J'ai arpenté si souvent tes méandres et tes peines
A force de les entendre, j'en suis devenue la reine
Étouffée par tes cendres, rongée par ta haine
Je suis lasse d'apprendre et d'être ta kafkaïenne
J'ai tenté de souffler sur tes maux, de détruire tes silences
Tu m'as empoigné dans ton tombeau, me faisant croire à ta munificence
Enfermée dans ton château, j'aurais aimé chérir ton absence
Effleurer tes tristes os, sans faire mes doléances
Il a fallu que je froisse mes espoirs, que je lamine mes joies
Pour que je puisse enfin nous voir, et respecter tes lois
Tu ne vivais que pour le noir, tu ne vivais que pour toi
J'ai passé plus d'un soir à croire que tu ne voulais que moi
J'ai pu voir clair dans ta nébuleuse, à travers tes yeux cafardeux
J'ai ouvert tes entrailles coléreuses, pour y déposer mes adieux
Avec une larme ulcéreuse, sans oublier mes sourires insidieux
J'ai mis le voile sur ta vie miteuse, celle qui se consume à petit feu
Je n'ai pas envie que tu aies chaud, au contraire,je veux te voir pâle
Car habillé de tant de défauts, tu ne trouveras jamais ton Graal
Derrière les grands maux, il y a souvent un grand mâle
Alors j'utilise les grands mots, pour te faire encore plus mal
vieil écrit de 2011... en le relisant j'ai souriiii
A force de les entendre, j'en suis devenue la reine
Étouffée par tes cendres, rongée par ta haine
Je suis lasse d'apprendre et d'être ta kafkaïenne
J'ai tenté de souffler sur tes maux, de détruire tes silences
Tu m'as empoigné dans ton tombeau, me faisant croire à ta munificence
Enfermée dans ton château, j'aurais aimé chérir ton absence
Effleurer tes tristes os, sans faire mes doléances
Il a fallu que je froisse mes espoirs, que je lamine mes joies
Pour que je puisse enfin nous voir, et respecter tes lois
Tu ne vivais que pour le noir, tu ne vivais que pour toi
J'ai passé plus d'un soir à croire que tu ne voulais que moi
J'ai pu voir clair dans ta nébuleuse, à travers tes yeux cafardeux
J'ai ouvert tes entrailles coléreuses, pour y déposer mes adieux
Avec une larme ulcéreuse, sans oublier mes sourires insidieux
J'ai mis le voile sur ta vie miteuse, celle qui se consume à petit feu
Je n'ai pas envie que tu aies chaud, au contraire,je veux te voir pâle
Car habillé de tant de défauts, tu ne trouveras jamais ton Graal
Derrière les grands maux, il y a souvent un grand mâle
Alors j'utilise les grands mots, pour te faire encore plus mal
vieil écrit de 2011... en le relisant j'ai souriiii
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