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Mouloud Hamrouche craint la rue, plaide pour la construction d’un nouveau consensus national

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  • Mouloud Hamrouche craint la rue, plaide pour la construction d’un nouveau consensus national

    Mouloud Hamrouche refuse de commenter la lettre de Gaïd Salah, le retour de Ahmed Ouyahia. Il voit dans le dernier Congrès du FLN une tentative du système visant à vendre « une vieille marchandise périmée ». « Nous sommes devant un système qui est arrivé à sa date de péremption non pas à cause de sa vieillesse mais parce qu’il a passé sa vie et son effort à faire barrage à l’émergence d’alternatives politiques et sociales », a expliqué l’ancien chef du gouvernement dans un entretien au quotidien El Khabar.
    Pour M. Hamrouche, des parties refusent le changement du système. Elles se contentent d’un changement de personnes. M. Hamrouche critique également certains partis de l’opposition qui se nourrissent de la guerre des clans, selon lui.

    « Conflit entre le Président et le DRS ? Des illusions »

    Mouloud Hamrouche pense que le système peut faire le choix entre un « consensus entre ses différents clans » ou « l’exclusion d’une partie par l’autre ». Si le président Bouteflika a rendu à l’institution présidentielle son prestige, il a échoué dans toutes les politiques qu’il avait initiées malgré toutes les prérogatives dont il jouit, analyse Mouloud Hamrouche. Le conflit entre le Président et le DRS, l’accaparement des centres de décision par les hommes d’affaires et le retour d’anciennes figures politiques ne sont « que des illusions du système pour qu’il cache une vérité constante : (le système) est périmé », assure-t-il.

    Nouveau consensus national

    L’Algérie a besoin d’un nouveau consensus, insiste l’ancien chef du gouvernement. « Il faut être réalistes et francs, l’émergence d’une nouvelle force politique dans ce climat et avec ces contraintes au sommet, au sein des partis et au sein de la société est impossible », estime-t-il. « L’absence du pouvoir de l’État peut nous emmener à l’effondrement général ». La solution est de construire un nouveau consensus national qui remplacera le système actuel. « Ce consensus accompagnera la fin de ce système dans le calme et dans l’organisation », a-t-il précisé. Mouloud Hamrouche dit craindre la rue et la « nouvelle tyrannie » qu’elle pourrait nous offrir.

    Pas de commentaire sur la visite de Hollande

    Mouloud Hamrouche a également refusé de commenter la visite du président français François Hollande. « Les relations algéro-françaises sont denses, compliquées et sensibles. Elles reflètent la vérité de notre passé tragique et la dureté de la Guerre de Libération », a-t-il dit.

    Hadjer Guenanfa, dimanche 14 juin 2015

  • #2
    « Nous sommes devant un système qui est arrivé à sa date de péremption non pas à cause de sa vieillesse mais parce qu’il a passé sa vie et son effort à faire barrage à l’émergence d’alternatives politiques et sociales »
    Il résume bien les choses, pour la nie-me fois l'Algérie se retrouve à la veille d'un renouvellement du même système primé et pourri, pas d'alternative à l'horizon.

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    • #3
      pourquoi recevoir lakhdar brahimi et pas moi ????
      meskine el parapluie lsaq fi dahrou

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      • #4
        Il voit dans le dernier Congrès du FLN une tentative du système visant à vendre « une vieille marchandise périmée »
        J'ai lu ce matin le compte-rendu de cet entretien dans El Khabar. En fait, il parle de "marchandise périmée" à propos de la reprise du RND par Ouyahia.

        Pour le reste, c'est le constat, mille fois ressassé, d'un système en totale faillite, rongé par le clanisme, le clientélisme et... (cadeau de Boutef) la paresse politique, pouvoir et opposition confondus.

        À propos des relations avec la France, il dit également que les Français sont embarrassés par notre mauvaise gouvernance...
        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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        • #5
          Il résume bien les choses, pour la nie-me fois l'Algérie se retrouve à la veille d'un renouvellement du même système primé et pourri, pas d'alternative à l'horizon.
          il y a deux gros scenarii

          - tourner la page
          - période transitoire..

          depuis ses premières sorties ce panarabiste ne cesse de faire constat sur constat ...

          faut pas se leurrer période transitoire veut dire trouver un hamrouche, ou un brahimi pour tourner la page en douceur...

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          • #6
            faut pas se leurrer période transitoire veut dire trouver un hamrouche, ou un brahimi pour tourner la page en douceur...
            Je ne crois pas que Hamrouche ou Brahimi soient intéressés, ils sont conscient, contrairement à d'autres, qu'ils sont trop vieux pour ca, ils veulent juste contribuer en jouant aux conseillers, aux intermédiaires neutres pour "la transition".

