Les États-Unis critiquent la règle 49/51 et les mesures anti importation de l’Algérie
20:58 dimanche 7 juin 2015 | Par Sonia Lyes @TSAlgerie | Actualité
Les États-Unis d’Amérique, dont 35 sociétés ont participé à la 48e foire internationale d’Alger, ne sont pas satisfaits du climat des affaires en Algérie. Et le font savoir par le biais d’un blog publié sur le site de l’ambassade américaine à Alger. http://french.algeria.usembassy.gov/blog2.html
Dans cette contribution, Christopher Wilken, responsable par intérim de la section commerciale de l’ambassade américaine à Alger, relève que « des mesures concrètes pour améliorer le climat des affaires sont les moyens les plus efficaces pour augmenter l’intérêt commercial des entreprises américaines en Algérie, l’investissement et les échanges commerciaux avec l’Algérie ». « L’Algérie peut tirer avantage de son énorme capital humain, de ses ressources naturelles incommensurables et de sa situation stratégique », écrit-il.
« Pourtant elle occupe la 147e place sur 189 pays en ce qui a trait à la facilité de faire des affaires dans le rapport ‘Doing Business’ de la Banque mondiale. Avec ce potentiel inexploité, des politiques qui améliorent l’environnement commercial et la facilité de faire des affaires, déclencheront de vastes opportunités pour le commerce et l’investissement », observe-t-il.
elon lui, les décisions intempestives et le maintien de la règle 51/49 dissuadent les investisseurs, particulièrement les américains. « Les restrictions de placement, les interdictions d’importation et les décisions réglementaires mises en place sans préavis dissuadent les entreprises américaines de venir investir en Algérie. Les interdictions d’importation envoient un message puissamment négatif à la communauté internationale des affaires concernant l’ouverture de l’Algérie au commerce international. En outre, les dernières restrictions sur l’importation des véhicules, de certains produits alimentaires et pharmaceutiques ont été mises en place de façon soudaine, sans aucune période progressive de mise en œuvre, portant ainsi atteinte à la prévisibilité du climat des affaires dont les investisseurs ont besoin pour prendre des décisions à long terme », critique-t-il.
Le diplomate américain, ajoute : « Ces mesures portent aussi préjudice au consommateur algérien en réduisant la disponibilité des biens nécessaires sur le marché local, tels que les médicaments, ce qui entraîne une hausse des prix et réduit le pouvoir d’achat des salaires par l’inflation. Par ailleurs, la règle 51/49 sur l’investissement est un obstacle majeur à l’investissement étranger en Algérie. Les politiques qui attirent les investissements améliorent la balance des paiements, réduisent la dépendance aux exportations des hydrocarbures et le besoin d’imposer des restrictions sur les importations pour réduire la facture des importations », ajoute-t-il.
Le responsable américain ne se contente pas de formuler des critiques. Il propose des solutions. « L’Algérie peut mieux faire pour ouvrir la voie aux entreprises voulant travailler ici en supprimant les barrières commerciales et d’investissement et le gouvernement américain soutient les efforts consentis pour diversifier l’économie algérienne ».
20:58 dimanche 7 juin 2015 | Par Sonia Lyes @TSAlgerie | Actualité
Les États-Unis d’Amérique, dont 35 sociétés ont participé à la 48e foire internationale d’Alger, ne sont pas satisfaits du climat des affaires en Algérie. Et le font savoir par le biais d’un blog publié sur le site de l’ambassade américaine à Alger. http://french.algeria.usembassy.gov/blog2.html
Dans cette contribution, Christopher Wilken, responsable par intérim de la section commerciale de l’ambassade américaine à Alger, relève que « des mesures concrètes pour améliorer le climat des affaires sont les moyens les plus efficaces pour augmenter l’intérêt commercial des entreprises américaines en Algérie, l’investissement et les échanges commerciaux avec l’Algérie ». « L’Algérie peut tirer avantage de son énorme capital humain, de ses ressources naturelles incommensurables et de sa situation stratégique », écrit-il.
« Pourtant elle occupe la 147e place sur 189 pays en ce qui a trait à la facilité de faire des affaires dans le rapport ‘Doing Business’ de la Banque mondiale. Avec ce potentiel inexploité, des politiques qui améliorent l’environnement commercial et la facilité de faire des affaires, déclencheront de vastes opportunités pour le commerce et l’investissement », observe-t-il.
elon lui, les décisions intempestives et le maintien de la règle 51/49 dissuadent les investisseurs, particulièrement les américains. « Les restrictions de placement, les interdictions d’importation et les décisions réglementaires mises en place sans préavis dissuadent les entreprises américaines de venir investir en Algérie. Les interdictions d’importation envoient un message puissamment négatif à la communauté internationale des affaires concernant l’ouverture de l’Algérie au commerce international. En outre, les dernières restrictions sur l’importation des véhicules, de certains produits alimentaires et pharmaceutiques ont été mises en place de façon soudaine, sans aucune période progressive de mise en œuvre, portant ainsi atteinte à la prévisibilité du climat des affaires dont les investisseurs ont besoin pour prendre des décisions à long terme », critique-t-il.
Le diplomate américain, ajoute : « Ces mesures portent aussi préjudice au consommateur algérien en réduisant la disponibilité des biens nécessaires sur le marché local, tels que les médicaments, ce qui entraîne une hausse des prix et réduit le pouvoir d’achat des salaires par l’inflation. Par ailleurs, la règle 51/49 sur l’investissement est un obstacle majeur à l’investissement étranger en Algérie. Les politiques qui attirent les investissements améliorent la balance des paiements, réduisent la dépendance aux exportations des hydrocarbures et le besoin d’imposer des restrictions sur les importations pour réduire la facture des importations », ajoute-t-il.
Le responsable américain ne se contente pas de formuler des critiques. Il propose des solutions. « L’Algérie peut mieux faire pour ouvrir la voie aux entreprises voulant travailler ici en supprimant les barrières commerciales et d’investissement et le gouvernement américain soutient les efforts consentis pour diversifier l’économie algérienne ».
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