Suite à la visite du président Béji Caid Essebsi aux Etats-Unis, la Tunisie accède au statut d’allié majeur hors OTAN. Ce statut, répondant à la nécessité inédite et absolue pour la Tunisie d’une garantie de sécurité dans un voisinage hostile, met en alerte les pays de la région sur une plus grande pénétration des puissances de l’OTAN sous des masques détournés et d’une emprise de plus en plus profonde de l’OTAN dans le théâtre nord-africain. L’ancrage démocratique de la Tunisie et la configuration inédite depuis l’indépendance du pays de son voisinage géopolitique la plaçant dans une situation de grande vulnérabilité dictent cette alliance dépassant la dimension purement sécuritaire et militaire. En effet, en l’absence d’un système de sécurité collective à l’échelle maghrébine contrarié par l’Algérie, Tunis n’a d’autre choix que de se tourner vers un parapluie ou bouclier géopolitique occidental d’essence politique et sécuritaire suffisamment convainquant et dissuasif (OTAN et élargir aux 5 pays de l’arc latin du dialogue 5+5 Défense).
Depuis 4 ans, la Tunisie a marqué une percée décisive matérialisée par l’adoption d’une constitution consensuelle et la tenue d’élections démocratiques avant la fin de l’année 2014. Encore fragiles sur le plan intérieur, ces acquis sont directement menacés par un environnement géopolitique en restructuration amplifiant les vulnérabilités intérieures.
Une double dynamique représente un risque majeur relativement au processus de transition:
Le voisinage maghrébo-sahélien, durablement déstabilisé, projette un large spectre de menaces susceptibles d’amplifier les risques menaçant le processus démocratique tunisien : fragmentation du Maghreb, percée de l’islamisme radical et du jihadisme, éclatement d’un foyer d’instabilité durable au Sahel menaçant la stabilité et la sécurité des pays du Maghreb sur le long terme, profonde déstabilisation de la Libye déstructurant l’Etat et érigeant le pays en épicentre de la menace terroriste et criminelle, dissémination et prolifération des armes légères et lourdes aux frontières, poussée de fièvre en Algérie marquée par de profondes tensions sociales sur fond de luttes intestines quant à la succession du président Bouteflika, course à l’armement initiée par l’Algérie depuis 2006, enracinement du crime organisé transnational et généralisation de l’économie informelle, gel du Grand Maghreb aggravant sa dépendance économique et stratégique, fragilités économiques et probable reconfiguration géopolitique de l’Europe et balkanisation en cours de la scène moyen-orientale, constituent autant de défis cruciaux pour la Tunisie aspirant à consolider son ancrage démocratique;
L’ancrage en Tunisie de la première société arabe démocratique propulserait le pays au rang d’Etat pivot dans la géopolitique du Maghreb et du monde arabe. L’accession à la communauté des Etats démocratiques lui confèrerait une responsabilité nouvelle tout en l’exposant à des stratégies malveillantes d’acteurs étatiques et non-étatiques régionaux et internationaux hostiles à la réussite de la transition démocratique. En effet, la naissance et les progrès de la Révolution tunisienne, certes soutenus par les grands acteurs internationaux, s’inscrivent dans un environnement arabe et islamique hostile. Le succès de la transition démocratique ne peut être réalisé isolément : ce processus est au croisement des stratégies nuancées et différenciées des grandes puissances et de l’hostilité de l’environnement immédiat arabe et islamique. A titre illustratif, l’avènement d’un régime militaire en Libye, confortant les orientations égyptiennes et algériennes, placerait la Tunisie au sein d’un voisinage maghrébin marqué par l’enracinement de la contre-révolution tandis que le destin de la Syrie, du Yémen et des autres expériences velléitaires reste indécis. La gestion complexe de cette double dialectique amplifie les menaces pesant sur le processus démocratique tunisien. L’issue de la transition tunisienne dépasse ainsi la seule Tunisie : le ciblage de la Tunisie par la sphère arabe et islamique conditionnera le présent et l’avenir de la transition démocratique.
