Annonce

Réduire
Aucune annonce.

OUYAHIA AFFIRMATIF : «Il n’y aura ni présidentielle anticipée, ni succession monarchiste»

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • OUYAHIA AFFIRMATIF : «Il n’y aura ni présidentielle anticipée, ni succession monarchiste»

    Actualités : OUYAHIA AFFIRMATIF :
    «Il n’y aura ni présidentielle anticipée, ni succession monarchiste»


    Le soir du 13/06/15

    Ahmed Ouyahia entame un retour fracassant, non seulement comme patron du Rassemblement national démocratique, mais comme véritable voix du pouvoir, celle réelle et officielle. Il fallait bien une tribune partisane pour justifier l’expression publique et sans «réserve» du directeur de cabinet de la présidence de la République. Le retour d’Ouyahia, c’est, d’abord et avant tout, cela.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Il aura suffi à Ouyahia d’une conférence de presse, animée jeudi dernier à Zeralda à l’issue de la session du conseil national du RND qui avait estampillé son retour, pour mettre fin à de nombreuses spéculations. Des plus banales, aux plus taboues. «Le Président Abdelaziz Bouteflika préside et présidera encore jusqu’à la fin de son mandat, en 2019.» Très clairement, il n’y aura ni démission, ni élection présidentielle anticipée. «Vous pourrez le vérifier à l’avenir. A l’automne, par exemple, vous découvrirez qu’il n’y a eu aucun changement à la tête des institutions de l’Etat (...) les élections législatives auront lieu en 2017 et la présidentielle en 2019.» Autre question définitivement balayée par Ouyahia, celle consistant à attribuer au frère conseiller de Abdelaziz Bouteflika des velléités d’accéder à la magistrature suprême : «Je vais apporter trois niveaux de réponse à cette question. D’abord, je ne pense pas que le peuple algérien soit monarchiste ou ait décidé de le devenir. L’Algérie n’est pas l’Egypte (de Moubarak, ndlr). Ensuite, il ne viendrait jamais à l’esprit du moudjahid Abdelaziz Bouteflika, qui a tout sacrifié pour son pays, de vouloir nuire à l’Algérie. Enfin, tout le monde connaît M. Saïd Bouteflika. Et rien ne laisse à croire qu’il entreprenne quoi que ce soit dans ce sens.» Sur un autre plan, Ahmed Ouyahia avait, à plusieurs reprises, tenté de diminuer de l’impact considérable provoqué par la lettre adressée par Gaïd Salah à Amar Saâdani. «C’est la presse et l’opposition qui en font une affaire.» Le directeur de cabinet de Bouteflika préservera toutefois la presse. «Je suis fier que mon pays puisse développer des médias de qualité.» Mais il s’en prendra violemment à l’opposition : «J’ai lu certains commentaires dans la presse. Dire que l’on a violé la conscience des soldats, que certains membres de l’armée ne sont pas d’accord (avec Gaïd Salah, ndlr) c’est de l’irresponsabilité.»
    «Je rends un vibrant hommage au DRS, à Si Toufik et à l’ANP»
    A une question rappelant l’époustouflante sortie de Amar Saâdani qui s’en prenait aux services et à leur premier responsable en automne 2013, Ouyahia usera de ses talents de diplomate pour livrer une réponse qui ne puisse prêter à équivoque : «Je connais le frère Si Toufik. Je peux vous dire que, si nous sommes ici, aujourd’hui, à discuter dans cette salle, c’est grâce au DRS, à son chef ainsi qu’à toute l’armée et aux différents services de sécurité, y compris les garde communaux qui ont fait face au terrorisme.» Parlant plus en tant que haut responsable de l’Etat que comme chef de parti, Ouyahia revient encore sur la lettre : « Même le ministre de la Défense nationale, président de la République, est président du FLN. Ou est le problème ? Et puis que contient donc de si grave cette lettre de félicitations ? Quant au général de corps d’armée Gaïd Salah, je peux vous dire une seule chose : ce soir, vous allez le voir à la télévision en train d’effectuer une visite de travail dans le sud-ouest sudouest du pays.» Une manière comme une autre de clore le sujet. Par contre, la réponse d’Ouyahia sera autrement plus directe s’agissant du dernier congrès du FLN et l’adhésion massive des ministres du gouvernement Sellal, quatorze au total, au Comité central : «Ce n’est pas nouveau. En 2002 déjà, le gouvernent de Si Ali Benflis en comptait seize. Idem pour celui de Si Abdelaziz Belkhadem. Mais vous pensez qu’il y a une directive quelconque pour pousser les gens à adhérer au FLN ? Non. Dans notre pays, certains ont cette faculté ou cette habitude de vouloir deviner dans quelle direction le vent va souffler.» Autre thème développé par Ahmed Ouyahia, qui, la veille, avait solennellement appelé les partis du gouvernement à se constituer en pôle politique, les rapports entre le pouvoir et l’opposition. Reconnaissant précédemment les carences en terme de communication des institutions, de l’Etat en général, il extrapole sur les partis du pouvoir : «L’opposition en Algérie n’est pas forte. Ce qui lui confère cette impression, c’est plus la faiblesse et la mollesse des partis du pouvoir.» Il est de plus en plus clair que le retour de l’orateur dans l’arène politique trouve dès lors toute son explication. L’homme ne mâche pas ses mots en plus : «C’est quoi cette histoire de faire consensus sur tout ? Nous pouvons, à la limite, aboutir à des consensus sur certaines questions bien déterminées. Mais le consensus absolu est contraire au pluralisme, à la démocratie.» Il précisera davantage sa pensée : «Certes, nous sommes pour le dialogue. Dans le cadre de la réconciliation nationale, l’Algérie a même pardonné à des gens qui avaient assassiné. Mais il y a des limites à tout. Certains vous disent que l’Etat algérien en tant que tel, viennent se rabaisser et assistent à des conclaves, présidés par une église ou je ne sais quelle autre chapelle, au même titre que tout le monde ; certains autres vous invitent à discuter d’une transition, ou alors autour d’une feuille blanche ! Bien sûr, il est hors de question !» C’est le cas également de la révision de la Constitution. «Tous ceux qui voulaient prendre part aux consultations l’ont fait. Quant aux autres, soit qu’ils vous disent qu’ils ne reconnaissent pas le régime, soit qu’ils ne sont pas d’accord avec la révision. C’est leur affaire!»
    «Quand l’État doit sévir, il doit le faire»
    Dans sa très longue conférence de presse, Ouyahia s’est également attardé sur bien d’autres sujets agitant la scène nationale. «Daesh ? Ce n’est pas une vue de l’esprit. Il est même très proche. Il est déjà en Libye par exemple où il dispose, à satiété, d’un impressionnant arsenal en armement. Ce ne sont plus de modestes armes à main des terroriste d’antan, mais de tout type d’armes lourdes.» Ce qui nécessite un surcroît de vigilance, insistera-t-il. A commencer par stabiliser le front intérieur. Il citera au passage deux foyers de tension : Ghardaïa et la fameuse affaire du gaz de schiste. «A l’allure où vont les choses, avec notamment l’augmentation incessante de la consommation nationale en énergie, dans dix, quinze ans, nous n’aurons plus suffisamment d’hydrocarbures à exporter. Or, nous ne vivons que de cela.» Plaidant ouvertement pour l’exploitation de cette ressource, aux échéances initialement prévues par l’Etat, à savoir dans dix à quinze ans, Ouyahia prévient avec une fermeté non feinte : «L’Etat algérien a, certes, géré avec souplesse cette affaire (… ) Mais lorsque l’Etat doit sévir, doit frapper, il doit le faire.» Disposant certainement de données précises sur de fortes probables implications étrangères de par son poste au cœur de l’Etat, Ouyahia en multiplie les allusions. Sa mise en garde se veut, ici, certainement un message à double destination : interne et externe.
    K. A.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Drole de couverture médiatique d'un journal qui nous affirme être très opposé...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Moi je pose la question, Quel est l'objectif de ces jongleries ?
      On veut manipuler qui ?

