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Quand l’Algérie s’éveillera...

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  • Quand l’Algérie s’éveillera...

    François Hollande arrive lundi 15 juin après-midi pour une visite de travail de quelques heures dans une Algérie marquée par les blocages de la fin de la présidence Bouteflika.



    Tourisme, espaces agricoles, population formée : le pays dispose d’un potentiel de développement impressionnant.

    Mais le dynamisme de sa jeune population s’est ankylosé dans un dédale bureaucratique typique des États rentiers. Bientôt le réveil ?

    Al Hassani a le sourire franc. Ce professionnel du tourisme basé à Djanet dans le Tassili, vient de visionner la bande d’annonce de « l’Algérie vue du ciel » le film de Yan Arthus Bertrand diffusé demain soir sur France 2. « Si avec cela je ne croule pas sous les réservations pour la prochaine saison, c’est que nous sommes maudits ». L’Algérie est émouvante de beauté. Un autre film, dans la série Thalassa avait provoqué un choc similaire en avril dernier : « l’Algérie est un géant touristique qui dort »…

    La formule est extensible à tous les secteurs ou presque. Drogué à nouveau à la rente pétrolière dans les années Bouteflika, le pays a laissé son potentiel en jachère.

    Il y avait 1,3 million d’étudiants à la rentrée universitaire de septembre 2014 dans près de cent universités dans le pays. « Le seul budget de fonctionnement de l’enseignement universitaire coûte plus de 2,7 milliards d’euros par an à l’État. Mais pour 30 000 chercheurs enregistrés, les publications à l’international et les brevets ne suivent pas. L’Algérie n’a aucune université dans les 500 premières places du classement de Shanghaï » déplore Adel Rezgi de l’université de Constantine 2, bâtit dans une nouvelle ville, Ali Menjli, sortie de nulle part en dix ans.
    Le pays se cherche un destin

    « L’écart entre le potentiel et la performance du pays s’est creusé sous le flot des pétrodollars. L’Algérie réalise 180 000 logements en moyenne par an depuis cinq ans. Mais aucune industrie des panneaux d’isolation ou du solaire thermique n’est née dans le sillage de cet immense chantier » note l’universitaire.

    Le pays le plus grand d’Afrique par la superficie, se cherche toujours un destin de grand producteur agricole, en tentant de réhabiliter ses grandes étendues de pâturage de la steppe – 20 millions d’hectares – pour faire décoller sa filière animalière et laitière. « Les variétés de plantes fourragères qui résistent à la semi-aridité de la steppe ne sont pas encore sélectionnées et produites ici. Le retard est encouragé par le lobby des importateurs d’aliments pour bétail », explique Brahim Betoul, ingénieur agronome à Mostaganem (Ouest).

    Tourisme, économie du savoir, énergie renouvelable, agriculture biotechnologique, les gisements dormants de l’Algérie ne se comptent pas. Ceux, jeunes et moins jeunes, qui veulent les réveiller non plus.
    Projet de tourisme vert

    À Mechounèche, un village du sud des Aurès, El Hadi Bouras cherche à relancer son projet de tourisme vert dans la vallée de l’Oued El Abiod, un merveilleux canyon connu pour les habitations troglodytes des balcons d’El Ghoufi. Les années du terrorisme ont cassé une aventure qui démarrait bien.

    « Les touristes européens faisaient par dizaines du trekking. Aujourd’hui, le risque sécuritaire n’a pas totalement disparu. Mais surtout, l’eau de l’oued est polluée par les rejets en amont. Les retenues d’eau sont nauséabondes. « Un cataclysme. Même les habitants d’ici ne s’y promènent plus comme avant » soupire Bouras.

    L’Algérie a pensé longtemps ne pas avoir besoin des revenus du tourisme comme en Tunisie et au Maroc. Cela change lentement. Comme pour l’éducation des élites. La qualité n’est pas au rendez-vous. Et si l’école privée est devenue un système éducatif parallèle ces vingt dernières années, le palier universitaire exclut toujours l’investissement privé.
    Des projets d’universités privées

    Issad Rebrab, le PDG de Cevital, le premier groupe privé du pays, a racheté les actifs de Michelin Algérie en 2013 récupérant du coup seize hectares de terrain suburbain très convoité à Alger. Sa proposition de délocaliser l’activité industrielle pour construire la première université privée du pays attend toujours un amendement de la loi qui autorise le projet. D’autres universités privées sont dans les cartons.