L’analyse et la compréhension des dynamiques géopolitiques qui animent le voisinage de la Tunisie – le théâtre maghrébo-sahélien – s’érigent en impératif de bonne gouvernance. Elles nous prémunissent contre les menaces susceptibles d’enrayer la transition démocratique et la réforme de l’Etat.
L’abcès libyen (le chaos libyen)
La Libye s’érige en foyer terroriste doublé d’un sanctuaire pour les commandos qui menacent ouvertement la sécurité du Maghreb et du Sahel, notamment la Tunisie voisine.Suite à l’opération militaire française Serval au Mali, la problématique terroriste n’a été que déplacée, ouvrant la voie à une restructuration de la région pour une longue période d’instabilité. Du reste, la polarisation Sahel-Libye donne de la résonance aux forces centrifuges travaillant l’Etat libyen. La Cyrénaïque, riche de ses ressources énergétiques, pourrait basculer vers l'Égypte, ouvrant une brèche dans la géopolitique régionale. Parallèlement, les puits pétroliers ont créé de nouvelles territorialités tribales nourrissant les convoitises et les divisions ancrées dans l’histoire et gelées durant la période Kadhafi. Comme le souligne Patrick haimzadeh, « suite à la révolution, aucun ordre sociologique stable ni à plus forte raison aucun Etat n’a pu émerger. Cela tient au retour en force des identités primaires façonnées et définies par les appartenances locales et les particularismes propres à chaque groupe ou sous-groupe, ethnique ou tribal. Comment réunir de nouveau ce qui a ainsi explosé et métastasé ? » .
Le drame libyen n’est pas terminé. Aujourd’hui, à l’image de l’Irak, la Libye, scindée en trois entités elles-mêmes fracturées et divisées, mène une lutte acharnée pour maintenir son unité. Le pays traverse une situation de guerres régionales, tribales, claniques, religieuses et mafieuses nourrissant l’instabilité régionale et l’exposant à un risque de somalisation. Ces clivages, régionaux, tribaux, religieux, politiques, économiques, etc. sont perméables et propices à l’émergence en Libye, comme le souligne Florence Gaub, « d’une situation dite de déséquilibre de l’impuissance : personne n’est assez fort pour s’imposer mais tous sont assez forts pour se nuire ». La problématique libyenne pourrait ainsi être résumée en ces termes : comment organiser une cohabitation entre le centre et les périphéries, c’est-à-dire comment articuler la répartition du pouvoir politique et des richesses pétrolières et gazières à un niveau local tout en conservant un pouvoir central doté d’un minimum de prérogatives régaliennes ?
A la date du 5 juin 2015, deux parlements et deux gouvernements s’affrontent, chacun revendiquant la légitimité du pouvoir tout en mobilisant ses troupes : cet acte signe la décomposition de l’appareil d’Etat libyen livrant de facto le contrôle du pays aux différents groupes armés. La Libye n’existe plus en tant qu’Etat au sens occidental. L’exacerbation des tensions et des conflits entre milices visant à s’assurer le contrôle des richesses du pays, des trafics et du pouvoir politique sur fond de sécessionnisme et de montée en puissance des islamistes radicaux et du terrorisme menace durablement l’unité de la Libye et la stabilité de la Tunisie, notamment des régions frontalières aux équilibres ethniques et sécuritaires fragiles. Soutiens divers de groupes terroristes libyens ou réfugiés en territoire libyen à des mouvements radicaux tunisiens, base de repli, d’entraînement et d’organisation pour des groupes terroristes tunisiens, infiltration d’éléments terroristes, d’armes et de trafics divers, enlèvement et assassinat de ressortissants tunisiens, implosion de la Libye se traduisant par une guerre civile généralisée engendrant un vaste mouvement de réfugiés vers le territoire tunisien, partition de l’entité libyenne, connexions avec les différents foyers de crise embrasant le flanc sud sahélien, exportation des combats entre différentes factions libyennes en Tunisie à la faveur des 1,2 millions de Libyens résidant en Tunisie constituent autant de danger auxquels sont confrontés les autorités tunisiennes. La détérioration de la situation en Tripolitaine se traduisant par une fermeture des frontières affecterait directement les régions frontalières tunisiennes aux équilibres précaires vivant principalement des trafics illicites et de la contrebande. Cet état de fait pourrait engendrer une flambée de violence et des révoltes sociales difficilement maîtrisables.
