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Une cure de soufisme sous l’égide d’«Al cheikh al akbar» Que peut Ibn Arabi contre Daech ?

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  • Une cure de soufisme sous l’égide d’«Al cheikh al akbar» Que peut Ibn Arabi contre Daech ?

    Une cure de soufisme sous l’égide d’«Al cheikh al akbar»
    Que peut Ibn Arabi contre Daech ?

    Prodige ! Une jeune gazelle voilée / Montrant de son doigt pourpré et faisant signe de ses paupières / Son champ est entre côtes et entrailles / O merveille, un jardin parmi les flammes / Mon cœur devient capable de toute image / Il est prairie pour les gazelles / Couvent pour les moines / Temple pour les idoles / Mecque pour les pèlerins / Tablettes de la Torah et livre du Coran / Je suis la religion de l’amour / Partout où se dirigent ses montures / L’amour est ma religion et ma foi.» Du Ibn Arabi dans le texte.


    Extrait de Torjouman Al Achwaq, «Le Chant de l’ardent désir» (traduit de l’arabe par Mahmoud Sami-Ali, éditions Sindbad). Cette année, nous célébrons le 850e anniversaire de la naissance du grand maître soufi. Né à Murcie (Andalousie) en 1165 et mort à Damas en 1240, Mohieddine Ibn Arabi a laissé une œuvre prolifique qui s’élève à quelque 846 ouvrages, selon le répertoire établi par Osman Yahia dans son Histoire et classification de l’œuvre d’Ibn Arabi. On comprend pourquoi on le surnomme «Al Cheikh Al Akbar» ou encore «Doctor Maximus» en Occident…

    Et pour faire honneur à sa pensée et revisiter son œuvre, un colloque a été organisé mercredi 10 juin à l’initiative des éditions Librairie de philosophie et de soufisme en collaboration avec la Bibliothèque Nationale. La salle rouge de la BN qui accueillait cette rencontre internationale avait les atours d’une assemblée soufie. Il y flottait un air de spiritualité suave.

    De quoi réconcilier les plus sceptiques avec le divin tant le verbe d’Ibn Arabi est littéralement envoûtant, et exquis les commentaires prodigués par une brochette d’éminents spécialistes invités pour l’occasion. Il faut dire que cela nous change agréablement des «prêt-à-penser» faciles et des sentences vociférantes d’une certaine religiosité particulièrement agressive.

    Et même quand on n’a pas tout compris tant l’œuvre d’Ibn Arabi est ardue, et les explications «herméneutiques» de nos aimables connaisseurs passablement hermétiques, il n’empêche que l’on ressort de la salle étonnamment soulagé, apaisé, avec la douce conviction qu’un autre récit est possible.


    Une œuvre hautement ésotérique

    Pas moins de six chercheurs, parmi les meilleurs spécialistes d’Ibn Arabi, se sont ainsi succédé pour disséquer l’œuvre monstrueuse du grand mystique andalou, chacun apportant sa contribution à cet ambitieux travail de déconstruction. C’est à la Libanaise Souad El Hakim, de l’université Saint-Joseph de Beyrouth, référence mondiale en matière de pensée «akbarienne», que revient l’honneur d’ouvrir le bal avec une communication intitulée : «Les Voies vers Allah à travers l’expérience spirituelle d’Ibn Arabi et ses écrits».

    Le Syrien Bakri Alaa-Eddine, de l’université de Damas, lui emboîte le pas pour évoquer les relations entre philosophie et mystique chez Ibn Arabi. Ensuite c’est au tour de l’Algérien Saad Khemissi, de l’université de Constantine, qui s’est intéressé, pour sa part, à «La dimension féminine dans le système de pensée akbarien». La Jordanienne Laila Khalifa prend le relais pour parler de la notion de «Futuwwa» (chevalerie mystique pour faire court) chez l’auteur des Fûtûhat al Makkiyya.

    Son exposé s’est décliné toutefois sous le titre : «Le système d’Ibn Arabi des Illuminations Solaires (Futuhat) aux Illuminations Lunaires (Fusus).» Elle sera suivie par le Marocain Mohammed Hamza Cherif El Kettani avec une communication sur «Le concept de wilaya chez Al Cheikh Al Akbar» et ce, à partir des travaux de Michel «Ali» Chodkiewicz, notamment son ouvrage : Le Sceau des Saints. Prophétie et Sainteté dans la doctrine d’Ibn ‘Arabî.

