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Conférence de presse d’Ali Lmrabet à Genève

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  • Conférence de presse d’Ali Lmrabet à Genève

    Conférence de presse d’Ali Lmrabet à Genève



    Après presque deux mois d’une patiente attente, et après avoir minutieusement recopilé une multitude de preuves, témoignages et documents, qui prouvent qu’il réside officiellement là où il l’a toujours déclaré, le journaliste Ali Lmrabet à qui les autorités marocaines refusent obstinément de renouveler ses pièces d’identité, donnera une conférence de presse à Genève, en Suisse.

    A l’invitation de l’Association des juristes américains (AJA), Ali Lmrabet s’exprimera au Club suisse de la presse (CSP) de Genève le lundi 14 juin 2015, à 14h30. Il y exposera son cas, documents et preuves à l’appui, dont certains n’ont pas été encore rendus publics.

    Il racontera l’extraordinaire acharnement dont il est l’objet de la part des autorités marocaines depuis deux décennies maintenant.
    Le Club suisse de la Presse – Geneva Press Club,
    a le plaisir d’inviter les journalistes suisses et étrangers
    et ses membres à la conférence de presse :


    « Liberté de la presse au Maroc :
    le cas d’Ali Lmrabet »


    Avec
    Gianfranco Fattorini
    Ancien Co-président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Président du MRAP-Grenoble
    Ali Lmrabet
    Journaliste indépendant marocainLundi 15 juin 2015 à 14h30
    « La Pastorale » Route de Ferney 106, Genève
    (Bus 5 – Direction : Aéroport – Arrêt : Intercontinental)
    « …de nombreuses protections promises en vertu de la Constitution doivent encore se concrétiser dans la réalité pour le peuple marocain…Le projet de loi sur la presse annoncé par les autorités devrait également être accéléré. Dans tous ces domaines, les attentes sont élevées quant à l’impact positif des réformes, mais celles-ci ne peuvent pas être satisfaites tant que les lois ne sont pas promulguées. » C’est ainsi que la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme Navi Pillay s’exprimait à Rabat le 29 mai 2014.Malgré la réforme constitutionnelle intervenue en 2011, les annonces répétées de réformes dans divers domaines de la vie sociale et politique, ainsi que l’activisme déployé par le Royaume du Maroc au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le projet de loi sur la presse n’a toujours pas été adopté par le Parlement et plusieurs journalistes étrangers ont été expulsés au cours de cette année. Ali Lmrabet, journaliste indépendant, qui vient de purger une peine de 10 d’interdiction d’exercer sa profession et qui a été contraint de fermer ses deux journaux (Demain et Doumane) témoigne des difficultés dont il fait l’objet depuis de longues années et qui pourrait l’amener à devenir un « sans papiers » dans son propre pays.
    Il aura ensuite des entretiens avec des fonctionnaires onusiens et des responsables d’ONGs internationales.
    Le lundi 22 juin 2015, il participera à une table ronde organisée par la Fondation Danielle Mitterrand-France Libertés, à une heure et dans un lieu qui seront annoncés ultérieurement.

    Autant le lundi 15 juin que le lundi 22 juin, les arguments de l’Etat marocain, s’il en a!, seront les bienvenus.
    Pour déjouer toute tentative des services secrets marocains de manipuler, comme ce fut le cas dans le passé, ses propos, les interventions d’Ali Lmrabet seront filmées. Elles seront mises en ligne sur Youtube et sur son site demainonline.com.
    Ali Lmrabet prend entièrement en charge ses frais de voyage et de séjour en Suisse, et ailleurs.

    Par la suite, avant que son passeport n’expire, le 24 juin 2015, il rentrera au Maroc pour défendre à partir du 25 juin, date à laquelle il deviendra un « sans-papiers » dans son propre pays, son droit à la Carte d’identité nationale (CNI) et au passeport marocains.

    Carte d’identité nationale d’une citoyenne marocaine avec comme adresse des toilettes publiques.

    Si les autorités marocaines délivrent des CIN avec comme adresse des toilettes publiques ou des maisons de passe, pourquoi le journaliste ne peut pas en obtenir une avec son adresse ?

    Si la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le ministère de l’intérieur ont délivré des cartes d’identité et des passeports aux jihadistes marocains de l’Etat islamique, dont plus de 70% proviennent de la même région que Lmrabet, pourquoi le journaliste, qui ne manie que la plume et le crayon comme armes, ne peut pas en avoir autant ?

    De quoi l’Etat marocain a peur ? De la relance des journaux satiriques du journaliste ?

    Si c’est le cas, alors qu’il le prive de ses droits civiques par décision du prince. Et qu’il explique aussi pourquoi le roi du Maroc a expédié son ministre des affaires étrangères à la manifestation géante de Paris du mois de janvier, après les attentats de Charlie Hebdo, pour défendre la liberté d’expression….

    Durant la sanglante dictature du général Pinochet, la junte militaire a eu au moins le courage de promulguer une loi dite d’« extrañamiento« , c’est-à-dire d’expulsion administrative du pays de citoyens chiliens indésirables.

    Pourquoi le régime du Makhzen, son gouvernement bigot et son parlement d’enregistrement ne font pas autant ?

    Rappelons que durant le règne de Hassan II, le régime a tenté une seule fois de priver un citoyen marocain, Abraham Serfaty en 1991, de ses documents d’identité marocains. Le régime de Mohamed VI en est déjà à sa troisième tentative : l’ancien ministre Driss Basri, privé de passeport à partir de 2004, l’activiste sahraouie Aminatou Haidar expulsée en 2009, et aujourd’hui le journaliste Ali Lmrabet.

    Demain
    Dernière modification par jawzia, 13 juin 2015, 17h49.
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