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L'Iran prévoit d'ouvrir quelque 150 centres de jour de désintoxication alcoolique. La consommation d'alcool est pourtant officiellement interdite dans le pays depuis la révolution islamique en 1979. Elle est même sévèrement punie. Mais selon les chiffres officiels, il y aurait 200 000 personnes souffrant d'alcoolisme en Iran, pour 78 millions d'habitants au total.
De notre correspondant à Téhéran
Selon les autorités iraniennes, le pays compte quelque 200 000 alcooliques. Et il y aurait plus d'un million d'Iraniens, sur une population totale de 78 millions d'habitants, qui consommeraient de l'alcool de manière plus ou moins régulière. Beaucoup d'experts estiment toutefois que ces chiffres sont en-deça de la réalité. Pour le responsable du ministère de la Santé qui a fourni ces données, le nombre des Iraniens qui consomment de l'acool serait en effet plus élevé.
Dans les 150 centres de jour que les autorités prévoient d'ouvrir, des programmes éducatifs seront dispensés pour encourager les gens à ne pas boire d'alcool. De même, six autres centres vont être créés avec la possibilité d'hospitaliser les patients. Un premier centre de désintoxication pour alcooliques avait ouvert ses portes à Téhéran fin 2013. Mais les chiffres actuels démontrent toute l'ampleur d'un problème que Téhéran a à cœur de prendre à bras le corps.
L'alcool est interdit en Iran
Pour rappel, après la révolution islamique de 1979, les autorités ont interdit l'alcool et de lourdes peines sont prévues pour les contrevenants, notamment des coups de fouet.
Conformément à la loi, seule les minorités religieuses catholiques ont le droit de produire de l'alcool, mais ces breuvages sont en principe réservés à leur propre consommation.
Signe que la consommation de l'alcool se développe, la police ianienne utilise des alcootests pour les automobilistes. Ces derniers encourent une amende de près de 65 euros en cas de consommation d'alcool. La police fait régulièrement des descentes dans des soirées où les personnes sont arrêtées et jugées - notamment - pour consommation d'alcool.
Contrebande depuis le Kurdistan irakien
La majorité de l'alcool consommé en Iran entre dans le pays par contrebande depuis le Kurdistan irakien. On peut trouver toute sorte d'alcool en payant le prix. On peut aussi trouver de l'alcool fabriqué localement, soit du vin, soit du arak - en général beaucoup moins cher que l'alcool importé en contrebande depuis l'étranger.
Il suffit ainsi de connaître un fournisseur et faire sa commande par téléphone pour que les bouteilles soient livrées. Reste que l'alcool fabriqué localement est parfois dangereux. La presse iranienne rapporte de temps à temps des morts dues à la consommation d'alcool frelaté.
RFI
De notre correspondant à Téhéran
Selon les autorités iraniennes, le pays compte quelque 200 000 alcooliques. Et il y aurait plus d'un million d'Iraniens, sur une population totale de 78 millions d'habitants, qui consommeraient de l'alcool de manière plus ou moins régulière. Beaucoup d'experts estiment toutefois que ces chiffres sont en-deça de la réalité. Pour le responsable du ministère de la Santé qui a fourni ces données, le nombre des Iraniens qui consomment de l'acool serait en effet plus élevé.
Dans les 150 centres de jour que les autorités prévoient d'ouvrir, des programmes éducatifs seront dispensés pour encourager les gens à ne pas boire d'alcool. De même, six autres centres vont être créés avec la possibilité d'hospitaliser les patients. Un premier centre de désintoxication pour alcooliques avait ouvert ses portes à Téhéran fin 2013. Mais les chiffres actuels démontrent toute l'ampleur d'un problème que Téhéran a à cœur de prendre à bras le corps.
L'alcool est interdit en Iran
Pour rappel, après la révolution islamique de 1979, les autorités ont interdit l'alcool et de lourdes peines sont prévues pour les contrevenants, notamment des coups de fouet.
Conformément à la loi, seule les minorités religieuses catholiques ont le droit de produire de l'alcool, mais ces breuvages sont en principe réservés à leur propre consommation.
Signe que la consommation de l'alcool se développe, la police ianienne utilise des alcootests pour les automobilistes. Ces derniers encourent une amende de près de 65 euros en cas de consommation d'alcool. La police fait régulièrement des descentes dans des soirées où les personnes sont arrêtées et jugées - notamment - pour consommation d'alcool.
Contrebande depuis le Kurdistan irakien
La majorité de l'alcool consommé en Iran entre dans le pays par contrebande depuis le Kurdistan irakien. On peut trouver toute sorte d'alcool en payant le prix. On peut aussi trouver de l'alcool fabriqué localement, soit du vin, soit du arak - en général beaucoup moins cher que l'alcool importé en contrebande depuis l'étranger.
Il suffit ainsi de connaître un fournisseur et faire sa commande par téléphone pour que les bouteilles soient livrées. Reste que l'alcool fabriqué localement est parfois dangereux. La presse iranienne rapporte de temps à temps des morts dues à la consommation d'alcool frelaté.
RFI