      il y a des mensonges .. comme la fameuse lettre qui existe mais c'est pour faire croire...et il y a des vérités, comme cette sortie "Il n’y aura ni présidentielle anticipée, ni succession monarchiste" qui devient alors un mensonge puisque tout le monde sais que Ouyahia est un grand menteur.
      c'est vrai Y a pas de conflit pour la succession, puisque celui qui a succéder à Bouteflika en avril14 est un cadavre ... un cadavre peut rester éternellement, il a battu le record de 14 ans de boumédienne il ne reste que l’achèvement des travaux de la grande mosquée (55% d'avancement)... comme il n y a plus d'aéroport à baptiser.
      Toutes ces jongleries sont pour des intérêts financiers, des contrats, ... y a aucun conflit sur le successeur tout les mafieux sont en accord sur ce point.

      Commentaire


      • #4

        Moi je pose la question, Quel est l'objectif de ces jongleries ?
        On veut manipuler qui ?


        relire le passage :

        A une question rappelant l’époustouflante sortie de Amar Saâdani qui s’en prenait aux services et à leur premier responsable en automne 2013, Ouyahia usera de ses talents de diplomate pour livrer une réponse qui ne puisse prêter à équivoque : «Je connais le frère Si Toufik. Je peux vous dire que, si nous sommes ici, aujourd’hui, à discuter dans cette salle, c’est grâce au DRS, à son chef ainsi qu’à toute l’armée et aux différents services de sécurité


        après la reconnaissance de SAADANI comme frère par Gaid SALAH - alliance FLN armée officielle - c'est au tour de OUYAHIA de préciser sa filiation - son frère est Toufk - alliande RND et DRS.


        est ce clair , ya el kho ?

