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Algérie :Ce que coûtent les subventions à l’Etat

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  • Algérie :Ce que coûtent les subventions à l’Etat

    A l’heure où la conjoncture économique semble de plus en plus incertaine, la question des subventions refait surface et commence à accaparer toutes les attentions. De près de 254 milliards de dinars en 1999, les transferts sociaux sont passés à 1731 milliards de dinars en 2015. Les différentes subventions représentent près de 20%
    du budget général de l’Etat.


    En cette période de chute des recettes des hydrocarbures, le poids des transferts sociaux sur les dépenses de l’Etat se fait lourdement ressentir, même si l’Etat s’accroche au système des subventions. Un système dont les largesses ont été décriées bien avant l’avènement de cette crise pétrolière.

    Entre les limites et les aberrations de cette politique, beaucoup a été dit. Cependant, la position du gouvernement n’a pas changé et les améliorations tardent à venir pour un système généralisé à toutes les catégories de la société quels que soient leurs revenus.
    A chaque sortie médiatique sur cette épineuse question, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, défend bec et ongles ce choix considéré d’ailleurs comme le socle de la politique sociale du pays.

    L’essentiel étant de préserver la paix sociale quitte à fragiliser le budget de l’Etat. «Nous ne reculerons jamais, nous resterons foncièrement sur cette voie», a martelé le Premier ministre à maintes reprises précisant que l’Algérie «ne peut pas ne pas aller dans cette direction». Avant que les ressources financières du pays ne s’amenuisent, Sellal évoquait comme argument les repères macroéconomiques positifs. Or, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

    Mais aussi, différentes études montrent que cette stratégie de subventions profite beaucoup plus aux plus aisés de la société au détriment des couches vulnérables. Ces dernières ne bénéficient qu’occasionnellement d’aides spécifiques, comme c’est le cas actuellement avec l’approche du Ramadhan. Des changements s’imposent. Avec une dépense dédiée à la population la plus aisée qui correspond à 7 fois celle destinée aux couches défavorisées, des données récentes du ministère des Finances montrent la concentration excessive du revenu national au profit d’une minorité rentière. Elles soulignent surtout l’urgence d’aller vers cette réforme pour aller vers plus d’équilibre, d’efficience et d’efficacité.

    Et ce, d’autant que les résultats de l’enquête de 2011 de l’Office national des statistiques (ONS) sur la consommation des ménages confirment cette tendance. En effet, la moitié de la population la moins aisée ne s’alloue que 28% de la part des dépenses annuelles globales. Parallèlement, les catégories qui ne sont pas réellement dans le besoin se voient attribuer 71% des dépenses globales. L’écart est donc énorme et ne fait que creuser davantage les inégalités sociales dans un pays où les distorsions régionales sont déjà importantes. Ce qui fait aussi grimper les dépenses d’année en année.


    El watan

  • #2
    Il est difficile de reformer le secteur des subventions dans un pays qui dispose de revenus confortables. Les gens se sont habitués à cet état de fait et considèrent comme un dû. De plus, quand les élites s'en mettent plein les poches grâce à leur fonction, le peuple estime que c'est alors que ces subventions sont leur façon de recevoir une part du "butin".

    La paix sociale est achetée de cette manière et chacun y trouve son compte tant que l'argent circule. Le jour où on remet ça en cause, on assiste à une explosion sociale. C'est donc une fuite en avant que personne ne veut ou peut remettre en cause.

    Pourtant, on sait tous que les subventions profitent le plus aux catégories sociales aisées. Ce sont elles qui consomment le plus de produits subventionnés même si elles ont largement les moyens de le faire sans ces aides.

    L'idéal serait de les supprimer petit à petit et de consacrer cet argent à aider directement les foyers nécessiteux. Il faut un certain courage politique et de bons instruments pour cibler ces fameuses populations.

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    • #3
      a on avis il faudra commencer par le carburant
      c'est une véritable hémorragie pour le pays qui ne produit que des nuisances et et un gaspillage de ressources en carburant mais aussi en achats de voitures
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Garder la paix sociale en amadouant les quelques monstres parasites de la maffia militaro-financière.
        Autant fragiliser quelque peu le budget que tout l'état ...

        L’essentiel étant de préserver la paix sociale quitte à fragiliser le budget de l’Etat.
        Avec une dépense dédiée à la population la plus aisée qui correspond à 7 fois celle destinée aux couches défavorisées, des données récentes du ministère des Finances montrent la concentration excessive du revenu national au profit d’une minorité rentière.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Pihman
          a on avis il faudra commencer par le carburant
          c'est une véritable hémorragie pour le pays qui ne produit que des nuisances et et un gaspillage de ressources en carburant mais aussi en achats de voitures
          Le carburant n'est pas subventionné il est faiblement taxé .