    Enfin, Zaïm Khenchelaoui, anthropologue des religions et spécialiste du soufisme, termine par une ode à l’amour mystique à travers une communication dédiée au «fiqh de l’amour» ou «théologie de l’amour» chez Ibn Arabi.

    Rien qu’aux intitulés, on devine la teneur et la qualité des interventions. De fait, les communications étaient toutes plus pointues et plus fouillées les unes que les autres. Et pour qui ne possède pas les codes et les «éléments de langage» de la pensée akbarienne, il faut reconnaître qu’il est extrêmement difficile de déchiffrer l’œuvre d’Ibn Arabi, considéré comme le plus grand maître du soufisme de tous les temps. On lui doit notamment la doctrine ésotérique de «Wihdat el woujoud» (Unicité de l’existence, traduite aussi par Unité de l’être).


    Ibn Arabi et nous

    Au-delà de l’influence de portée universelle qu’a exercée Ibn Arabi, il convient de s’arrêter sur les liens, très étroits, qu’il entretenait avec notre pays, et qui devrait nous inciter à le célébrer, et surtout, à nous réapproprier son héritage avec plus d’envie. Maître Mohamed Atbi, directeur de collection aux éditions Librairie de philosophie et de soufisme, organisatrices de l’événement, n’a pas manqué d’ailleurs de souligner, dans son mot d’ouverture, que «l’Algérie a un lien très fort avec ce saint andalou».

    On sait déjà qu’Ibn Arabi, dans son cheminement initiatique, était fortement influencé par Choaïb Abou Madyan El Ghouth, plus connu chez nous sous le nom de Sidi Boumediène, autre grand pôle mystique, saint patron de Tlemcen où il est enterré, et qui, bien que natif de la région de Séville, avait longtemps vécu à Béjaïa. Ibn Arabi le considérait comme son maître spirituel.

    Me Atbi ajoute que les relations entre Ibn Arabi et l’Algérie étaient également d’ordre familial. «L’un de ses oncles maternels était prince de Tlemcen et son épouse était originaire de Béjaïa», rapporte-t-il. Mohamed Atbi rappelle, dans la foulée, que le premier commentateur de son Fusus El-Hikam, l’un des ouvrages majeurs du maître soufi, était Afif-Eddine Al Tilimssani, un savant bien de chez nous. «Et le dernier des grands commentateurs de la pensée akbarienne est l’Emir Abdelkader El Djazaïri» poursuit notre hôte. «L’Algérie a donc des relations très étroites, intimes, familiales avec Al Cheikh Al Akbar.

    Il a connu ses oncles maternels en visitant la ville de Tlemcen et il s’est rendu à Béjaïa où il a été gratifié d’illuminations et de visions spirituelles (foutouhate rouhania)», argue encore Me Atbi. «Nous nous devions donc de célébrer cet homme et sa pensée foisonnante», conclut-il.


    (à suivre)
    Dernière modification par Iska, 14 juin 2015, 11h07.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Une cure de soufisme (suite et fin)

    Un islam «discret»

    De son côté, le docteur Zaïm Khenchelaoui, à qui revient l’idée de ce colloque, a insisté sur le fait que nous nous devons de renouer avec cet héritage d’autant plus que le corpus religieux subit, de nos jours, toute sorte de perversions : « En ces temps troubles que traverse notre humanité, il est important de percer le mystère de cet islam discret, post-moderne, mais toujours vivant», dit-il. «Il est important de retisser des liens de fraternité transculturelle autour de valeurs qui paraissent de plus en plus galvaudées : la paix, l’amour, la tolérance», plaide-t-il, en s’inspirant, en cela, de la littérature gnostique soufie.

    Justement, comment réactiver ce courant de pensée salutaire quand on mesure à quel point cet enseignement demeure confidentiel en raison même de son caractère ésotérique, réservé à un cercle d’initiés ? Comment faire en sorte que ce savoir devienne «opératoire» et agisse sur nos sociétés ? On sait que les voies soufies, dans la différence de leurs obédiences, exigent toutes un cheminement initiatique qui n’est guère à la portée du premier quidam, et encore moins la voie tracée par Ibn Arabi.