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            • #7
              en jouant aux conseillers, aux intermédiaires neutres pour "la transition".
              @Beehive

              tu fais dans l'humour et le sarcasme..

              il y a les coulisses pour les bénévoles..

              mais les déclarations urbi et orbi servent à se placer.. en tout cas tenter de se placer...

              mon sentiment est qu'il y a une dichotomie bien pesée ..
              les deux vieux (hamrouche certes pas en odeur de sainteté qui cherche à dire "je suis là" et brahimi) qui sont des nationalistes arabes..

              et les jeunes (tout est relatif) comme saadani, ouyahia et sellal qui sont uniquement nationalistes...

              moi si l'on me demandait mon avis je choisirais les moins pires

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              • #8
                Tawenza, tu as raison le mot neutre est mal choisi, car il n’existe pas en Algérie et politique en générale. Brahimi est aussi le choix américain, ils le connaissent bien, pour ne pas dire leur confident.
                Dernière modification par BeeHive, 14 juin 2015, 10h34.

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                • #9
                  @beehive
                  entièrement d'accord..
                  l'actualité appuie fortement ce que tu dis

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                  • #10
                    Des échanges qui résument bien le constat lancinant de Mr Hamrouche :

                    Pour M. Hamrouche, des parties refusent le changement du système. Elles se contentent d’un changement de personnes. M. Hamrouche critique également certains partis de l’opposition qui se nourrissent de la guerre des clans, selon lui.
                    Les diatribes sur le "panarabisme" de Hamrouche, cache mal la réalité des féodalités tribales, et les petitesse de leur boulitic...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      diatribes..
                      il suffit de passer le pont et c tout de suite l'aventure..



                      Monsieur ott, tu te souviens j'espère du pedigree de hamrouche..
                      chadli était entourés de deux génies :
                      un occidental nommé belkhir..
                      un oriental nommé hamrouche

                      on se souvient de ta3rib el mohit et le contrat de hamrouche avec fis.. et comment il a été éjecté pour être remplacé par l'homme au papillon.. sous l'oeil de belkhir..

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                      • #12
                        @Tawenza

                        Il n'y a jamais eu de contrat, mais une stratégie politique pour éviter l'écatombe FIS, ce que les janvieristes, avec leur brutalité légendaire n'ont pu comprendre et accepter, car ils avaient surtout peur, non du FIS, mais que Chadli se débarasse d'une caste de tuteurs... La victoire du FIS n'était une surprise que pour ceux qui se sont trompés de peuple, et certainement pas pour des putchistes, à au moins 3 étapes, juin 1991, janvier 1992 puis juin 1992... et la stratégie mise en place pour packager les putchs...

                        L'erreur fondamentale, non de Hamrouche, mais des stratèges de l'époque, c'est d'aller aux élections avec un scrutin majoritaire... Le ministre de l'intérieur du gouvernement Ghozali 2, Larbi Belkheir, s'y est attelé pour entériner le putch en préparation dès son arrivée le 16 octobre 1991 ...
                        Dernière modification par ott, 14 juin 2015, 10h56.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          hamrouche a tricoté une loi électorale pour pouvoir gouverner avec le fis..
                          c de notoriété publique..
                          il voulait gagner les élec et avoir le fis comme soutien..ou épouvantail
                          on aurait sombré dans les méandres de la pensée réac..

                          je préfère mille fois la situation actuelle..l'état est au dessus de l'islam... l'islamiste n'a qu'à bien se tenir.. surtout que l'islam n'est pas la propriété d'un qlconque trou du *** mais au contraire, il est notre bien commun à tous !!!! mais ça c mon opinion..

                          sur hamrouche il suffit d'écouter parler le personnage, de vois qui étaient ses ministres proches etc..

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                          • #14
                            @Tawenza

                            Tu vois que tu raccontes n'importe quoi, c'est Belkhadem, un affidé de Belkheir, président du parlement, qui sous instruction de son future ministre de l'intérieur a tricoté une loi électorale majoritaire le 13 octobre 1991, et un nouveau découpage...
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              lol

                              le résident du parlement ne rédige pas les lois mais il les fait voter...
                              c le chef de l'exécutif qui délègue à son sinistre de l'intérieur et de justice de faire la loi électoralt..

                              c clair que dans ce cas hamrouche trouvait son compte..
                              demande toi pourquoi il est devenu le nabuchodonosor du système ????????
                              d'ailleurs chadli himself avait des prétentions de cohabitation et les a dites publiquement qlq semaines avant de se faire éconduire.
                              Dernière modification par tawenza, 14 juin 2015, 11h55.

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