    > Relire  :​ L’Algérie en quête d’une nouvelle gouvernance économique

    « L’Algérie est un des rares pays dans le monde ou il faut une autorisation du gouvernement pour engager son propre capital, si l’investissement dépasse les 150 millions de dollars (133 millions d’euros) » déplore justement le patron de Cevital. Les porteurs de gros projets gros finissent souvent par renoncer.
    Le high-tech est resté de longues années sous cloche

    Les petits aussi. Le think indépendant, Nabni, va proposer dans un plan d’urgence à paraître cette semaine, de supprimer le Conseil national de l’investissement, qui donne le précieux sésame. Mais le réveil de l’Algérie a besoin de bien plus qu’un « choc de simplification ».

    Le territoire du high-tech est resté de longues années sous cloche sécuritaire. Le pays importe 400 000 véhicules par an en moyenne, mais ne dispose pas de système GPS pour les automobilistes. Les militaires ont toujours voulu garder la main sur un service pourtant banalisé dans le monde.

    Source: La Croix
    Dernière modification par hben, 15 juin 2015, 18h26.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Bientôt une usine Peugeot en Algérie annonce François Hollande.

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    • #3
      il faut pas grand chose pourtant, un peu de stabilité politique, un peu de volonté.....toute la question est la...
      l’Algérie, on le répètera jamais assez, même si on a tendance à oublier, a perdu énormément durant les années 90 et a pris beaucoup de retard dans beaucoup de domaines.

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      • #4
        Les binationaux franco-algériens veulent investir en Algérie

        L'Algérie va-t-elle devenir un eldorado pour les jeunes binationaux, ces Franco-Algériens qui sont nés et ont grandi en France ? Les autorités algériennes entendent en tout cas les attirer. Et de fait, de plus en plus de ces jeunes formés en France veulent tenter leur chance de l'autre côté de la Méditerranée, où les opportunités d'affaires et de carrière sont prometteuses.

        rfi


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        • #5
          hittistes

          Quand l’Algérie s’éveillera...
          ............., les murs tomberont. il n y aura plus personnes pour les soutenir.

          Commentaire


          • #6
            Quand l’Algérie s’éveillera...

            le monde tremblera !!

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            • #7
              boujdour
              ............., les murs tomberont. il n y aura plus personnes pour les soutenir.
              Serpico
              le monde tremblera !!
              C'est pour ça que tout les Mkhanzias sont dehors,ils ont peur d’être enterrés vivants .
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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              • #8
                Vous passez votre temps a vous bidonnez sur l'Algérie pour oublié votre misère ,le réveil serra difficile .
                Mais je ne m’inquiète pas pour vous ,vous avez le médicament qu'il faut pour oublier votre soumission ,quelque bouffé de zétla pour que là honte passe mieux .
                Même pas citoyen chez soi soumis au touriste étranger et sa fanfaronne ,pitoyable .

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                • #9
                  dans deux, trois mois votre réserve en devise sera épuisée
                  Ah bababa !!! Il fort en économie le fqih MAkhnazi

                  Un futur prix Nobel de khorotomakhnazologie
                  "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                  • #10
                    il faut pas grand chose pourtant, un peu de stabilité politique, un peu de volonté.....toute la question est la...
                    l’Algérie, on le répètera jamais assez, même si on a tendance à oublier, a perdu énormément durant les années 90 et a pris beaucoup de retard dans beaucoup de domaines.
                    ecalir est déconnecté Signaler un message hors-charte


                    On peut perdre bcp de chose
                    mais jamais le savoir faire
                    technologique.L'Algérie a des
                    tas d'ingénieurs formés et
                    éparpillés partout ds le monde.
                    "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
                    Miguel de Cervantes.

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