    Au-delà de la fascination à la limite de l’exotisme qu’exerce la pensée soufie comme alternative séduisante à l’islamisme rigoriste et même aux écoles doctrinales «canoniques», force est de constater que très peu de nos contemporains sont disposés à se prêter aux «sacrifices» qu’exige cette voie initiatique.

    Evoquant les conseils que prodiguait Ibn Arabi à l’aspirant qui souhaite élever son âme pour atteindre le «kachf» (dévoilement) divin, Souad El Hakim indique qu’Ibn Arabi recommandait au «salik» (ou mourid, disciple) de pratiquer la faim, la veille, le silence et la solitude. «Entre Silence, Solitude, Faim et Veille, se dresse le sommet du Pur Transcendant», écrit le Maître en incitant le quêteur mystique à la pratique intensive de la khoulwa, la retraite spirituelle. «Le but de la voie est de libérer l’âme qui est le trésor caché», appuie Souad El Hakim en précisant que l’expérience spirituelle d’Ibn Arabi en elle-même est impossible à rééditer, «tout comme celle d’El Hallaj ou de Rabéa El Adawiya, car chaque expérience est unique».

    Et même pour intégrer une tariqa, cela n’est pas donné à tous. «Les maîtres, de par le monde, se font rares», constate l’auteur du Dictionnaire du soufisme.

    «Ibn Arabi est anti-takfir»

    En face, nous avons une spiritualité de «consommation» qui ne demande qu’à intégrer des bataillons de faux dévots. Et au regard de l’effort d’élévation morale qu’exige le soufisme, et qui se rapproche de la notion de «djihad el akbar» où la maîtrise de soi est assimilable à une «seconde naissance», l’on doute fort que les cohortes de bigots belliqueux qui s’acharnent contre Palmyre, sous la bannière de cette sorte d’antéchrist en Rolex qu’est Baghdadi, daignent troquer leur djihadisme primaire, bavard et mercantile pour se confiner dans l’humilité incarnée par Al Cheikh al Akbar.

    Et si l’expérience mystique d’Ibn Arabi et de tous les grands maîtres demeure unique et ne peut être partagée, quid des textes qu’ils ont produits ? Sont-ils «exploitables» ? Là aussi, et comme nous le suggestions plus haut, leur production est fort peu accessible au néophyte. Dans sa conférence, Laila Khalifa concède d’emblée qu’il est bien difficile d’entrer dans les textes du Doctor Maximus. «Cela commande beaucoup de patience et de courage», fait-elle. La spécialiste précise que «la langue, en elle-même, est claire».

    Mais l’accès aux strates profondes du sens requiert lui-même l’accès à une forme de connaissance, voire de connivence divine. «Le sens tangue sans cesse entre marée haute et marée basse», note Laila Khalifa. «S’ils étaient pris littéralement, certains de ces textes exposeraient leur auteur à l’anathème», lance-t-elle.

    «Moi, après 50 ans de recherche, j’arrive à peine à déchiffrer les ‘Fûtûhat’ (Illuminations mecquoises, ndlr) et Fusus El Hikam», nous confie le Syrien Alaa-Eddine Bakri, professeur de philosophie et de mysticisme à l’université de Damas. Evoquant la situation du soufisme en Syrie, il dira : «Il y a toujours des adeptes de la mystique en général, surtout ettoroq essoufia, les confréries.

    Mais pour ce qui est d’Ibn Arabi, c’est l’affaire d’une élite, des gens qui ont les moyens, qui ont l’éducation pour comprendre les textes d’Ibn Arabi. ça reste très difficile.» Il estime que pour aborder Ibn Arabi, «il faut une préparation. Il faut une connaissance de l’arabe très poussée.

    Il faut connaître la philosophie, la théologie, le fiqh, l’histoire, la littérature… parce qu’Ibn Arabi était tout ça». Le professeur Bakri rappelle les violentes critiques dont avait fait l’objet Ibn Arabi, et des charges d’Ibn Taymiya contre les philosophes de manière générale : «Ce n’est pas une critique, c’est une démolition. C’est une attaque systématique contre la philosophie.

