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C’est aujourd’hui que le Fonds Africa50 doit réaliser son premier closing. Basé à Casablanca Finance City, ce Fonds dédié au financement des projets d'infrastructures en Afrique, entend lever plus de 1 milliard de dollars, lors de cette opération qui devait, initialement être réalisée fin mai dernier lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), initiatrice du Fonds et actionnaire de référence. Le conseil d’administration d’Africa50 avait décidé, après consultation avec les pays intéressés, de proroger la période de souscription et de paiements jusqu’au 15 juin 2015, compte tenu des engagements des différents pays et de la nécessité de compléter les procédures internes aux pays pour les souscriptions et les paiements.
À fin mai 2015, plus de 15 pays aux niveaux de développement très différents ont versé un quart du capital souscrit, conformément aux statuts du Fonds. Les souscriptions ont atteint plus de 700 millions de dollars, y compris les 100 millions de la BAD. Mais pour démarrer ses activités, Africa50 s’est fixé comme objectif de collecter 3 milliards de dollars de fonds propres afin d’être crédible vis-à-vis des États, des promoteurs privés et des marchés financiers.
Ainsi, il a été aussi décidé de tenir une assemblée générale extraordinaire le 29 juin à Casablanca pour concrétiser et approuver officiellement l’augmentation de capital, mais aussi le cadre juridique d’Africa50. Le Fonds aura besoin à terme de 10 milliards de dollars de fonds propres, tout en attirant un capital global et local d'une valeur de 100 milliards de dollars. Rappelons que le Fonds prendra la forme juridique de société anonyme, régie par un cadre juridique de droit privé, mais constituée sur le modèle d’un partenariat public-privé, avec des actionnaires de la catégorie A pour les gouvernements africains ; des actionnaires de la catégorie B pour les institutions financières africaines (sociétés de réassurance, fonds de pension, sociétés d’assurance, banques centrales et banques de développement…) ; et actionnaires de catégorie C pour le secteur privé.
L’enjeu majeur aujourd’hui est d'accorder une plus grande place aux infrastructures, l’Afrique n'y consacrant que 4% de son PIB d’ensemble. À comparer aux 14% de la Chine, par exemple.
45 milliards de dollars investis pour des besoins de 90 milliards
- Les besoins en investissements du continent pour les infrastructures se montent à 95 milliards de dollars par an environ, selon la BAD. Seuls quelque 45 milliards sont investis, grâce au concours des gouvernements africains, des institutions de financement du développement et du secteur privé. Il est espéré qu'Africa50 réduise les délais de préparation jusqu’au financement des projets à 3 ans, au lieu de 7 ans en moyenne actuellement. Africa50 est conçu pour être une entité rentable avec une politique de dividendes pour rémunérer le capital investi -
le matin ma
À fin mai 2015, plus de 15 pays aux niveaux de développement très différents ont versé un quart du capital souscrit, conformément aux statuts du Fonds. Les souscriptions ont atteint plus de 700 millions de dollars, y compris les 100 millions de la BAD. Mais pour démarrer ses activités, Africa50 s’est fixé comme objectif de collecter 3 milliards de dollars de fonds propres afin d’être crédible vis-à-vis des États, des promoteurs privés et des marchés financiers.
Ainsi, il a été aussi décidé de tenir une assemblée générale extraordinaire le 29 juin à Casablanca pour concrétiser et approuver officiellement l’augmentation de capital, mais aussi le cadre juridique d’Africa50. Le Fonds aura besoin à terme de 10 milliards de dollars de fonds propres, tout en attirant un capital global et local d'une valeur de 100 milliards de dollars. Rappelons que le Fonds prendra la forme juridique de société anonyme, régie par un cadre juridique de droit privé, mais constituée sur le modèle d’un partenariat public-privé, avec des actionnaires de la catégorie A pour les gouvernements africains ; des actionnaires de la catégorie B pour les institutions financières africaines (sociétés de réassurance, fonds de pension, sociétés d’assurance, banques centrales et banques de développement…) ; et actionnaires de catégorie C pour le secteur privé.
L’enjeu majeur aujourd’hui est d'accorder une plus grande place aux infrastructures, l’Afrique n'y consacrant que 4% de son PIB d’ensemble. À comparer aux 14% de la Chine, par exemple.
45 milliards de dollars investis pour des besoins de 90 milliards
- Les besoins en investissements du continent pour les infrastructures se montent à 95 milliards de dollars par an environ, selon la BAD. Seuls quelque 45 milliards sont investis, grâce au concours des gouvernements africains, des institutions de financement du développement et du secteur privé. Il est espéré qu'Africa50 réduise les délais de préparation jusqu’au financement des projets à 3 ans, au lieu de 7 ans en moyenne actuellement. Africa50 est conçu pour être une entité rentable avec une politique de dividendes pour rémunérer le capital investi -
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