Ces technologies émergentes opèrent en effet une transformation majeure dans l’usage des technologies de l’information par les entreprises de tous les secteurs économiques, les obligeant à innover. Que ce soit sur le plan technologique et industriel pour le Cloud computing, ou pour identifier les opportunités majeures de création de valeur pour les Big data. Afin de profiter des avancées opérées ailleurs, l’Ecole nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (ENSIAS), qui relève de l’Université Mohammed V de Rabat, la section IEEE du Maroc (Institute of electrical and electronics engineers) et le British Council viennent de tenir à Marrakech la 1re Conférence internationale sur le Cloud computing, ses technologies et applications et le Workshop international sur le Big data. Avant cette grande première internationale, 3 workshops avaient été organisés en 2011 à Rabat, en 2012 à Agadir et en 2013 à Marrakech.
Aujourd’hui, la Conférence Cloud
Tech’15 accueille quelque 80 experts d’une dizaine de pays. L’occasion notamment pour le Maroc de réfléchir à l’installation d’une future plateforme Cloud pour supporter le Big data, sur le territoire. Comme l’explique Mostapha Zbakh, enseignant chercheur à l’Ensias et président de la Moroccan association for cloud computing, “il faut trouver l’emplacement et le matériel, et nous avons aussi besoin d’une connexion internet à très haut débit, mais nous sommes prêts. L’objectif premier est de relier entre elles toutes les universités du Royaume, avant d’élargir la plateforme vers d’autres besoins. Nous avons la chance d’avoir un personnel qualifié pour démarrer ce projet et le soutien d’experts internationaux”. Cette potentielle architecture Cloud
Tech au Maroc permettrait d’héberger nos bases de données, d’expérimenter les différents services et applications déjà installés, mais aussi d’allouer de l’infrastructure, comme les serveurs, disques durs, processeurs… aux pays africains voisins. Le Cloud *
Tech’15 permet donc de mesurer les opportunités qui découlent de ces technologies, d’apprendre l’utilisation optimale d’une plateforme Cloud, et bien sûr de savoir sécuriser les données hébergées.
Par le biais de ce rendez-vous, il s’agit de ne pas rater le coche d’une véritable révolution. Avec une production d’informations en pleine explosion par la multiplication des mobinautes sur Smartphones et tablettes, ce fameux Big data ne fait qu’enfler et ses données deviennent toujours plus difficiles à stocker et à analyser.
Opportunités
Autre thématique abordée au cours de cette rencontre, l’utilisation du Big data sur le Cloud. Chaque expert est ainsi chargé de développer sa démonstration au fil des nombreux sujets abordés pour couvrir l’ensemble de la question. C’est ainsi que les opportunités de l’information en nuage pour les chercheurs des pays en voie de développement, ou l’accès aux services du Cloud via les mobiles intelligents sont décrits, tout comme le projet Nu@ge, fondé sur l’idée d’un réseau de data centers éco responsable de petite taille offrant un grand niveau de modularité au sein d’un Cloud.
l'économiste
Sécuriser les données hébergées, une priorité
Une des recommandations de CloudTech’15 qui s’est déroulée à Marrakech
- Ils s’appellent Cloud computing et Big data et sont les nouveaux révolutionnaires du monde de l’information. Impossible d’y échapper. Pire, il faut s’y adapter car ils remettent en cause les métiers existants pour en créer de nouveaux. Ces technologies émergentes opèrent en effet une transformation majeure dans l’usage des technologies de l’information par les entreprises de tous les secteurs économiques, les obligeant à innover. Que ce soit sur le plan technologique et industriel pour le Cloud computing, ou pour identifier les opportunités majeures de création de valeur pour les Big data. Afin de profiter des avancées opérées ailleurs, l’Ecole nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (ENSIAS), qui relève de l’Université Mohammed V de Rabat, la section IEEE du Maroc (Institute of electrical and electronics engineers) et le British Council viennent de tenir à Marrakech la 1re Conférence internationale sur le Cloud computing, ses technologies et applications et le Workshop international sur le Big data. Avant cette grande première internationale, 3 workshops avaient été organisés en 2011 à Rabat, en 2012 à Agadir et en 2013 à Marrakech.
Aujourd’hui, la Conférence Cloud
Tech’15 accueille quelque 80 experts d’une dizaine de pays. L’occasion notamment pour le Maroc de réfléchir à l’installation d’une future plateforme Cloud pour supporter le Big data, sur le territoire. Comme l’explique Mostapha Zbakh, enseignant chercheur à l’Ensias et président de la Moroccan association for cloud computing, “il faut trouver l’emplacement et le matériel, et nous avons aussi besoin d’une connexion internet à très haut débit, mais nous sommes prêts. L’objectif premier est de relier entre elles toutes les universités du Royaume, avant d’élargir la plateforme vers d’autres besoins. Nous avons la chance d’avoir un personnel qualifié pour démarrer ce projet et le soutien d’experts internationaux”. Cette potentielle architecture Cloud
Tech au Maroc permettrait d’héberger nos bases de données, d’expérimenter les différents services et applications déjà installés, mais aussi d’allouer de l’infrastructure, comme les serveurs, disques durs, processeurs… aux pays africains voisins. Le Cloud *
Tech’15 permet donc de mesurer les opportunités qui découlent de ces technologies, d’apprendre l’utilisation optimale d’une plateforme Cloud, et bien sûr de savoir sécuriser les données hébergées.
Par le biais de ce rendez-vous, il s’agit de ne pas rater le coche d’une véritable révolution. Avec une production d’informations en pleine explosion par la multiplication des mobinautes sur Smartphones et tablettes, ce fameux Big data ne fait qu’enfler et ses données deviennent toujours plus difficiles à stocker et à analyser.
Opportunités
Autre thématique abordée au cours de cette rencontre, l’utilisation du Big data sur le Cloud. Chaque expert est ainsi chargé de développer sa démonstration au fil des nombreux sujets abordés pour couvrir l’ensemble de la question. C’est ainsi que les opportunités de l’information en nuage pour les chercheurs des pays en voie de développement, ou l’accès aux services du Cloud via les mobiles intelligents sont décrits, tout comme le projet Nu@ge, fondé sur l’idée d’un réseau de data centers éco responsable de petite taille offrant un grand niveau de modularité au sein d’un Cloud.
l'économiste