    Ibn Taymiya a fait un lien presque organique entre philosophie et incroyance, c’est-à-dire le ‘kofr’ .» Et de souligner : «Ibn Arabi est anti-takfir justement. Il compte plutôt sur une notion très importante qui est ‘errahma el motlaqa’, la miséricorde absolue. Cette rahma englobe toutes les créatures dans un sens positif du monde, un sens optimiste. Et il voit que l’homme est un être central de la création. Dans ce sens-là, on ne peut pas dire qu’Ibn Arabi n’est pas d’actualité. Il faut prouver cela par le contraire.

    On voit qu’il y a des guerres, il y a du matérialisme sauvage, il y a les intérêts des nations qui s’affrontent sans scrupule, par exemple l’agressivité des Etats-Unis contre les peuples. Les ‘grands’ de ce monde sont sans pitié tandis que le premier précepte de la pensée d’Ibn Arabi, c’est ‘errahma’, la miséricorde. ça, on en a besoin. Ce n’est pas un luxe. Ettassawouf, n’est pas quelque chose d’inutile», martèle Alaa-Eddine Bakri.

    Une dernière friandise mystique pour la route : «A ton cœur se révèle Celui qui n’a jamais cessé de résider dans l’inscrutable mystère du Sans-commencement ! Mais c’est toi-même qui étais le voile sur tonœbien que cela fût par la vertu même de ta similitude divine. Alors au cœur apparaît que Celui qu’il voit n’a jamais cessé de l’appeler vers Lui !»


    Mustapha Benfodil

    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      l’accès aux strates profondes du sens requiert lui-même l’accès à une forme de connaissance, voire de connivence divine.
      Il est plus que normal que quelques lecteurs ne comprennent pas aisément la portée des lettres de l'Imam Ibn Arabi. Il cite dans ses recueils plusieurs sujets délicats que ne peuvent en saisir la profondeur du sens que certains initiés. En effet, si quelqu'un, ne possédant pas la connaissance des réalités propres des choses (haqâ'iq) et ignorant la continuité infinitésimale des attaches universelles (raqâ'iq), aborde seul cet ordre de doctrine contemplative, il pourrait s'autoriser à répéter certaines de ses paroles ésotériques. C'est pour cette raison que certains connaissant ont voilé et voire même celé ce genre d'enseignement. Ces mystères ne doivent effectivement pas se trouver sur le chemin du commun ou de ceux qui n'en sont pas dignes. Mais entendons nous bien que si Ibn Arabi n'avait pas vu une grave nécessité de dévisager le secret d'entre les gens du "goût" initiatique (ahlu-dhawq), il n'aurait nullement procédé de cette façon. Les hadiths nous rapporte en ce sens que de son côté, Ibn 'Abbâs, - qu'Allâh soit satisfait de lui! - en parlant du verset: "Allâh qui a créé sept Voûtes Célestes et autant de Terres; le Commandement descend entre elles" (Cor. 65, 12), déclarait: "Si je vous disais quelle en est l'interprétation (ésotérique), vous me lapideriez en disant que je suis un infidèle".

      Il faut se mettre a l'évidence que « Le Prophète que la paix et le salut soient sur lui n’a jamais parlé avec les gens avec son propre degré de raison. » Il a même dit dans un hadith très connu : « Nous, les prophètes, avons reçu l’ordre de parler aux gens selon leur degré de raison. ». C'est donc tout simplement l'ignorance des littéralistes qui va au-deçà du champ d'application et de la fidélité sincère dans la compréhension des paroles prophétiques. La biographie d'Ibn Arabi, qu'a établi le Cheikh Ibn 'Imad Al-Hanbali (mort en 1089) dans son ouvrage "Chazrat Az-zahab", est exhaustive. Elle indique la bonne manière qu'on doit adopter envers les hommes proches d'Allah qui consiste à bien interpréter leur discours implicite qu'on leur attribue. En vérité, les savants sunnites qui n'ont pour souci que la vérité s'accordent tous sur la majesté de l'Imam Moheiddine Ibn Arabi et sa maîtrise dans tous les domaine de la connaissance et surtout son rang élevé en matière de Wilaya. Les reproches qu'on fait certains à son encontre ne tiennent leurs origines que de son discours immergé de symboles.