Par ailleurs, si les forces hostiles aux islamistes en Tripolitaine cèdent, toute la région frontalière s’érigera en sanctuaire pour les jihadistes tunisiens d’Ançar Al Charia et les jihadistes tunisiens de retour d’Irak et de Syrie. Leur force de frappe et leur capacité de nuisance en seront décuplées. La Tunisie devra s’assurer le contrôle de verrous stratégiques tout le long de la frontière.
Enfin, du fait des ingérences étrangères, la Libye est projetée au cœur d’un grand jeu à l’échelle régionale et mondiale dépassant les considérations intérieures : évincement de puissances rivales, luttes d’influence entre soutiens et adversaires des révolutions arabes récupérées par les Frères musulmans, affrontements par milices interposées entre les monarchies du Golfe, contrôle des richesses libyennes et sahéliennes, reconfiguration des rapports de force à l’échelle du Maghreb, etc.L’instabilité libyenne représente ainsi une menace majeure quant à la consolidation du processus démocratique tunisien. La rivalité exacerbée entre l’Algérie et le Maroc et la multiplicité des acteurs impliqués dans les négociations politiques en vue de parvenir à la constitution d’un gouvernement d’union nationale laissent peu d’espoir quant à leur réussite.
La montée en puissance de l’élément Daesh, évalué jusqu’à présent comme parasite et, acquérant, suite à des victoires militaires, un potentiel de nuisance significatif (prise de Syrte et contrôle d’une large bande côtière évaluée à 200 kilomètres) entraine deux conséquences:
La perspective d’un règlement politique fondé sur les deux principaux acteurs libyens opposés depuis l’été 2014 est compromise peut-être de manière irréversible;
La réponse militaire et politique face à cette nouvelle réalité libyenne n’exclut pas la responsabilité de certaines puissances occidentales directement impliquées avec Daesh sur le théâtre moyen-oriental (Plan de Robin Wright).
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Depuis 4 ans, la Tunisie a marqué une percée décisive matérialisée par l’adoption d’une constitution consensuelle et la tenue d’élections démocratiques avant la fin de l’année 2014. Encore fragiles sur le plan intérieur, ces acquis sont directement menacés par un environnement géopolitique en restructuration amplifiant les vulnérabilités intérieures.
