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Ce dimanche, à l’Assemblée populaire nationale, la séance consacrée à la présentation et au débat autour de l’avant-projet de loi sur l’import-export s’est transformée en un procès en règle contre le ministre du Commerce, Amara Benyounes.
Tous les députés FLN et islamistes (Alliance verte) qui ont pris la parole ont violemment critiqué le ministre. À chaque fois, ils ont trouvé motif à le critiquer quitte à s’écarter du projet de loi objet des débats.
Les députés islamistes de l’Alliance verte se sont succédés pour dénoncer l’instruction concernant l’activité de commerce de gros des boissons alcoolisées. « L’islam est religion d’État, comment autoriser la vente en gros des boissons alcoolisées ? », a interrogé un député. Un député de la même mouvance intervient ensuite pour exiger du ministre de démissionner du gouvernement après l’annulation de son instruction par Abdelmalek Sellal. « L’instruction a été gelée par Sellal, un de vous doit démissionner », a-t-il recommandé.
Certains parlementaires islamistes ont même accusé le département de Benyounes d’autoriser l’importation de la viande porcine.
La violence des accusations des députés de l’Alliance verte à l’égard du ministre a fait sortir le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, de sa réserve pour inviter les députés « à revenir à l’objet des débats ». Ce rappel à l’ordre qui a déplu aux députés islamistes a été suivi d’une forte agitation dans l’hémicycle.
Le ministre a souhaité répondre rapidement aux parlementaires. Ce qui n’a pas été accepté par M. Ould Khelifa. Ce dernier a invité Amara Benyounes à attendre la fin des débats pour répondre.
Les députés FLN, quant à eux, se sont conformés à l’objet des débats. Mais ils n’ont pas manqué de virulence à l’égard du ministre. « Le ministère du commerce a pour devoir de contrôler le marché national. Or, il n’y a aucun contrôle en la matière », a reproché un député FLN. Un deuxième député regrette le « flou » autour du projet de loi sur l’import-export : « Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas de transparence dans la définition des produits devant être importés », a-t-il souligné.
Des précisions sur les « mécanismes » d’attribution des licences d’importation ont été demandées par des parlementaires FLN. « Ce texte de loi pêche par un manque de précision et un flou patent quant à ses mécanismes d’application », a lancé un député avant d’inviter Amara Benyounes « à bien préciser et élaborer un projet de loi avant de le rendre public ».
Seuls à soutenir Amara Benyounes, les députés du Parti des travailleurs (PT). Dans leurs interventions, ils ont encensé le ministre et l’ont félicité pour ses déclarations faites la semaine dernière sur le commerce extérieur. « Vous avez relevé et dénoncé la présence de puissants lobbies dans le commerce extérieur, s’adonnant à des activités malhonnêtes et c’est normal qu’il y ait une réaction violente de ces lobbies », a expliqué un député. « Nous au PT, nous sommes là pour vous soutenir dans cette démarche et empêcher que ces lobbies n’arrivent jusqu’à exercer une emprise sur le gouvernement ».
Le ministre du Commerce répondra aux accusations des députés dans la soirée.
TSA
Tous les députés FLN et islamistes (Alliance verte) qui ont pris la parole ont violemment critiqué le ministre. À chaque fois, ils ont trouvé motif à le critiquer quitte à s’écarter du projet de loi objet des débats.
Les députés islamistes de l’Alliance verte se sont succédés pour dénoncer l’instruction concernant l’activité de commerce de gros des boissons alcoolisées. « L’islam est religion d’État, comment autoriser la vente en gros des boissons alcoolisées ? », a interrogé un député. Un député de la même mouvance intervient ensuite pour exiger du ministre de démissionner du gouvernement après l’annulation de son instruction par Abdelmalek Sellal. « L’instruction a été gelée par Sellal, un de vous doit démissionner », a-t-il recommandé.
Certains parlementaires islamistes ont même accusé le département de Benyounes d’autoriser l’importation de la viande porcine.
La violence des accusations des députés de l’Alliance verte à l’égard du ministre a fait sortir le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, de sa réserve pour inviter les députés « à revenir à l’objet des débats ». Ce rappel à l’ordre qui a déplu aux députés islamistes a été suivi d’une forte agitation dans l’hémicycle.
Le ministre a souhaité répondre rapidement aux parlementaires. Ce qui n’a pas été accepté par M. Ould Khelifa. Ce dernier a invité Amara Benyounes à attendre la fin des débats pour répondre.
Les députés FLN, quant à eux, se sont conformés à l’objet des débats. Mais ils n’ont pas manqué de virulence à l’égard du ministre. « Le ministère du commerce a pour devoir de contrôler le marché national. Or, il n’y a aucun contrôle en la matière », a reproché un député FLN. Un deuxième député regrette le « flou » autour du projet de loi sur l’import-export : « Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas de transparence dans la définition des produits devant être importés », a-t-il souligné.
Des précisions sur les « mécanismes » d’attribution des licences d’importation ont été demandées par des parlementaires FLN. « Ce texte de loi pêche par un manque de précision et un flou patent quant à ses mécanismes d’application », a lancé un député avant d’inviter Amara Benyounes « à bien préciser et élaborer un projet de loi avant de le rendre public ».
Seuls à soutenir Amara Benyounes, les députés du Parti des travailleurs (PT). Dans leurs interventions, ils ont encensé le ministre et l’ont félicité pour ses déclarations faites la semaine dernière sur le commerce extérieur. « Vous avez relevé et dénoncé la présence de puissants lobbies dans le commerce extérieur, s’adonnant à des activités malhonnêtes et c’est normal qu’il y ait une réaction violente de ces lobbies », a expliqué un député. « Nous au PT, nous sommes là pour vous soutenir dans cette démarche et empêcher que ces lobbies n’arrivent jusqu’à exercer une emprise sur le gouvernement ».
Le ministre du Commerce répondra aux accusations des députés dans la soirée.
TSA
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