          De près de 254 milliards de dinars en 1999, les transferts sociaux sont passés à 1731 milliards de dinars en 2015. Les différentes subventions représentent près de 20%
          du budget général de l’Etat.
          Les transferts sociaux englobent plusieurs domaines .

          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            Aarrou

            après différentes sonnettes d’alarme tirées au cours des dernières années, c’est un ancien ministre des finances, m. Abdellatif benachenhou, qui évaluait , voici quelques mois, le coût global des subventions aux carburants à plus de 12 milliards de dollars en 2013. l’ancien ministre ajoutait que la consommation subventionnée du gaz et du pétrole, dont le taux de croissance ne cesse d’augmenter, «conduira dans une dizaine d’années à l’épuisement du surplus exportable».

            algrie focus

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            • #7
              Le carburant n'est pas subventionné il est faiblement taxé
              .
              Selon les estimations, le prix réel du carburant en Algérie se situerait entre 60 et 80 DA (hors taxe). Il est vendu à la pompe à 22,6 DA/litre pour l' essence et 13,7 DA pour le gasoil.

              Au Maroc ou l'on pratique le prix du marché et ou la taxe sur le carburant est insignifiante, le prix à la pompe est 6,7 fois plus cher pour le gasoil et 5 fois plus cher pour l'essence.

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              • #8
                faux, au maroc

                Produits pétroliers
                Ces taxes qui enflamment le carburant
                Au moins 40% du prix du litre de gasoil et de l’essence
                - leconomiste

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                • #9
                  faux, au maroc

                  Citation:
                  Produits pétroliers
                  Ces taxes qui enflamment le carburant
                  Au moins 40% du prix du litre de gasoil et de l’essence
                  - leconomiste
                  Votre copié-collé date du 16 sept. 2013 c'est à dire avant la libéralisation des prix des carburants qui elle, date du 1 janvier 2015

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                  • #10
                    1 janvier 2015 c'etait la fin des subventions et pas la fin des taxes

                    à moins d'une loi qui supprime les taxes, ce qui est appliqué en 2013, le restera en 2015

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                    • #11
                      La seule taxe qui existe est la TVA qui est générale à tous les produits.

                      Il y avait une autre taxe appelée taxe de péréquation, elle a été supprimée lors de la libéralisation des prix.


                      La TVA doit probablement exister aussi en Algérie et elle est certainement appliquée aussi aux hydrocarbures.

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                      • #12
                        hakimcasa

                        possible mais sans preuve

                        sinon

                        Recettes en hausse malgré la baisse du déficit commercial

                        Le montant total des recettes douanières a atteint en 2014 environ 85, 6 milliards de DH contre environ 84 milliards de DH en 2013 soit une variation positive de 1,9%. Les TIC sur les produits énergétiques (13,9 milliards de DH) et la TVA à l’import (46,4 milliards de DH) sont les principales composantes des recettes douanières en 2014. La baisse du prix du pétrole n’a pas affecté la TIC correspondante en raison de son assiette qui est la tonne de pétrole et non son prix. La TIC sur les tabacs a connu une hausse de 5,9 % soit un montant d’environ 470 millions de DH. Les importations marocaines ont connu une évolution dans les compartiments alimentation, boissons et tabacs ((plus 15%) et produits finis de consommation (plus 8,3%) soit un montant de 5,37 milliards de DH par rapport à 2013. En général, les importations se sont tassées en 2014 et l’augmentation n’a été que de 500 millions de DH. La baisse des prix des produits pétroliers a eu un impact d’environ 10 milliards de DH.

                        ou sur le site de la douane
                        http://www.douane.gov.ma/web/guest/r...dii/titres.jsf

                        bonne lecture

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                        • #13
                          Ces chiffres ne nous renseignent pas sur l'essentiel: combien je paie en taxes quand je fais mon plein à la pompe ?

                          13,9 milliards de DH de TIC (taxe payée à la tonne) correspond à combien de tonnes de carburant ?

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                          • #14
                            t'es d'accord que cette taxe existe?

                            Commentaire


                            • #15
                              t'es d'accord que cette taxe existe?
                              Je n'ai pas dit dans mon commentaire qu'aucune taxe n'existe. J'ai dit que la taxe est insignifiante.

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