        Commentaire


        • #5
          khore
          c'est l'union nationale

          Commentaire


          • #6
            est ce clair , ya el kho ?
            ça je le sait ...le fameux conflit, mais Tu ne répond pas à la question, l'objectif ?
            tu crois que pour la succession ?

            Commentaire


            • #7

              ça je le sait ...le fameux conflit, mais Tu ne répond pas à la question, l'objectif ?
              tu crois que pour la succession

              puisque tu le dis ...

              Commentaire


              • #8
                «Le Président Abdelaziz Bouteflika préside et présidera encore jusqu’à la fin de son mandat, en 2019.»
                Allah via Ouyahia nous l'annonce

                moudjahid Abdelaziz Bouteflika, qui a tout sacrifié pour son pays
                L'inverse est également réciproque

                Drole de couverture médiatique d'un journal qui nous affirme être très opposé
                Pas tout à fait drôle, on choisi son clan

                Moi je pose la question, Quel est l'objectif de ces jongleries ?
                On veut manipuler qui ?
                Montrer ses crocs, pour intimider

                Commentaire


                • #9
                  DE L'EUPHORIE DANS LA DEFAITE !


                  Salam alikoum si KHORE....

                  visiblement la mule s'emballe et commence à envoyer des ruades en traitre ! au fond...on s'y attendais un peu....

                  Il ne s'embarrasse d'aucun scrupule pour étaler sa servitude aux puissants..et c'est un peu compréhensible, l'émancipation déshonorante à toujours un prix...

                  Ceux qui ne connaissent ni fierté ni pudeur, finissent toujours ainsi...rien n'est plus morbide que l'absence de ces qualités...
                  J'ai mis un certain temps à m'en remettre de l'effet ressenti face à sa dernière exhibition sous les caméras d'une chaine nationale...
                  Une profusion salivaire ou il y mis toute sa servilité politique. parfaitement emmerdant, plein de redites, lourdement léthargique sous des apparences alertes, dépassé, et diablement fourbe...

                  Vous imaginez bien à quel point, il est difficile de trouver un aussi juste milieu entre la bêtise manipulatrice et sa jubilation ! C'est peut être pour cela que l'on aime pas les politiciens supplétifs...

                  Même quand on lis leurs élucubrations marchandes sur la presse écrite, on a même l'impression de les entendre respirer , on les vois presque...et c'est encore plus exaspérant...

                  Un tel spectacle , fait réagir tout le monde ou presque...avec la complicité d'une association d'images enfouies dans son inconscient et dont l'analogie peut se diversifier et s'étendre jusqu'aux scènes d'un autre contexte...

                  Celle qui me revient à l'esprit je l'ai subi voila quelques temps déjà...sur une ligne du métro parisien, entre Montparnasse (où j'ai refusé à la dernière minute de participer à une émission sur un plateau télé d'El jazzera,) et porte d'Orléans...
                  C'était la scène d'une grosse et vieille maquerelle , fort décolletée, parlant Français avec un accent Roumain, tenant la main à un jeune homme d'aspect égaré et fragile, vraisemblablement Maghrébin. j'ai trouvé le spectacle tellement horrible, que je connais aucun animal susceptible de m'inspirer pareille répulsion..

                  La scène de cette affreuse pouffiasse m'a rendu littéralement malade !

                  Je pense qu'il est inadmissible que nos politiciens nous donnent des apparences aussi semblables...

                  Salam Alikoum...
                  Dernière modification par tayeb el Ouatani, 14 juin 2015, 22h11.
                  "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

                  Commentaire


                  • #10
                    puisque tu le dis ...
                    Je pense que le nouveau président algérien sera désigné .. comme d'habitude, le peuple n'a toujours aucune chance de se relever.
                    et ça fait de la peine d'analyser les confrontations de ces mafieux alors que le peuple est réduit à moins que rien, à établir si c'est la peste ou le choléra qui va gouverner.

                    Commentaire


                    • #11
                      Moi je pose la question, Quel est l'objectif de ces jongleries ?
                      On veut manipuler qui ?
                      Il n'y a pas de jongleries, ils ont eu peur avec tout ce qui disait dans la presse et l’opposition, sur l'après-Boutef, les critiques de l'UE...etc. ils resserrent les rangs, c'est tout. C'est une manière de dire, on est encore là et on est pas seuls, on a des soutiens, réactiver l'alliance, la lettre de soutien de Gaid Salah...la manœuvre est claire après les déclarations d'Ouyahia.

                      Commentaire


                      • #12
                        S'il revient c'est qu'il n'a pas fini le sale boulot ouyaya

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X