Une double dynamique représente un risque majeur relativement au processus de transition:
Le voisinage maghrébo-sahélien, durablement déstabilisé, projette un large spectre de menaces susceptibles d’amplifier les risques menaçant le processus démocratique tunisien : fragmentation du Maghreb, percée de l’islamisme radical et du jihadisme, éclatement d’un foyer d’instabilité durable au Sahel menaçant la stabilité et la sécurité des pays du Maghreb sur le long terme, profonde déstabilisation de la Libye déstructurant l’Etat et érigeant le pays en épicentre de la menace terroriste et criminelle, dissémination et prolifération des armes légères et lourdes aux frontières, poussée de fièvre en Algérie marquée par de profondes tensions sociales sur fond de luttes intestines quant à la succession du président Bouteflika, course à l’armement initiée par l’Algérie depuis 2006, enracinement du crime organisé transnational et généralisation de l’économie informelle, gel du Grand Maghreb aggravant sa dépendance économique et stratégique, fragilités économiques et probable reconfiguration géopolitique de l’Europe et balkanisation en cours de la scène moyen-orientale, constituent autant de défis cruciaux pour la Tunisie aspirant à consolider son ancrage démocratique;
L’ancrage en Tunisie de la première société arabe démocratique propulserait le pays au rang d’Etat pivot dans la géopolitique du Maghreb et du monde arabe. L’accession à la communauté des Etats démocratiques lui confèrerait une responsabilité nouvelle tout en l’exposant à des stratégies malveillantes d’acteurs étatiques et non-étatiques régionaux et internationaux hostiles à la réussite de la transition démocratique. En effet, la naissance et les progrès de la Révolution tunisienne, certes soutenus par les grands acteurs internationaux, s’inscrivent dans un environnement arabe et islamique hostile. Le succès de la transition démocratique ne peut être réalisé isolément : ce processus est au croisement des stratégies nuancées et différenciées des grandes puissances et de l’hostilité de l’environnement immédiat arabe et islamique. A titre illustratif, l’avènement d’un régime militaire en Libye, confortant les orientations égyptiennes et algériennes, placerait la Tunisie au sein d’un voisinage maghrébin marqué par l’enracinement de la contre-révolution tandis que le destin de la Syrie, du Yémen et des autres expériences velléitaires reste indécis. La gestion complexe de cette double dialectique amplifie les menaces pesant sur le processus démocratique tunisien. L’issue de la transition tunisienne dépasse ainsi la seule Tunisie : le ciblage de la Tunisie par la sphère arabe et islamique conditionnera le présent et l’avenir de la transition démocratique.
L’analyse et la compréhension des dynamiques géopolitiques qui animent le voisinage de la Tunisie – le théâtre maghrébo-sahélien – s’érigent en impératif de bonne gouvernance. Elles nous prémunissent contre les menaces susceptibles d’enrayer la transition démocratique et la réforme de l’Etat.
L’abcès libyen (le chaos libyen)
La Libye s’érige en foyer terroriste doublé d’un sanctuaire pour les commandos qui menacent ouvertement la sécurité du Maghreb et du Sahel, notamment la Tunisie voisine.Suite à l’opération militaire française Serval au Mali, la problématique terroriste n’a été que déplacée, ouvrant la voie à une restructuration de la région pour une longue période d’instabilité. Du reste, la polarisation Sahel-Libye donne de la résonance aux forces centrifuges travaillant l’Etat libyen. La Cyrénaïque, riche de ses ressources énergétiques, pourrait basculer vers l'Égypte, ouvrant une brèche dans la géopolitique régionale. Parallèlement, les puits pétroliers ont créé de nouvelles territorialités tribales nourrissant les convoitises et les divisions ancrées dans l’histoire et gelées durant la période Kadhafi. Comme le souligne Patrick haimzadeh, « suite à la révolution, aucun ordre sociologique stable ni à plus forte raison aucun Etat n’a pu émerger. Cela tient au retour en force des identités primaires façonnées et définies par les appartenances locales et les particularismes propres à chaque groupe ou sous-groupe, ethnique ou tribal. Comment réunir de nouveau ce qui a ainsi explosé et métastasé ? » .
Le drame libyen n’est pas terminé. Aujourd’hui, à l’image de l’Irak, la Libye, scindée en trois entités elles-mêmes fracturées et divisées, mène une lutte acharnée pour maintenir son unité. Le pays traverse une situation de guerres régionales, tribales, claniques, religieuses et mafieuses nourrissant l’instabilité régionale et l’exposant à un risque de somalisation. Ces clivages, régionaux, tribaux, religieux, politiques, économiques, etc. sont perméables et propices à l’émergence en Libye, comme le souligne Florence Gaub, « d’une situation dite de déséquilibre de l’impuissance : personne n’est assez fort pour s’imposer mais tous sont assez forts pour se nuire ». La problématique libyenne pourrait ainsi être résumée en ces termes : comment organiser une cohabitation entre le centre et les périphéries, c’est-à-dire comment articuler la répartition du pouvoir politique et des richesses pétrolières et gazières à un niveau local tout en conservant un pouvoir central doté d’un minimum de prérogatives régaliennes ?