      C'est en ce sens que le surnommé le Shaykh al-Akbar, "le plus Grand des Maîtres", Ibn'Arabî (1165-1240) a fortement marqué la culture musulmane et continue d'être une référence majeure des maîtres du soufisme, du Maghreb à l'Extrême-Orient. Son oeuvre immense tant par sa taille que son contenu mêle aussi bien un enseignement ésotérique le plus profond que les prescriptions religieuses les plus fondamentales en passant par des registres aussi variés que l'histoire, la grammaire, la poésie, l'hagiographie, etc... Il faut comprendre qu'une œuvre aussi prodigieuse et complexe que la sienne, disait un connaissant, forcément incomprise en tout ou en partie par une majorité d’individus est inévitablement controversée, et suscite des réactions vives et tranchées, parfois virulentes. Elle a sa foule d’admirateurs, ceux qui s’en nourrissent mais malheureusement aussi ses détracteurs et ses pourfendeurs.
      Dernière modification par said2010, 14 juin 2015, 12h42.
      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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      • #4
        le soufisme .. un poison au gout sucré et a l'apparence mielleuse ..
        rien d'etonnant que ca puisse interessé el watan ..

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        • #5
          le soufisme .. un poison au gout sucré et a l'apparence mielleuse ..
          rien d'etonnant que ca puisse interessé el watan ..
          Que connais-tu du soufisme pour pondre pareille chose .?

          El Watan est un journal qui ne fait que relater les faits .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            iska ..

            suffisament pour dire ce que j'ai dis ..
            oui bien sur.. et moi suis le prochain successeur du pape ..

            je t'invite a te documenté sur eux en general et sur ibn 3arabi en particulier ..

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            • #7
              Que connais-tu du soufisme pour pondre pareille chose .?
              En réalité il n'est pas seul dans ce cas, beaucoup d'exégètes exotériques pointilleux du texte coranique et des hadiths, seulement irrités par le débordement d'amour et de connaissance du Cheikh El Akbar et des soufis, cherchent a titre de protection à marginaliser mécaniquement le soufisme. Mais malheureusement pour eux aucun amalgame ne peut exister pour les connaissant ou pour ceux qui ont dégusté les saveurs de la foi. Il nous faut donc seulement chercher a comprendre la difficulté liée a la maîtrise de l'oeuvre de Ibn Arabi qui actuellement domine clairement la spiritualité islamique et qui est considéré comme le pivot de la pensée métaphysique de l’Islam.

              L’Incompréhension aujourd'hui n'est quasi totale sur ce point que parce que l'Islam en soi est enseigné par des gens qui ne prennent pas soin de le pratiquer dans sa véritable pureté ou de se purifier eux-mêmes dans leur pratique. Malheureusement pour eux tout les connaissant dans ce domaine sont d'accord que le soufisme est la sublimation de la vie religieuse en Islam. Il en est le revêtement supérieur, l'espace dans lequel le croyant pourra se mouvoir, une fois qu'il a accompli tous les rituels imposés par le dogme. Il repose sur la pratique stricte de la piété, de la foi exclusive en Dieu, du renoncement aux vanités du monde, aux plaisirs, aux richesses et aux honneurs que recherche le commun des hommes, et dans certains moments de retraite, loin du monde, pour se consacrer à la prière. Toute autre forme n'est que perte de temps..

              L'extase dans l'amour de Dieu et de cette science sacrée est parvenu a ce maître soufi par la lecture profonde du Coran Vénéré et les commandements du prophète et de ses compagnons. Ibn Arabi explique tout simplement en se basant sur le Coran vénéré et la Sunna que chaque instant contient la présence divine, mais c’est surtout l’homme qui en est le vrai absent. Il a essayé par le don de sa connaissance et de son amour d'élever la oumma a cette présence mais seulement incompris il est traité de déviant par certains ignorants en ce qu'il dit et par d'autres savants parce qu'il le dit. La vraie réponse est que le littéralisme asphyxiant n'est donc que l'ultime refuge face au vide spirituel. Grace donc au Soufisme, la réalité spirituelle prend enfin toute sa place pleine et entière en vie sociale dans la "loi religieuse", qui elle aussi dans le soufisme, ne perd en aucune façon une once de la sienne.
              Dernière modification par said2010, 15 juin 2015, 10h51.
              A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
              Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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              • #8
                Mais malheureusement pour eux aucun amalgame ne peut exister pour les connaissant ou pour ceux qui ont dégusté les saveurs de la foi
                heureusement que lui et ces semblable on eu l'idee de completé l'oeuvre du prophete sws et de nous transmettre ce qui a echappé a ces compagnons ..dommage pour eux ils savent ce qu'ils on raté !!
                alors la pour les secrets detenu uniquement par leur adepte n'en parlons pas !

