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Nouvelle alliance présidentielle d’Ouyahia : TAJ dit oui, le MPA muet et le FLN ouvert

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  • Nouvelle alliance présidentielle d’Ouyahia : TAJ dit oui, le MPA muet et le FLN ouvert

    L’appel à la reconstitution d’une nouvelle alliance présidentielle lancé par Ahmed Ouyahia ce mercredi à l’occasion de son retour à la tête du RND n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Dans un communiqué publié avec la mention « très urgent », le TAJ de Amar Ghoul a été le premier parti à réagir à la proposition du nouveau chef du RND. « TAJ a reçu avec une grande satisfaction l’invitation du Secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, pour la constitution d’un pôle politique national entre les partis représentés au gouvernement pour renforcer notre soutien au président de la République », indique le parti, en ajoutant qu’il assure « sa disponibilité à concrétiser cette volonté ».

    Le FLN reste également ouvert à la constitution d’un pôle rassemblant les partis soutenant le chef de l’État, mais avec moins d’enthousiasme que TAJ. « On considère qu’il y a eu une alliance sur le terrain lors des élections présidentielles », estime Said Bouhadja, membre du Comité central. « Cette initiative mérite, sans aucun doute, d’être étudiée. Elle aura, sans aucun doute, un effet positif et direct sur la scène politique notamment pour le renforcement de l’exécution du programme (du président) sur le terrain », affirme-t-il.

    Le troisième parti concerné par cet appel n’a pas réagi. Nos tentatives pour joindre le MPA de Amara Benyounes sont restées vaines.

    La première alliance présidentielle avait vu le jour en 2004. Elle était composée du FLN, le RND et le MSP. Ce dernier s’était retiré de l’alliance en 2012 juste avant les élections législatives pour constituer l’Alliance de l’Algérie verte avec d’autres partis islamistes de l’opposition.

    Hadjer Guenanfa, TSA, 10 juin 2015

  • #2
    Le troisième parti concerné par cet appel n’a pas réagi. Nos tentatives pour joindre le MPA de Amara Benyounes sont restées vaines.
    Entonnant que Benyounes n'est pas couru à l'appelle, j'imagine qu'il fait la tête après son lynchage à l'APN.

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    • #3
      La nouvelle alliance présidentielle : le cadeau empoisonné d’Ouyahia à Saâdani


      Ahmed Ouyahia a effectué ce mercredi 10 juin son retour à la tête du RND. Un retour en forme de triomphe puisque l’ancien chef du gouvernement a été plébiscité par le Conseil national du RND.

      Dans son discours de prise de fonction, Ouyahia a réitéré le soutien du RND au président Bouteflika. Il a indiqué qu’il revenait à la tête du parti « sans esprit de revanche, ni volonté d’exclusion ». Le nouveau secrétaire général a aussi appelé à un rassemblement des partis de la majorité par le rétablissement de l’Alliance présidentielle, où seraient présents les principaux partis du pouvoir : FLN, RND, TAJ et MPA.

      La proposition de rétablir l’Alliance présidentielle ne manque pas de sens. Ahmed Ouyahia a conscience que le RND seul ne dispose plus, actuellement, du même poids que le FLN. Le paysage politique a en effet changé depuis l’éviction d’Ouyahia à la tête du RND en janvier 2013. Le FLN vient d’effectuer, il y a quelques jours à peine, une réelle démonstration de force avec son Congrès, où près de 6000 personnes étaient réunies, dont une grande partie des membres du gouvernement.

      Le FLN est aujourd’hui le parti majoritaire du gouvernement d’Abdelmalek Sellal. L’ex-parti unique domine l’Assemblée populaire nationale et les assemblées élues. Surtout, le FLN a bénéficié du soutien public du président Bouteflika et du chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah.

      Mais le chef du RND est un habile manœuvrier. À travers sa proposition, l’objectif d’Ahmed Ouyahia est double. D’un côté, il souhaite augmenter l’influence de son propre parti le RND en l’incluant dans une structure dominante incluant tous les partis du pouvoir, dont le FLN.

      De l’autre côté, il sait qu’inclure le FLN dans cette alliance diluerait logiquement l’influence de ce parti. L’ex-chef du gouvernement semble donc vouloir faire d’une pierre deux coups.

      Mais qu’aurait donc à gagner le FLN en rejoignant l’Alliance présidentielle ? A priori pas grand-chose. Sur le plan politique, cela aurait peu de sens pour le FLN de diluer volontairement son influence, au stade optimal en ce moment, en intégrant une structure collégiale qui a déjà montré ses limites par le passé. Sur le plan personnel, cela n’aurait pas plus de sens. Ahmed Ouyahia et Amar Saâdani ne sont pas connus pour avoir les meilleures relations du fait de leurs allégeances claniques respectives. Le premier est considéré comme l’homme du DRS alors que la position du second sur les services de renseignements n’a pas besoin d’être rappelée.

      Le FLN n’a donc pas ou peu d’intérêt à rejoindre l’Alliance présidentielle prônée par le nouveau Secrétaire général du RND. À moins, bien sûr, que le président Bouteflika ne donne consigne au Secrétaire général du FLN d’accepter la proposition d’Ouyahia, et ce dans le but d’éviter que l’influence grandissante du FLN ne reprenne des proportions dangereuses.

      Yacine Babouche, TSA, 10 juin 2015

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      • #4
        Le FLN n’a donc pas ou peu d’intérêt à rejoindre l’Alliance présidentielle prônée par le nouveau Secrétaire général du RND. À moins, bien sûr, que le président Bouteflika ne donne consigne au Secrétaire général du FLN d’accepter la proposition d’Ouyahia, et ce dans le but d’éviter que l’influence grandissante du FLN ne reprenne des proportions dangereuses.
        Ça résume bien la partie de jeux d'échec de la momie, ou plutôt le jeux de marionnette pour son aspect comique.

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