A la date du 5 juin 2015, deux parlements et deux gouvernements s’affrontent, chacun revendiquant la légitimité du pouvoir tout en mobilisant ses troupes : cet acte signe la décomposition de l’appareil d’Etat libyen livrant de facto le contrôle du pays aux différents groupes armés. La Libye n’existe plus en tant qu’Etat au sens occidental. L’exacerbation des tensions et des conflits entre milices visant à s’assurer le contrôle des richesses du pays, des trafics et du pouvoir politique sur fond de sécessionnisme et de montée en puissance des islamistes radicaux et du terrorisme menace durablement l’unité de la Libye et la stabilité de la Tunisie, notamment des régions frontalières aux équilibres ethniques et sécuritaires fragiles. Soutiens divers de groupes terroristes libyens ou réfugiés en territoire libyen à des mouvements radicaux tunisiens, base de repli, d’entraînement et d’organisation pour des groupes terroristes tunisiens, infiltration d’éléments terroristes, d’armes et de trafics divers, enlèvement et assassinat de ressortissants tunisiens, implosion de la Libye se traduisant par une guerre civile généralisée engendrant un vaste mouvement de réfugiés vers le territoire tunisien, partition de l’entité libyenne, connexions avec les différents foyers de crise embrasant le flanc sud sahélien, exportation des combats entre différentes factions libyennes en Tunisie à la faveur des 1,2 millions de Libyens résidant en Tunisie constituent autant de danger auxquels sont confrontés les autorités tunisiennes. La détérioration de la situation en Tripolitaine se traduisant par une fermeture des frontières affecterait directement les régions frontalières tunisiennes aux équilibres précaires vivant principalement des trafics illicites et de la contrebande. Cet état de fait pourrait engendrer une flambée de violence et des révoltes sociales difficilement maîtrisables.
Par ailleurs, si les forces hostiles aux islamistes en Tripolitaine cèdent, toute la région frontalière s’érigera en sanctuaire pour les jihadistes tunisiens d’Ançar Al Charia et les jihadistes tunisiens de retour d’Irak et de Syrie. Leur force de frappe et leur capacité de nuisance en seront décuplées. La Tunisie devra s’assurer le contrôle de verrous stratégiques tout le long de la frontière.
Enfin, du fait des ingérences étrangères, la Libye est projetée au cœur d’un grand jeu à l’échelle régionale et mondiale dépassant les considérations intérieures : évincement de puissances rivales, luttes d’influence entre soutiens et adversaires des révolutions arabes récupérées par les Frères musulmans, affrontements par milices interposées entre les monarchies du Golfe, contrôle des richesses libyennes et sahéliennes, reconfiguration des rapports de force à l’échelle du Maghreb, etc.L’instabilité libyenne représente ainsi une menace majeure quant à la consolidation du processus démocratique tunisien. La rivalité exacerbée entre l’Algérie et le Maroc et la multiplicité des acteurs impliqués dans les négociations politiques en vue de parvenir à la constitution d’un gouvernement d’union nationale laissent peu d’espoir quant à leur réussite.
La montée en puissance de l’élément Daesh, évalué jusqu’à présent comme parasite et, acquérant, suite à des victoires militaires, un potentiel de nuisance significatif (prise de Syrte et contrôle d’une large bande côtière évaluée à 200 kilomètres) entraine deux conséquences:
La perspective d’un règlement politique fondé sur les deux principaux acteurs libyens opposés depuis l’été 2014 est compromise peut-être de manière irréversible;
La réponse militaire et politique face à cette nouvelle réalité libyenne n’exclut pas la responsabilité de certaines puissances occidentales directement impliquées avec Daesh sur le théâtre moyen-oriental (Plan de Robin Wright).
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