                Commentaire


                • #9
                  heureusement que lui et ces semblable on eu l'idee de completé l'oeuvre du prophete sws et de nous transmettre ce qui a echappé a ces compagnons ..dommage pour eux ils savent ce qu'ils on raté !!
                  Bien au contraire nous avons vu qu'absolument rien de ce que disait ou faisait Ibn Arabi n'aurait échappé aux compagnons du vénérable prophète, paix et salut sur lui. L'origine du soufisme et des paroles de Ibn Arabi tant sur le plan historique que métaphysique trouve toute sa source dans le Coran vénéré et la personne du Prophète Mohammed lui-même que la prière de Dieu soit sur lui. Le vrai Amour d'Allah, nous le savons tous maintenant, est bien celui de la face d’Allah, sincère détaché de tout but, qui efface tous les désirs de ce bas-monde et aussi de l’au-delà. S'orienter vers autre chose que Dieu ne devient que l'attente d'une contrepartie et ne représente que le fait de répondre aux passions de l’âme charnelle qui cherche toujours la seule satisfaction de ses propres désirs... Le moyen le plus approprié de cette purification, comme le précisent le Coran et la Sunna, est la commémoration sans cesse du souvenir de Dieu et la concentration de toute sa pensée en lui en s'efforçant de se dépouiller des images éphémères pour parvenir à un état de dénuement et de réceptivité qui laissera la lumière divine se réfléchir sans ombres. C'est seulement cela la pensée coranique de Ibn Arabi..

                  En réalité la voie suivie par les véritables soufis a toujours été considérée par les musulmans de toutes les générations du salaf comme celle de la vérité et de la bonne conduite. C'est la vraie voie des compagnons du Prophète que la prière et le salut de Dieu soient sur lui, ainsi que que par leurs successeurs. Elle repose sur la pratique stricte de la piété, dé la foi exclusive en Dieu, du renoncement aux vanités du monde, aux plaisirs, aux richesses et aux honneurs que recherche le commun des hommes, et dans certains moments de retraite, loin du monde, pour se consacrer à la prière. Tout cela était courant parmi les Compagnons du Prophète et les premiers musulmans. Les soufis ne font que les imiter de bien loin. Aucun soufi ne peut égaler sur ce plan ésotérique le dernier des compagnons
                  A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                  Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                  Commentaire


                  • #10
                    DISCUS
                    le soufisme .. un poison au gout sucré et a l'apparence mielleuse ..
                    rien d'etonnant que ca puisse interessé el watan ..
                    Bien dit.

                    Commentaire


                    • #11
                      Le Soufisme désigne la spiritualité de l’Islam, ou en d’autres termes, la vérité intérieure. Il n’a en ce sens d’autre véritable origine, tout comme la loi religieuse que la Prophétie. Si l'Islam est le coté pratique, celui des actes concernant les actes cultuels et les relations, la Foi quand a elle est la face concernant les convictions du cœur. Les états spirituels (ahwâl) et les goûts intuitifs (adwaq), les stations de la connaissance sont des sciences données par Allah. Ce domaine est celui de la Vérité (haqiqat) et les spécialistes de celui-ci sont les Soufis...C'est justement en ce sens que l’Imam Malik a dit: ’’Celui qui pratique le tasawwuf sans le fiqh est un hérétique (zandîq) et qui pratique le fiqh sans tasawwuf est pervers (fasîq). Et celui qui les unit entre eux est le parfait réalisé (tahaqaqa)"

