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Dette de la Grèce: le ton monte entre Athènes et Bruxelles

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    Dette de la Grèce: le ton monte entre Athènes et Bruxelles


    VIDÉO - La Grèce est décidée à rejeter les dernières propositions de l'Union européenne pour lui éviter un défaut de paiement, ont affirmé deux ministres ce dimanche. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui participe au sommet du G7 en Bavière, ne cache plus son exaspération.

    Rien ne va plus entre Bruxelles et Athènes. Malgré les efforts de diplomatie déployés par François Hollande et Angela Merkel, qui se sont tous deux entretenus samedi avec le premier ministre grec Alexis Tsipras, à la veille du sommet du G7 en Bavière, la joute verbale entamée vendredi entre la Commission européenne et le gouvernement grec monte en puissance. À l'inverse des négociations sur le règlement de la dette grecque qui, elles, sont à l'arrêt.
    Par la voix de deux ministres, dont celui des Finances, Yanis Varoufakis, la Grèce a indiqué ce dimanche qu'elle était décidée à rejeter les dernières propositions de l'Union européenne pour lui éviter un défaut de paiement. Athènes ne se laissera pas «terroriser», a lancé Yanis Varoufakis au quotidien Proto Thema.

    La Commission européenne a présenté au cours de la semaine écoulée à Athènes un document de cinq pages de mesures d'économies comportant notamment une hausse de la TVA, et des coupes dans les salaires et pensions des fonctionnaires. Le premier ministre, Alexis Tsipras, avait déjà qualifié vendredi les propositions européennes d'«absurdes» et avait expliqué qu'Athènes n'accepterait pas un accord qui n'incluerait pas une restructuration de la dette abyssale du pays.
    «Le document présenté au Premier ministre est à la limite de l'insulte», insiste son ministre des Finances. «Nous avons besoin de réformes, de restructuration de la dette et d'investissement (...) si nous n'avons pas les trois ensemble nous ne signerons pas», avertit-il.


    Un peu plus tôt dans la matinée, c'est le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qui est sorti de sa réserve. Le chef de l'exécutif bruxellois, qui participe au sommet du G7 n'a pas caché son exaspération vis-à-vis du chef du gouvernement grec. Il l'a même accusé de déformer les propositions des créanciers d'Athènes. «Pour rester amis, il faut respecter un minimum de règles», a déclaré Jean-Claude Juncker, invitant Alexis Tsipras à présenter rapidement des propositions alternatives afin de permettre des négociations au cours de la semaine à venir.
    La Grèce, le FMI et l'Union européenne s'opposent depuis des semaines sur un plan de réformes d'austérité, qui conditionne le déblocage de 7,2 milliards d'euros restant à verser depuis l'automne 2014, dans le cadre du plan d'assistance internationale mis en oeuvre en 2010. Athènes a reporté le remboursement de 300 millions d'euros dus la semaine dernière au FMI et décidé de verser les quatre échéances restantes en une seule fois à la fin du mois. Il lui faut donc trouver 1,6 milliard d'euros en trois semaines, ce qui doit passer par un accord avec ses créanciers: UE et FMI. Si la Grèce ne peut honorer ces versements avant le 30 juin, elle sera en défaut de paiement, avec la menace d'une sortie de la zone euro.

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  • #2
    La partie de poker menteur est bien en place et a ce jeu,les grecs risquent fort de sortir gagnants.

    Commentaire

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