-Acteurs oubliés de la guerre au Sahara, ces anciens soldats des Forces armées royales réclament la reconnaissance de leur sacrifice pour la patrie. Depuis leur retour des geôles du Polisario, ils mènent un combat sans relâche pour la dignité. Photoreportage inédit.
« On a survécu à la torture et aux mauvais traitements à Tindouf. On ne va pas baisser les bramaintenant. » Ces mots déterminés, mais amers, sont ceux d’Abdellah Sammer, l’un des organisateurs du sit-in d’anciens soldats marocains à Rabat, au Maroc. Après avoir passé, pour la plupart, vingt années de leur vie dans l’enfer du camp de Rabbouni, ces anciens prisonniers de guerre continuent de se retrouver quotidiennement pour mener une nouvelle guerre, contre l’oubli cette fois. Plus encore que d’une indemnisation, ils ont soif de reconnaissance. Brisés par la détention, martyrisés dans le désert d’Algérie, mais toujours pas libérés – dans leur propre pays – des fantômes de la guerre-
Source Jeune Afrique, 25 novembre 2012.
« On a survécu à la torture et aux mauvais traitements à Tindouf. On ne va pas baisser les bramaintenant. » Ces mots déterminés, mais amers, sont ceux d’Abdellah Sammer, l’un des organisateurs du sit-in d’anciens soldats marocains à Rabat, au Maroc. Après avoir passé, pour la plupart, vingt années de leur vie dans l’enfer du camp de Rabbouni, ces anciens prisonniers de guerre continuent de se retrouver quotidiennement pour mener une nouvelle guerre, contre l’oubli cette fois. Plus encore que d’une indemnisation, ils ont soif de reconnaissance. Brisés par la détention, martyrisés dans le désert d’Algérie, mais toujours pas libérés – dans leur propre pays – des fantômes de la guerre-
Source Jeune Afrique, 25 novembre 2012.
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