                      L'extase dans l'amour de Dieu comme ne cesse de le démontrer Ibn Arabi parvient au soufis par le prophète et ses compagnons. Rien absolument rien, aucun geste, aucun mot, aucune pensée, aucune impression, même pas l'ombre de quelque chose chez les soufis ne peut pénétrer ou les effleurer si elle n'a auparavant une base sur le coran la sunna ou les compagnons du prophète. Des fois il faut avoir un peut d'humilité et se dire peut-être y a-t-il quelque chose qui me dépasse. Et puis il faut chercher à comprendre sans préjugé. La lecture d'Ibn Arabi à ce sujet a de tout temps été salutaire en permettant aux initiés de se nettoyer des calomnies gratuites d'une part, d'être plus précautionneux ensuite en prenant la vraie science.
                      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                      Commentaire


                      • #12
                        ...C'est justement en ce sens que l’Imam Malik a dit: ’’Celui qui pratique le tasawwuf sans le fiqh est un hérétique (zandîq) et qui pratique le fiqh sans tasawwuf est pervers (fasîq). Et celui qui les unit entre eux est le parfait réalisé (tahaqaqa)"
                        Si on fait tout dire au Prophète (Salla Allahou aleyhi wa Sallem), pourquoi se prive-t-on de charger l'imam Malik

                        Il aurait dit aussi :


                        كنا عند مالك وأصحابه حوله فقال رجل من أهل نصيبين يا أبا عبد الله عندنا قوم يقال لهم الصوفية يأكلون كثيراً ثم يأخذون في القصائد ثم يقومون فيرقصون. فقال مالك: أصبيان هم? قال لا. قال أمجانين? قال لا، قوم مشائخ وغير ذلك عقلاًء. قال مالك ما سمعت أن أحداً من أهل الإسلام يفعل هذا. قال الرجل يل يأكلون ثم يقومون فيرقصون نوائب ويلطم بعضهم رأسه وبعضهم وجهه فضحك مالك ثم قام فدخل منزله. فقال أصحاب مالك للرجل لقد كنت يا هذا مشؤوماً على صاحبنا، لقد جالسناه نيفاً وثلاثين سنة فما رأيناه ضحك إلا في هذا اليوم


                        tu voudrais une traduction peut-être ?!

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                        • #13
                          Merci Said2010 pour tes efforts barakoullah fik,tes écrits sont empreints de sagesse et d'humilité et le plus étonnant , le mot Amour revient souvent.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            le soufisme .. un poison au gout sucré et a l'apparence mielleuse ..
                            rien d'etonnant que ca puisse interessé el watan ..
                            ............

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                            • #15
                              Said ..
                              Bien au contraire nous avons vu qu'absolument rien de ce que disait ou faisait Ibn Arabi n'aurait échappé aux compagnons du vénérable prophète, paix et salut sur lui. L'origine du soufisme et des paroles de Ibn Arabi tant sur le plan historique que métaphysique trouve toute sa source dans le Coran vénéré et la personne du Prophète Mohammed lui-même que la prière de Dieu soit sur lui.
                              En réalité la voie suivie par les véritables soufis a toujours été considérée par les musulmans de toutes les générations du salaf comme celle de la vérité et de la bonne conduite. C'est la vraie voie des compagnons du Prophète que la prière et le salut de Dieu soient sur lui, ainsi que que par leurs successeurs. Elle repose sur la pratique stricte de la piété, dé la foi exclusive en Dieu, du renoncement aux vanités du monde, aux plaisirs, aux richesses et aux honneurs que recherche le commun des hommes, et dans certains moments de retraite, loin du monde, pour se consacrer à la prière. Tout cela était courant parmi les Compagnons du Prophète et les premiers musulmans. Les soufis ne font que les imiter de bien loin. Aucun soufi ne peut égaler sur ce plan ésotérique le dernier des compagnons
                              said faisons simple court et claire et evitons les long discours qui n'amene nulle part ....
                              le prophete sws et ces compagnons etaient ils des soufis qui ignoraient l'etre ou le savaient ils et ils on juste oublier de nous le dire ?
                              si l'on part du principe qu'il y'a de vrai et des faux soufis et que tu devais representer les vrai soufis en quelque chiffre tu leur donnerai quel pourcentage ?

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