15 projets feront l’objet de convention avec l’Etat
16,5 milliards de dirhams dans les énergies renouvelables
Le projet de charte au Secrétariat général du gouvernement
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L’investissement se maintient. Au total, un paquet de 15 projets de convention pour un montant de 24,77 milliards de dirhams vient d’être validé par la Commission interministérielle réunie hier mardi 9 juin, à Rabat. Des projets qui créeront 3.985 emplois directs dans différents secteurs d’activité. Ils devraient être rapidement lancés puisque la signature est imminente. Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Economie numérique, parle de «prochains jours» puisque tous les départements ministériels concernés ayant été associés à la préparation des conventions. Le montant d’investissement le plus important sera mobilisé dans les énergies renouvelables: 16,52 milliards de dirhams et 120 emplois. «Lorsque des projets sont capitalistiques en particulier dans l’énergie, le nombre d’emplois est faible. En revanche, leur valeur ajoutée est extrêmement importante», affirme le ministre.
Le tourisme, l’immobilier et loisirs concentrent un montant global de 6,5 milliards de dirhams pour 1.250 emplois directs. Le commerce capte 6% de l’investissement projeté ainsi que 2.500 postes de travail alors que l’industrie se retrouve avec 1% de l’enveloppe globale. «Tous les projets qui passent par le Fonds d’investissement industriel (FDI) ne transitent plus par la commission des investissements. Quand les investisseurs sont dans une structure d’écosystème favorable, ils préfèrent solliciter le FDI plutôt qu’une convention d’investissement», explique Elalamy qui souligne au passage «des résultats intéressants» dans ce secteur qui devrait être dévoilés lors des prochaines assises de l’Industrie.
Les projets validés par la Commission bénéficient d’un régime incitatif particulier de l’exonération des importations des biens d’équipement aux subventions du fonds de promotion des investissements. La loi de Finances 2015 a baissé à 100 millions de dirhams le plancher à partir duquel les entreprises peuvent bénéficier d’une convention d’investissement avec l’Etat. Il était à 200 millions auparavant. Elle a également porté à 36 mois, à compter du début d’activité, la période d’exonération de TVA en faveur des biens d’équipement. Ces changements ont été introduits en attendant la refonte de la Charte de l’investissement. Le projet est prêt, il est actuellement au Secrétariat général du gouvernement.
Ces projets examinés en Commission interministérielle seront réalisés pour la majorité en joint-venture avec des investisseurs étrangers en particulier dans les énergies renouvelables. Les investisseurs marocains viennent en deuxième position en termes d’investissement (29%), suivis par l’Arabie saoudite (3%) et les Pays-Bas (1%). -
l'économiste
16,5 milliards de dirhams dans les énergies renouvelables
Le projet de charte au Secrétariat général du gouvernement
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L’investissement se maintient. Au total, un paquet de 15 projets de convention pour un montant de 24,77 milliards de dirhams vient d’être validé par la Commission interministérielle réunie hier mardi 9 juin, à Rabat. Des projets qui créeront 3.985 emplois directs dans différents secteurs d’activité. Ils devraient être rapidement lancés puisque la signature est imminente. Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Economie numérique, parle de «prochains jours» puisque tous les départements ministériels concernés ayant été associés à la préparation des conventions. Le montant d’investissement le plus important sera mobilisé dans les énergies renouvelables: 16,52 milliards de dirhams et 120 emplois. «Lorsque des projets sont capitalistiques en particulier dans l’énergie, le nombre d’emplois est faible. En revanche, leur valeur ajoutée est extrêmement importante», affirme le ministre.
Le tourisme, l’immobilier et loisirs concentrent un montant global de 6,5 milliards de dirhams pour 1.250 emplois directs. Le commerce capte 6% de l’investissement projeté ainsi que 2.500 postes de travail alors que l’industrie se retrouve avec 1% de l’enveloppe globale. «Tous les projets qui passent par le Fonds d’investissement industriel (FDI) ne transitent plus par la commission des investissements. Quand les investisseurs sont dans une structure d’écosystème favorable, ils préfèrent solliciter le FDI plutôt qu’une convention d’investissement», explique Elalamy qui souligne au passage «des résultats intéressants» dans ce secteur qui devrait être dévoilés lors des prochaines assises de l’Industrie.
Les projets validés par la Commission bénéficient d’un régime incitatif particulier de l’exonération des importations des biens d’équipement aux subventions du fonds de promotion des investissements. La loi de Finances 2015 a baissé à 100 millions de dirhams le plancher à partir duquel les entreprises peuvent bénéficier d’une convention d’investissement avec l’Etat. Il était à 200 millions auparavant. Elle a également porté à 36 mois, à compter du début d’activité, la période d’exonération de TVA en faveur des biens d’équipement. Ces changements ont été introduits en attendant la refonte de la Charte de l’investissement. Le projet est prêt, il est actuellement au Secrétariat général du gouvernement.
Ces projets examinés en Commission interministérielle seront réalisés pour la majorité en joint-venture avec des investisseurs étrangers en particulier dans les énergies renouvelables. Les investisseurs marocains viennent en deuxième position en termes d’investissement (29%), suivis par l’Arabie saoudite (3%) et les Pays-Bas (1%). -
l'économiste
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