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Deux ophtalmologues algériens distingués à Paris pour leurs travaux de recherches sur le trachome

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  • Deux ophtalmologues algériens distingués à Paris pour leurs travaux de recherches sur le trachome

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    Rédaction du HuffPost Algérie


    Deux ophtalmologues algériens ont été récompensés pour leurs travaux de recherches sur le trachome et la sécheresse oculaire à Paris, par l'Organisation Internationale de lutte contre cette maladie et la Ligue mondiale contre le trachome, a rapporté mercredi le quotidien Liberté.

    Amar Ailem, professeur en ophtalmologie et président de la Société algérienne d'ophtalmologie, a été récompensé pour ses travaux de recherche depuis plus de 30 ans sur la lutte contre le trachome en Algérie.Il a reçu la médaille d'Or 2015, à Paris (France).

    De son côté, le Dr.Sihem Lazreg a été retenue pour ses nombreux travaux de recherches en qualité d'oratrice du rapport de la Société française d'ophtalmologie sur la sécheresse oculaire. Les conclusions de ses travaux ont été exposées, devenant la première ophtalmologiste experte reconnue de la pathologie, connue sous "le syndrome sec oculaire".

    Des récompenses qui en rappellent d'autres, notamment celle du physicien algérien Abderrahmane Tadjeddine, décoré en début d'année de la Légion d'honneur par le Ministère français de la recherche.

    Ces distinctions suscitent surtout des interrogations, quant "à la fuite" des scientifiques algériens, et particulièrement des médecins. Fin 2014, plus de 10.000 médecins algériens exerçaient dans les hôpitaux de France, selon une étude du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) du pays éponyme, rendue publique jeudi 27 novembre sur son site Internet.

    Un taux qui représente 25% du nombre total de médecins étrangers, estimés à 40.354 en activité régulière.

    Les psychiatres représentent représentent 43,41% du nombre total des médecins algériens qui ont quitté le pays, selon Centre de Recherche en Economie Appliquée pour le Développement (Cread).

    Pourquoi ces cerveaux partent-ils ? Selon Dr Ahcène Zenati, maître de recherche au Cread, les médecins algériens fuient "l'affairisme et le favoritisme", "en vigueur" dans le pays, où les diplômes ne sont pas les "critères objectifs et incontournables de l'ascension sociale et professionnelle".
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