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Maroc : le français Voltalia veut se positionner sur le projet photovoltaïque d'Ouarzazate

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  • Maroc : le français Voltalia veut se positionner sur le projet photovoltaïque d'Ouarzazate

    Producteur d’électricité à base d’énergies renouvelables, Voltalia s'implante au Maroc en créant une filiale Volta Maroc à Rabat. Il s'est porté candidat à l'appel d'offres pour la construction d'une centrale photovoltaïque d'au moins 50 MW à Ouarzazate. Le marché libre de la haute et moyenne tension fait aussi partie de ses objectifs.
    Cap sur le Maroc. Déjà présent en France, au Brésil, en Guyane, et en Grèce, Voltalia, société basée à Paris spécialisée dans la production d'électricité à base de renouvelables, veut dupliquer son expérience au sud de la Méditerranée. Et vient de créer une filiale à Rabat.
    "Le Maroc possède des ressources naturelles exceptionnelles notamment en termes de vent avec les alizées favorables à l'éolien et en ensoleillement élevé" déclare à L'Usine Nouvelle Yoni Amar, directeur général de Voltalia Maroc.

    DES CENTRALES PHOTOVOLTAÏQUES DE 50 À 70 MW

    Dans le cadre du programme NOOR PV I, Voltalia a notamment présenté sa candidature le 6 avril auprès de Masen, l’agence marocaine de l’énergie solaire, pour participer à l’appel d’offres international initié par un Appel à manifestation d'intérêt (AMI).
    En ligne de mire, développer et gérer à Ouarzazate (où sont mené d'énormes projets de solaire CSP) une ou plusieurs centrales photovoltaïques (50 à 70 MW) et, potentiellement ensuite, à Lâayoune et Boujdour.
    Mais au maroc, Voltalia s'intéresse aussi au marché libre de la haute et moyenne tension.
    "C'est un marché spécifique dans la mesure où les entreprises intéressées qui sont généralement grosses consommatrices d'électricité s'engagent avec des opérateurs privés sur de longues durées pour leur fournir de l'électricité renouvelable à un prix compétitif", précise Yoni Amar. Un système qu'a autorisé la libéralisation de la réglementation marocaines ces dernières années.
    Dans un pays où l'électricité reste chère, cette approche peut intéresser des gros consommateurs comme l'ONCF ou l'OCP et des entreprises de secteurs comme l'acier, la chimie ou l'agro-alimentaire. Ainsi Nareva, groupe marocain fournisseur d'électricité (fililale de la SNI, holding de la famille royale) a déjà développé, des parcs éoliens sur ce modèle notamment à Akhfennir.
    Le marché marocain de l'électricité verte reste toutefois très concurrentiel car outre Nareva, il compte des acteurs privés de premier ordre comme Enel ou EDF Energies nouvelles. Sans oublier l'opérateur historique ONEE.

    RECRUTER LOCALEMENT UNE DIZAINE DE DÉVELOPPEURS

    Selon Yoni Amar, "la clé d'accès au marché est liée d'abord à la crédibilité des acteurs. Sur ce plan Voltalia a des arguments à faire valoir avec un parc installé de 300 MW générés au Brésil (photo) par exemple ou sur le plan financier la levée sur fonds propres, par le groupe, de 142 millions d'euros en 2014".
    Mais avant de parler de production, il faut d'abord passer par la phase de développement. "C'est notre objectif pour 2015 où nous comptons recruter localement une dizaine de développeurs, défricher le terrain et obtenir les autorisations", conclut Yoni Amar.


    usine nouvelle
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