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Fuite des examens du bac au Maroc.

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  • Fuite des examens du bac au Maroc.



  • #2
    l'épreuve de Math sera repassée le vendredi

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    • #3
      Appelez Serpico de suite !!

      Plus sérieusement, cet examen prend des proportions dramatiques que ce soit pour les élèves ou leur parents. C'est devenu une saignée financière pour les parents (à revenus modérés) qui se sentent obligés de pourvoir aux cours particuliers de maths, de physique, de sciences ... L'echec est perçu, par les élèves et surtout par les parents, comme un drame, une tragédie.

      De là, c'est la porte ouverte à toutes les dérives et toutes les tentations.
      Dernière modification par jawzia, 10 juin 2015, 21h47.

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      • #4
        Marche de protestations des élèves et des parents

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        • #5
          c'est quoi le problème j'ai pas compris ? c’était trop dur ?

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          • #6
            Que ce soit au maroc ou en Algérie , la tache ne sera pas facile
            beaucoup de chose à revoir dans nos systèmes éducatifs.
            Dernière modification par Phileas, 10 juin 2015, 22h16.

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            • #7
              c'est quoi le problème j'ai pas compris ? c’était trop dur ?
              Le sujet est sorti la veille entre 1h et 5h du matin, certains l'ont eu d'autre pas, et apparemment le sujet était hors programme pour certains.

              Ça fait de la peine de voir l'injustice sur les visage des ces jeunes.

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              • #8
                merci beehive j'ai pas trop compris les explications des élèves, un mot sur 10, c'est pas à oudjda c'est sur

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                • #9
                  Je suis pour la suppression pure et simple du baccalauréat. Les élèves seront évalués en fonction des contrôles qu'ils auront subis au cours de l'année scolaire.

                  Mais pour l'entrée dans les universités, écoles et instituts du supérieur, je suis pour la généralisation du concours d'entrée.

                  Chaque établissement du supérieur, y compris les universités, organisera son propre concours qui tiendra compte à la fois des capacités de l'établissement en terme d'effectifs d'une part et d'autre part de la demande du marché du travail. Il est inutile de former des gens qui ne feront que grossir les rangs des diplômés chômeurs.

                  Ceux qui auront échoué deux fois au concours d'entrée dans les établissements du supérieur seront automatiquement dirigés vers les instituts de formation professionnelle.
                  Dernière modification par hakimcasa, 10 juin 2015, 22h42.

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                  • #10
                    Ceux qui auront échoué deux fois au concours d'entrée dans les établissements du supérieur seront automatiquement dirigés vers les instituts de formation professionnelle.

                    là c'est comme si tu diminuais la valeur des instituts de formation professionnelle...

                    juste pour info: la force de frappe de pays comme l'Allemagne la Suisse ou l'Autriche, c'est justement ces instituts de formation professionnelle....


                    concernant le sujet, c'est juste une honte, notre système éducatif est l'image de notre économie et de notre pays...

                    et je le dis et redis, s'il y a un domaine ou presque rien n'a été fait, c'est justement notre pauvre éducation nationale......

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                    • #11
                      là c'est comme si tu diminuais la valeur des instituts de formation professionnelle...
                      Je ne diminue pas la valeur de ces instituts, bien au contraire. Mais il se trouve que nos étudiants rechignent à s'inscrire dans ces instituts et préfèrent aller à l'universités alors que les diplômés universitaires sont les premiers à souffrir du chômage.

                      Si vous donnez le choix à un bachelier entre un institut de formation (Bac + 2) et une université (Bac + 3 ou + 5), il choisira toujours l'université.

                      et je le dis et redis, s'il y a un domaine ou presque rien n'a été fait, c'est justement notre pauvre éducation nationale......
                      Je ne dirais pas que rien n'a été fait puisque le budget de l'éducation est l'un des plus gros budget de l'état mais je dirais que ce qui a été fait, a été mal fait. Il y a aussi un facteur important dans l'échec de l'école au Maroc, ce sont les mentalités.

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                      • #12
                        Je ne diminue pas la valeur de ces instituts, bien au contraire. Mais il se trouve que nos étudiants rechignent à s'inscrire dans ces instituts et préfèrent aller à l'universités alors que les diplômés universitaires sont les premiers à souffrir du chômage.

                        Si vous donnez le choix à un bachelier entre un institut de formation (Bac + 2) et une université (Bac + 3 ou + 5), il choisira toujours l'université.
                        je sais, ils souffrent d'une image pas très très classe, même pour les salaires...
                        bref tout cela est à revoir...

                        Je ne dirais pas que rien n'a été fait puisque le budget de l'éducation est l'un des plus gros budget de l'état mais je dirais que ce qui a été fait, a été mal fait. Il y a aussi un facteur important dans l'échec de l'école au Maroc, ce sont les mentalités.
                        perso je ne vois pas ce qu'ils font avec ce budget, les écoles sont dans un état lamentable, et le privé cartonne avec des prix exorbitants pour la plupart des marocains...sans parler des régions isolées du Maroc....bref une catastrophe, et rien n'est fait pour y remédier...

                        les parents se font saigner pour payer des études dignes de ce nom....

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                        • #13
                          perso je ne vois pas ce qu'ils font avec ce budget, les écoles sont dans un état lamentable, et le privé cartonne avec des prix exorbitants pour la plupart des marocains...sans parler des régions isolées du Maroc....bref une catastrophe, et rien n'est fait pour y remédier...
                          Le problème est très complexe. La faute est partagée entre l'état, le corps enseignant (pas toujours très consciencieux) et les parents.

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                          • #14
                            Il nous faut d'abord des écoles capables de former des élites or c'est pas le cas aujourd'hui avec cette école "fast-food" qui a laissé entrer en son sein des enseignants que je classe pour la plupart dans le rang des affairistes... qui vendraient leurs mère pour "rab3a dourou". Ces fuites et ces déperditions, au Maroc comme en Algérie, sont le produit du maléfice des échecs scolaires des années précédentes.
                            Il faut le dire, beaucoup sont dans l'enseignement parcequ'ils n'ont pas eu la possibilité d'aller ailleurs.
                            Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas s'étonner que l'école soit malade !

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                            • #15
                              la douleur des élèves et des parents est visible...c'est un scandale.

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